Chapitre 13

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PDV: Apryl

Apryl : N'APPROCHER PAS, JE VOUS JURE QUE JE ME TUE ! Criai-je en pleurant, reculant toujours davantage.

Liam : Apryl, ne fais pas ça, s'il te plaît.

Je ne lui réponds pas, mon regard fixé dans le sien, et je murmure d'une voix tremblante.

Apryl : Vous ne comprenez pas, vous ne savez vraiment rien, absolument rien. Laissez-moi ! Je veux juste que ma douleur cesse, c'est la seule solution.

Liam et les autres me regardent, choqués et impuissants. Leur silence pèse lourd, et je sens leurs regards posés sur moi, remplis de désespoir et de peur.

Mon cœur bat à tout rompre, et la lame tremble dans ma main. Chaque seconde semble s'étirer à l'infini, et je sens la pression de leur inquiétude peser sur moi. Je recule encore, mes jambes tremblantes, cherchant désespérément une issue à cette souffrance insoutenable.

Niall, avec une douceur désespérée, tente de s'approcher de nouveau. Ses yeux sont humides, et sa voix se brise presque lorsqu'il parle.

Niall : Apryl, je t'en prie, laisse-nous t'aider. Tu n'es pas seule, on est tous là pour toi.

Je secoue la tête, les larmes coulant librement sur mon visage.

Apryl : Vous ne pouvez pas comprendre... Vous n'avez pas vécu ce que j'ai vécu. La douleur est trop forte, trop écrasante.

Les mots résonnent dans la pièce, lourds de désespoir. Je suis sur le point de craquer.

Le retour d'un flashback s'insinue dans mon esprit, déclenchant une cascade de réactions physiques et émotionnelles. Les premiers frissons de terreur parcourent mon corps, mes muscles se raidissent dans une tentative désespérée de repousser ces souvenirs lancinants. Mes yeux se fixent sur le vide, mais le vide lui-même semble se remplir de l'angoisse qui m'envahit. Les murs de la pièce se rapprochent, comme s'ils étaient animés par la même menace invisible qui hante mes pensées.

Soudain, il est là. L'ombre menaçante de ce passé douloureux se matérialise devant moi, prenant forme dans les recoins sombres de ma conscience. Une main glaciale se pose sur mon épaule, me figeant dans une terreur indicible. Je lutte contre cette emprise invisible, mes mouvements désordonnés se mêlant aux cris de panique qui s'échappent de mes lèvres.

Apryl : NON ! S'IL VOUS PLAÎT, NE ME FAITES PAS DE MAL ! JE N'AI RIEN FAIT, JE VOUS EN SUPPLIE !

Mes paroles se brisent dans un mélange de supplication et de désespoir, noyées dans un océan de larmes et de cris déchirants. Chaque mot est un cri de détresse, un appel désespéré à l'indulgence d'une force invisible dont je sens la présence peser sur moi tel un fardeau insupportable.

PDV : Liam

Je l'observe tandis qu'elle tremble, son regard vide fixé sur un point invisible dans l'horizon de sa conscience tourmentée. Des cris échappent à ses lèvres, déchirants et empreints d'une détresse palpable. Elle scrute fébrilement les alentours, comme si elle cherchait une échappatoire dans un monde devenu soudain hostile.

D'un pas prudent, je m'approche d'elle, conscient de la fragilité de son état. Mes mains se posent avec douceur sur ses épaules, dans une tentative désespérée de lui offrir ne serait-ce qu'un instant de réconfort. Mais ses mouvements sont agités, frénétiques, comme animés par une force incontrôlable. Elle se débat, mais ses forces semblent l'abandonner, laissant ses gestes erratiques se perdre dans le vide de l'espace.

Et pourtant, ses cris se font encore plus stridents, emplissant l'air de leur écho déchirant. C'est comme si chaque son était une tentative désespérée de briser le silence oppressant qui l'enserre, un appel à l'aide lancé dans l'espoir d'être entendu au milieu du tumulte de ses propres démons intérieurs.

Apryl : NON ! S'IL VOUS PLAÎT, NE ME FAITES PAS DE MAL ! JE N'AI RIEN FAIT, JE VOUS EN SUPPLIE ! Crit elle tétanisé par la peur.

Je laissai échapper un soupir de désarroi, mes bras retombant le long de mon corps, impuissants devant la scène qui se déroulait sous mes yeux. Dans cet instant de confusion, je me sentais dépourvu de toute solution, tiraillé entre le désir d'intervenir et l'incertitude quant à la manière de procéder.

Puis, comme un éclair dans l'obscurité, la silhouette familière de la mère de Niall fit son apparition dans la pièce. Son entrée était marquée par un manque total de gêne, comme si la simple idée de frapper à une porte lui était étrangère. Son assurance la précédait, faisant de chaque pièce un territoire qui lui appartenait de droit, où elle pouvait entrer et sortir à sa guise.

PDV : Maura (Maman de Apryl et Niall)

Lorsque j'entre dans la chambre, mon cœur se serre en voyant mon bébé en proie aux pleurs. Sans hésiter, je m'approche d'elle, enveloppant son petit corps de mes bras réconfortants. Mes lèvres effleurent délicatement son oreille tandis que je lui murmure des mots tendres, apaisants, comme une douce mélodie destinée à calmer son chagrin. Mes doigts glissent doucement dans ses cheveux, caressant chaque mèche avec tendresse, dans l'espoir de dissiper ses tourments.

Peu à peu, ses sanglots se font moins bruyants, s'apaisant sous l'effet de mes mots réconfortants et de mes gestes affectueux. Avec précaution, je retire la lame de ses mains, la reléguant loin d'elle dans un geste empreint de protection. Puis, je resserre mon étreinte autour d'elle, la tenant fermement contre mon cœur, où elle trouve refuge et sécurité.

PDV : Apryl

L'odeur familière de ma mère enveloppa mes sens lorsque ses bras chaleureux m'entourèrent. Des mots doux s'échappèrent de ses lèvres, se glissant tendrement jusqu'à mon oreille alors que ses doigts parcouraient délicatement mes cheveux.

Apryl : Maman... Soufflai-je, le soulagement inondant mes pensées à sa présence réconfortante.

Un raclement de gorge interrompit notre échange, brisant l'instant de tendresse entre mère et fille. 

A Suivre...

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