Chapitre 15

1.6K 52 6
                                    

PDV: Louis

Louis : STOP ! Arrêtez de crier, nous n'arriverons à rien en nous hurlant dessus. Il faut retrouver Apryl, compris ? Maura, rentrez chez vous, elle reviendra peut-être.

Maura : D'accord, j'y vais. Tenez-moi au courant si vous la trouvez. Elle se tourna ensuite vers Niall, le doigt pointé vers lui. Et toi, jeune homme, ne me parle plus jamais comme tu l'as fait, sinon ça ira mal.

Niall : Oui, maman.

Maura quitta la maison, et nous nous lançâmes à la recherche d'Apryl.

PDV : Apryl

Après avoir lancé ma bouteille, la regardant se briser en mille morceaux, je me mis à marcher sans but précis. Les rues de Mullingar étaient désertes, et chaque pas résonnait dans le silence de la nuit. Je continuais à avancer, perdue dans mes pensées, repassant en boucle les événements de ma vie, particulièrement depuis le départ de Niall.

Les souvenirs de son absence me tourmentaient, ravivant la douleur de l'abandon. Six ans sans lui, six ans à essayer de combler le vide qu'il avait laissé. Mon esprit s'emplissait de toutes les promesses non tenues, de toutes les attentes déçues. À chaque pensée, ma colère et ma tristesse grandissaient, jusqu'à ce que je ne puisse plus les contenir.

Les larmes coulèrent de nouveau, et je me mis à sangloter, mes épaules secouées par des tremblements violents.

Apryl : TU N'AS PAS LE DROIT DE ME LAISSER ! JE TE DÉTESTE ! Hurlai-je, ma voix se brisant sous l'intensité de mes émotions. SIX ANS À T'ATTENDRE, ET TU ME LAISSES TOMBER À NOUVEAU ! J'EN AI MARRE !

Les mots s'échappaient de mes lèvres comme un flot incontrôlable, résonnant dans l'air froid de la nuit. J'étais seule avec ma douleur, frappant de toutes mes forces contre un mur à côté de moi. La douleur physique de mes poings rencontrant la surface dure était une distraction momentanée de la douleur émotionnelle, mais elle ne faisait que souligner mon désespoir.

Je m'effondrai contre le mur, le souffle court, mes poings endoloris et ma voix éraillée par les cris. Le monde autour de moi semblait indifférent à ma détresse, chaque écho de mes cris se perdant dans le vide. Je me laissai glisser au sol, incapable de contenir les vagues de chagrin qui m'assaillaient.

Les minutes passaient, et je restai là, enveloppée dans ma solitude, cherchant désespérément une lueur d'espoir dans cette nuit sombre. Les lumières des réverbères jetaient des ombres longues et déformées autour de moi, créant un tableau mélancolique qui reflétait parfaitement mon état intérieur.

Quelqu'un m'attrapa soudainement par la taille et me souleva du sol. Paralysée par la peur, je me crispai et restai immobile.

???: Calme-toi, Apryl.

Je reconnus immédiatement la voix de Zayn. Il me caressa les cheveux avec douceur avant de me relâcher. Dès qu'il me lâcha, je m'effondrai sur le sol et éclatai de rire sans vraiment comprendre pourquoi, probablement à cause de l'alcool que j'avais consommé quelques minutes auparavant.

Zayn : Pourquoi tu ris ? Qu'est-ce qu'il y a de drôle dans ce que je viens de dire ?

Je ne répondis pas, trop absorbée par mon fou rire incontrôlable. Zayn me regarda, perplexe, avant de finalement appeler les autres garçons, leur annonçant qu'il m'avait trouvée et que mon comportement était étrange. Quelques minutes plus tard, mon frère, Louis, Liam et Harry arrivèrent en courant vers moi. Cela déclencha une nouvelle crise de rire incontrôlable chez moi, mais qui se transforma subitement en cris incohérents, puis en sanglots désespérés.

Dark PastOù les histoires vivent. Découvrez maintenant