Proposition indécente partie 2

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Bonjour à tous et à toutes voici la suite du chapitre. Très bonne lecture on se retrouve à la fin.

                                                nous sommes dans les années 1970 de notre Monde

« Les Buveurs d'encre » pouvaient se féliciter du coup de maître qu'ils venaient d'accomplir, leur Muse avait réussit par duper les Nains et les Elfes en changeant le cours de l'histoire. Sous l'influence du don de Régina, Thror se laissa convaincre et abusé par ses mensonges...Thranduil repartit les mains vides et le cœur lourd de rancœur contre ces maudits Nains.

Un vent de colère soufflait sous la Montagne Solitaire, le peuple des Nains ne comprenait pas pourquoi leur bon Roi avait en un instant écarté le peuple des Elfes, sans remord en mettant fin à de nombreuses années d'alliances et de paix au profit de ces Humains.

Ayant provoquée toute cette agitation, Régina se mit en tête de continuer et de modifier le chapitre où ils se trouvaient. Sa motivation principale était bien-sûre de s'emparer du trésor d'Erebor mais celle qui lui tenait le plus à cœur et forcément la plus agréable à ses yeux. C'était de séduire Thorin pour en faire son premier amant. Sa soif de pouvoir et sa folie des grandeurs la poussa à s'imaginer qu'elle pourrait porter une couronne, une première dans l'histoire des Muses.

Reprise de l'histoire : La jeune Naine était deux fois plus petite qu'eux pourtant elle débordait d'une force et d'une énergie qui déstabilisa les deux hommes. Elle réussit à faire tomber Marc-Antoine en lui donnant un coup de tête dans l'abdomen, il en eut le souffle coupé en tombant lourdement sur les fesses. César quant à lui ne se laissa pas surprendre, quand elle voulut recommencer son attaque pour se diriger vers la porte et crier à l'aide. D'un mouvement rapide, il la contourna tel un toréro et lui attrapa violemment les bras en les tordants dans son dos. La douleur fut si vive que la servante sentit des larmes lui couler sur les joues sans les contrôler, le blond la paralysa en la tenant ainsi. Aussitôt remis sur ses jambes, Marc-Antoine accourut sur leur bagages, il en sortit un foulard qui appartenait à sa sœur, sans délicatesse il bâillonna la demoiselle.

La représentante des « Buveurs d'encre » observait tout en contrôlant son impatience que ses frères maîtrisaient la jeune naine. Voilà !! Ce fût fait pourtant, la jeune fille continuait à gesticuler dans une ultime tentative de défense, ils la retournèrent avec force pour l'offrir à leur sœur. Quand Régina était dans cet état de grande faim, elle agissait sans état d'âme et ni sentiment. Elle absorbait la substance vitale de sa victime se moquant de son âge de son sexe ou de ses origines, il en valait de sa propre survie. (C'est ce qui lui compliquait la vie, elle devrait toujours trouver une solution, quitte à faire des expériences sur elle-même).

Le regard résigné et suppliant par la peur de la jeune naine toucha Régina. Cette nouvelle émotion l'a surprit, elle avança les mains tendues et tremblantes par la faim... Pourtant la Muse se maîtrisa, elle prit le temps de caresser la chevelure de la demoiselle pour la détendre qui sursauta de panique, leurs yeux se fixèrent, Régina lui chuchota – « Chut ma douce !! Je vais faire une exception pour toi, je ne te ferais aucun mal !! » La voix mélodieuse de Régina calma d'un coup la domestique, qui ressentit une vague d'apaisement se diffuser dans tout son corps. La muse sentit la volonté et l'esprit combatif de la naine s'affaiblir – « Ecoute-moi, Ma douce !! Laisse-toi faire, tu vas tomber dans un profond sommeil » Les mains de la Muse encadraient ses joues rondes, leurs regards toujours accrochés l'un à l'autre, la servante était dans un état d'hypnose. Elle ne se rendit pas compte que les deux hommes ne la retenaient plus. Le visage tendu vers le haut, Régina penchait au-dessus d'elle – « Ce sommeil sera éternel pour toi, ma douce. Ferme les yeux et offre-moi ta vie. » La jeune servante obéit et ferma les paupières. Une dernière larme coula absorbait pas le bâillon qui lui entravait la bouche, elle n'habitait déjà plus dans son corps, son âme fût aspirée. Elle glissait dans le néant en un instant, son corps s'assécha comme du vieux parchemin. Tel un vampire, Régina buvait toute l'encre de vie, qui avait animée la demoiselle. Ses ongles, ses yeux étaient noirs d'encre, sa bouche et ses dents si blanches s'emplirent de cette substance noirâtre. Régina écarta ses mains, un tas de poussière se dégagea des vêtements de la domestique lorsqu'ils atteignirent le sol.

La Muse qui modifia l'histoire d'Erebor-Tome1(En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant