Ce n'est pas mon heure

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Bonjour à toutes et à tous, la vengeance de Régina va s'abattre sur la lignée de Durin. La Bataille d'Azanulbizar tient plus du film et non de ce qui est dans le livre, pardon pour les puristes de Tolkien vous êtes prévenus !!  Je vous souhaite une bonne lecture on se retrouve à la fin.

Nous sommes dans les années 1980 de notre Monde

Voilà nous y sommes, le plan de Régina était en place. Tous les personnages du livre étaient loin de s'imaginer, qu'à la fin de cette journée beaucoup ne verraient pas le soleil se coucher et qu'ils rejoindraient le panthéon de leurs dieux. Le chapitre modifié par la Muse des '' Buveurs d'Encre '' débuta lors de la Bataille d'Azanulbizar.

Les portes de la Moria :

Le bruit environnant était assourdissant, le vacarme des armes qui s'entrechoquaient, les tambours qui bâtaient la cadence et le son des cors résonnaient dans l'air pour motiver les bataillons pour se lancer au corps à corps.

Les morts, les blessés ne pouvaient être comptés tant la violence des combats étaient à son apogée. Les nains étaient en sous nombres contre les Orques, mais leurs courages et cette rage de vaincre les rendaient encore plus valeureux. Malgré les appels à l'aide de Thror et les liens du sang qui les unissaient, Daïn avait refusé d'envoyer ses soldats. Le seigneur des Monts de Fers prétexta que cette guerre était une cause perdue. La vérité était ou tout autre, il respectait le pacte qui le liait à Régina.

Thorin avait le visage et ses vêtements souillés par le sang de ces ignobles monstres, lui et les siens devaient tenir bon. La guerre pouvait basculer dans l'un des deux camps d'une minute à l'autre... Les oreilles bourdonnantes des râles des mourants, ses forces commençaient à s'épuiser... De sa main droite, l'épée qu'il maniait lui semblait plus lourde à chaque coup donné à ses adversaires. De l'autre, il tenait fermement la branche de chêne qui lui servait de bouclier.

Plus loin un Orque à la peau pâle faisait un véritable carnage, il devait être le chef de ces monstres. Il beuglait des ordres dans une langue ancienne tout en abattant sa masse de fer sur les nains en les projetant dans les airs... Là il prenait un réel plaisir de les écraser avec une telle brutalité, qu'il était difficile de l'approcher.

Au beau milieu de la bataille là où les affrontements étaient les plus violents. Le grand-père de Thorin se retrouva face Azog l'Orque albinos, chef et envahisseur de la Moria. Ils échangèrent quelques coups, mais le roi Thror vieux et fatigué par la férocité du combat ne mit pas longtemps à succomber devant son adversaire plus grand et plus fort. Il ne se rendit pas compte du coup d'épée qui lui trancha la tête. Thorin et Thraïn étaient horrifiés par la scène qui se déroulait sous leurs yeux. Tel Persée qui décapita Méduse, Azog tenait par la tignasse la tête du Roi. Dans ses yeux délavés, on pouvait y comprendre sa fierté et son enthousiasme d'avoir mis à mort l'un des descendants de Durin.

Le cerveau du jeune prince vacillait entre cauchemar et réalité, cette impression désagréable de vivre un mauvais rêve et qu'il finirait bien par se réveiller loin de toute cette atrocité.

Non... ! Tout était bien réel, le Roi d'Erebor était mort... Le cœur brisé et le regard brûlant de se venger, Thorin avançait vers ce monstre tout en tranchant et décapitant les adversaires qui osaient se mettre sur son passage, toute cette violence le rendait ivre de vouloir mettre à mort l'Orque géant.

Comprenant que son fils partait pour s'exposer à un danger bien trop grand pour lui, Thraïn tenta de l'en dissuader, la vie de son fils aîné était bien plus importante que la vengeance. Thorin ne l'écoutait pas, ses yeux étaient fixés sur Azog qui le défiait lui aussi en tendant vers lui sa massue comme pour le désigner. Repoussant son père avec douceur leurs regards se croisèrent un moment sans se parler, ils se comprenaient si bien, il n'y avait rien à dire... Thorin avait déjà prit sa décision, sauver l'honneur du Roi des Nains et de Durin. Thraïn laissa son fils partir à contrecœur. L'héritier d'Erebor ne contrôlait plus son corps, ses jambes avançaient pour lui. A cet instant, il n'y avait que la mort de l'Orque qui lui importait.

La Muse qui modifia l'histoire d'Erebor-Tome1(En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant