C'est la 7ème année de Scorpius et Albus. Trois ans ont passé depuis leurs mésaventures avec les retourneurs de temps. Les choses ont beaucoup changé depuis. Les deux garçons sont très populaires et ont énormément d' "amis". Ils sont encore plus pro...
J'arrête d'embrasser Scorpius pour le prendre dans mes bras, pendant qu'il pleure toutes les larmes de son corps. Je caresse ses cheveux et je l'embrasse sur la joue. Il tremble et essaie de parler, mais entre ses sanglots, il ne parvient qu'à dire d'une voix étranglée :
Je le regarde et lui adresse un sourire ; il arrive à s'énerver même quand il pleure de tout son être... Mon Scorpius.
« C'est ridicule de s'excuser pour ça. »
Il ne répond pas et enfouit son visage dans ma veste en gémissant. Je l'embrasse sur le haut du crâne.
Ses sanglots se stoppent petit à petit ; il s'arrête enfin de pleurer et lève la tête vers moi. Je lui souris. Il a les yeux et les joues totalement rouges. Je l'embrasse sur la joue en caressant ses cheveux. Sa voix tremble et elle est devenue presque aiguë :
« Ça va mieux... Je sais pas pourquoi j'ai dit ça. Excuse-moi. Enfin non! Je ne m'excuse pas... Heu... Toi. Ne m'excuse pas. Roh. Merde. T'as compris. - Je t'aime, dis-je en souriant. - Merci. Al. Heu. Enfin, moi aussi. Pfff... Jsais plus où j'en suis. - Je vois ça, je dis en riant. Tu veux faire quoi ? - À toi de choisir. - Je sais pas... Heu. Manger ? Il doit être 15h, facile. - Tu ne penses qu'à ça, hein? dit-il. »
Il se redresse un peu et essuie ses joues et ses yeux en souriant.
« Mais non! je réplique en riant. Un bon chocolat chaud et une salle chauffée te remonteront forcément le moral, non? - Je n'ai pas besoin de ça pour que mon moral remonte, j'ai seulement besoin de toi. »
Je le regarde. Il sourit. Je fonce alors dans ses bras et je lui plante un baiser sur chacune de ses joues froides et humides. Les miennes sont devenues rouges vif entre temps. Je souris tout en le fixant.
« Quoi ?, dit-il, souriant. - Rien. Je pensais juste que ... tu es beaucoup trop parfait pour moi. - Ding Dong! You Are Wrong, chuchote-t-il en chantant presque. »
Je le serre contre moi et je me rend compte que plusieurs personnes nous regardent, sauf que je ne peux pas le dire à Scorpius parce-qu'à ce moment-là, il m'embrasse avec fougue, ses mains sur mes joues. Je souris.
Au pire, on s'en fout des gens. Qu'ils aillent se faire foutre.
Je m'écarte. Il me sourit, et sincèrement cette fois.
« Albus, merci. J'avais vraiment besoin de ça. De venir là avec toi et d'être... avec elle un moment. Je crois que je n'aurais jamais complètement fini de faire mon deuil, mais là, j'ai franchis une énorme étape, et c'est grâce à toi. Je t'aime tellement... Et c'est beaucoup trop sincère. Tu es la plus belle personne que j'ai jamais rencontré. Ça me donne mal au cœur tellement je t'aime. Et là, je vais me taire parce que ça devient cucul et que notre relation de l'est pas du t... Ah, si, enfait, elle est totalement culcul. Mais, allez, on va dire que c'est pas trop grave. »
On éclate tous les deux de rire.
« Oui, dis-je. Allez, viens, je t'emmène dans un café où tu pourras dire tous les trucs "cuculs" que tu veux.»
On se sourit.
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