Chap.22 : Jovan Briar

17.5K 945 1.7K
                                    

NDA : Avec un très gros retard, voici le chapitre tant attendu !! J'ai mis en pause mon compte instagram du coup je m'excuse encore de ne pas répondre. Merci pour l'attente, ça fait plaisir de savoir que ma fiction est lue par pas mal de personne ! ❤️ 

...


Il me reste énormément de choses à apprendre de la vie. J'en suis pleinement consciente. C'est pour cette raison que j'ai décidé de voir les échecs comme des leçons : il faut que j'expérimente la vie à son maximum si je veux atteindre mon objectif. Ainsi, je suis préparée à tout.

Enfin... presque.

Parmi les somptueuses robes de bal que portent les femmes de la capitale, je me frayes un chemin vêtue de mon uniforme militaire, et me place dans un coin où l'on ne me voit pas. Un soupire s'échappe de mes lèvres lorsque mon regard se pose à nouveau sur la foule.

3 semaines se sont écoulés et je n'ai toujours pas eu l'occasion de discuter avec un politicien. Je savais d'ores et déjà que ma mission ici n'allait pas se terminer en quelques jours, mais je ne peux accepter cette situation qui n'évolue pas d'un pouce. Ce n'est que récemment que j'ai fini par me tourner vers Talleyrand qui semble accorder un intérêt à ma juste cause. Parce qu'il s'y connait mieux que moi en matière sociale, il m'a permis une entrevue avec Jovan Briar, ma cible principale.

Malheureusement pour moi, le blondinet a oublié de me dire que cette « entrevue » aurait lieu durant une réception à laquelle il assisterait et que je vais devoir me débrouiller pour l'approcher.

Pendant une fraction de secondes, je regrette presque d'avoir accepté son aide. Très vite, je me ressaisis en me rappelant mon objectif.

Je repère aisément ma cible entrain de discuter avec des marchands très réputés. Alors que j'élabore une approche stratégique, une voix retentit derrière moi.

— Habituellement je suis au centre de tous les regards, mais ce soir, il semblerait que vous m'ayez volé l'attention.

Cette voix remplie de sarcasme me tire de mon espace. Je me retourne et pose mon regard vers Talleyrand. Il est vêtu d'un beau chemisier blanc mettant en avant ses yeux gris, ses cheveux sont légèrement plaqués en arrière tandis que prône sur ses lèvres cet éternel sourire narquois. Durant une fraction de seconde, je me perds en l'admirant. C'est terrible de faire face à ce genre de visage lorsque l'on est habitué aux têtes des soldats du bataillon et à des monstres de 10 mètres.

— Vous auriez pu faire un effort et tenter de vous fondre dans la masse. Il dit en attardant son regard sur me tenue

— Je n'ai pas de tenue convenable pour assister à ce genre d'évènement.

— Il vous suffisait de me demander.

Je pose une nouvelle fois mon regard sur sa personne et fronce les sourcils.

— Je vous irrite ?

— Je n'ai pas le temps de vous accorder cette peine. je réplique fermement

Avant de m'éloigner de lui, je l'entends marmonner quelque chose que je ne parviens à déchiffrer. Ignorant cela, je décide de finalement faire le premier pas. Discrètement, je me positionne à proximité de Jovan qui s'est éloigné de ses compagnons. Ne perdant plus de temps à élaborer des stratégies sans intérêt, je l'aborde avec un sujet qui l'intéresse fortement.

Bien que pessimiste aux premiers abords, c'est au fil de la discussion qu'il s'ouvre progressivement. Il devient plus à l'aise, très vite, il commence à me faire quelques confidences n'ayant aucun lien avec la politique ou le pouvoir.

La Pire SoldateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant