- Nous n'avons pas réussi à relancer son coeur, je suis sincèrement désolée
Je m'effondre dans les bras de mon petit frère, laissant le Docteur qui était sencé sauver ma femme disparaître.
- Qu'est-ce que je vais dire aux enfants?
Les larmes devalent mes joues et je me sens complètement détruit par cette nouvelle. Quelques heures plus tard mes parents arrivent à la maison, bien que je n'ai toujours pas réussi à m'arrêter de pleurer et lorsque ma mère voit mon état elle s'exclame
- Antoine nous allons prendre les enfants à la maison, tu as besoin de repos. - Non!!
Je me lève du canapé et prend Líam contre moi alors qu'il jouait avec ses petites voitures.
- T'as pas le droit de me les enlever!! Ceux sont mes enfants je sais très bien m'en occuper j'ai pas besoin de toi!!!
Je le sert dans mes bras, en continuant de pleurer à chaude larme, jusqu'à le faire pleurer au passage et mon père me tire mon fils des bras.
- Antoine lâche le!!! - Papa, cri Líam en tendant ses bras vers moi.
Je me réveille en sursaut et en sueur dans mon lit. Encore et toujours ce même cauchemars. Maya même après 10 ans tu me hantes toujours.
Je pose mes yeux sur le radio réveil et voit qu'il est 6 heures du matin. Je passe ma main gauche sur mon visage et observe l'alliance qui n'a toujours pas quitté mon doigts.
Après toutes ces années je n'ai pas refait ma vie, j'ai eu des petites relations par-ci par-là mais jamais rien d'assez sérieux pour la présenter à mes enfants, Líam et Mía.
J'enfile un jogging et un t-shirt blanc et ouvre la fenêtre de ma chambre, le volet n'étant jamais fermé. Je me remémore la discussion que j'ai eu avec Maya le jour avant qu'elle parte et je sourit dans le vide.
《Si jamais je meurs avant toi, je m'arrangerai pour faire briller une étoile hyper fort juste en face de la fenêtre de la chambre. Comme ça si t'oublie de fermer les volets je t'empêcherai de dormir.》
Depuis ce jour, je n'ai fermé le volet de ma chambre que deux ou trois fois, m'imaginant que l'étoile qui brille plus que les autres, juste entre les deux arbres devant ma fenêtre, est elle.
Elle était si belle cette nuit là, sous la lumière des étoiles. Je me perd dans le cadre photo qui se trouve sur ma commode et sourit.
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Du bruit dans le couloir me sort de ma rêverie et je quitte ma chambre.
- Mais Mía c'est mon tour maintenant! - Je viens de rentrer, t'avais cas te lever plus tôt! - T'es méchante! - estúpido, lance Mía en fermant la porte à clé.
