Tome 4. J'ai rencontré Sae Jin, chez Bambam la première fois. Depuis nous nous sommes revus à plusieurs reprises puisqu'elle est la mère biologique de la petite fille que Bambam et Boo Ja ont adoptée. Elle est jeune, elle a déjà un passé. Elle est t...
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YUGYEOM :
Nous sommes encore au commissariat quand Bambam reçoit un appel. Il décroche et il devient fou quand il reconnait la voix de Boo Ja. Brièvement, elle lui explique la situation, et lui demande de venir les récupérer. Il rapproche, se précipite à l'extérieur du commissariat pour demander à Jackson de l'accompagner à l'endroit indiqué par Boo Ja. Je l'observe. Il ne perd pas de temps.
C'est un soulagement pour tout le monde. Cette libération inespérée a redonné de l'espoir à notre groupe, sauf à moi. La femme que j'aime est encore sa prisonnière. Je n'ose même pas imaginé ce qu'il peut lui faire subir. Je suis fou de colère, impuissant à cause de la police. Je ne vais pas suivre les recommandations des agents. Je ne vais pas rester bras croisés pendant qu'il la martyrise. Je serre les poings, s'il lui a fait du mal, il va souffrir à son tour.
Le retour de Bambam, Jackson et les deux rescapées se fait dans une explosion de joie. Boo ja et Gidae vont bien, elles ne sont pas blessées. Il est heureux, je suis ravi pour lui. Cependant moi, je m'enfonce dans les abîmes de ma désillusion. Je suis tellement inquiet pour elle. Je ferme les yeux pour cacher mes larmes à mes amis, mais je suis trop mal dans mon cœur. Je m'éclipse, ces effusions de joie me désolent pour la femme que j'aime.
Lorsque je reviens, Boo Ja est interrogée par les policiers. Je me crispe quand elle parle du passage où elles ont été ligotées toute une nuit sur des chaises. Elle explique que ce vaurien a giflé sa femme et l'avait accusée de trahison. Ensuite, elle nous informe qu'il a épousé la mère pour avoir la fille sous son toit. Et qu'en fait, il aime la fille. Elle précise que Sae Jin a mis sa vie en danger pour qu'elles soient libérées toutes les deux. Elle baisse la voix quand elle évoque une récompense qu'il demande pour avoir exhaussé son souhait. Je me lève de ma chaise fou de rage.
Boo Ja poursuit :
"- J'ai très peur pour Sae Jin. Il est complètement obsédé par elle. Il est capable de la tuer si elle lui résiste. Il faut agir rapidement pour l'aider."
Elle ferme les yeux et des larmes coulent le long de ses joues. La situation est réellement très grave. Je ne tiens plus en place. Je ne vais pas resté ici à ne rien tenter pour la sauver. Je sors du commissariat. Il faut que j'aille chez lui, je vais forcer le passage pour entrer. Personne n'est sorti de cette maison depuis hier. Elle doit forcément être retenue là. Je sors du commissariat je suis retenue par les officiers. Je manifeste mon mécontentement :
"- Si nous ne faisons rien, elle sera dans le même état que la dernière fois. Je ne peux pas rester sans rien faire."
J'essaie d'échapper à leur prises. Je résiste, je me défends, et finalement, ils acceptent de me suivre après avoir perdu du temps pour les convaincre. Nous conduisons jusqu'à son domicile. Un des officiers frappe à la porte. Après plusieurs tentatives, la porte s'ouvre enfin......
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SAE JIN :
Je me suis endormie. La porte d'entrée qui claque me réveille en sursaut. Je me remets le lieu. Je l'entends descendre les escaliers pour venir nous rejoindre dans la pièce où nous sommes enfermées. La porte se pousse lentement, il n'y a personne derrière. Je fixe devant moi, je m'attends à le voir affichant un air triomphant. Il n'y a que le vide. Où est-il ? J'entends son rire tonitruant. J'en ai la chair de poule. Il joue avec mes nerfs, où alors il veut m'effrayer pour que je succombe. Cela n'arrivera jamais.
Il entre dans la pièce, il a profité d'un moment de diversion de ma part. Il s'approche de moi, il me salue comme on saluerait une princesse. Je lève les yeux au ciel. Ce geste ne lui plait pas. Il s'avance vers moi, et attrape mon menton avec ses doigts. Il appuie fortement sur ma peau, il me fait très mal. Mais, je ne lui ferais pas le plaisir d'exprimer ma douleur et ma peur devant lui. Il abaisse sa tête et pose ses lèvres sur les miennes. Je recule ma tête pour échapper à ce baiser malsain et écoeurant. Il me lance un regard noir assassin. Il tourne la tête vers ma mère. Il la regarde un instant et il se dirige vers elle. Il la gifle plus violemment que la première fois. Je sursaute à cause de son geste. Je suis effrayée par son agressivité. Il me fait très peur. Il sourit sadiquement et me prévient :
"- A chaque fois que tu refuseras un geste que je fais envers toi, notamment t'embrasser, te caresser, c'est ta mère qui subira ma colère.".
Il a complètement perdu l'esprit. Les yeux de ma mère sont suppliants. Il est sadique. Il revient vers moi, attrape mon menton et pose ses lèvres sur les miennes. J'entends les pleurs de ma mère à mes côtés. Je ne réponds pas à son baiser. Il se redresse furieux, et me lance :
"- Tu finiras par me céder quand le visage de ta mère sera déformé par les coups !"
Je vais devenir folle. Il frappe encore une fois ma mère. Sa lèvre saigne. Je baisse la tête, je ne peux plus voir cela. Il revient vers moi, il me fixe.
"- Tu vas être raisonnable, maintenant ?" Il me questionne.
Je hoche affirmativement la tête. Il a gagné, je ferais ce qu'il veut. Il se positionne devant moi, il pose ses lèvres sur les miennes à nouveau et il attend que je réponde à son baiser. J'essaie, mais je ne le peux vraiment pas. Je sais ce qu'il va faire, alors je lui donne un violent coup de pied sur les parties. Mes bras et mon torse sont attachés à la chaise mais pas mes jambes. Cela a été son erreur. Il se plie de douleurs devant moi. Puis après quelques minutes, il se relève et me lance un monumental coup de poing au visage. Je ne l'ai pas vu venir et je suis sonnée. C'est comme si mon cerveau avait bougé de place. Je ne capte plus rien, et les coups qui suivent, j'ai l'impression qu'ils arrivent au ralenti. Je ne ressens que de la douleur partout sur mon corps, je ne peux pas réagir, j'entends au loin, très loin les hurlements de ma mère.
Puis, sans que j'en comprenne la raison, il stoppe. Il tourne la tête vers la porte de la pièce. Il souffle. Il sort. Je sens que je vais m'évanouir. Je vais mal, je ne sens plus mon corps, ma tête. J'ai des nausées. Ma tête tourne. Je ferme les yeux, et puis c'est le néant. Je ne vois plus rien, je perds connaissance.....................
