YUGYEOM :
Je l'ai quittée hier soir, elle dormait paisiblement. Mes sentiments compriment mon estomac et mon cœur est sans dessus, dessous. Je cherche la meilleure méthode pour lui annoncer notre rupture. Je ne peux plus continuer à la voir, à l'aimer sachant que je suis la source de sa souffrance. Même si je sais que cette rupture va me briser le cœur, je n'ai plus le choix. Je m'en veux tellement. Elle sera mieux sans moi. Cependant, je n'arrêterais pas d'assurer sa protection. Son beau-père est tellement atteint psychologiquement, qu'il se prêtre comme une proie facile à toutes les bassesses. Notre garde du corps a été surpris pour ne pas avoir pu réagir. Il est mort aujourd'hui, et cette mort pèse sur ma conscience.
Ce meurtrier a réussi à nous filer entre les doigts. La police a repris cette affaire en main. Je me sens plus rassuré. Mais, la femme que j'aime a encore été battue, et humiliée. Elle s'en remettra physiquement, mais, mentalement ??? Je baisse la tête, je dois lui rendre visite ce matin et mettre fin à notre histoire. J'ai les larmes aux yeux. C'est dur parce que je l'aime sincèrement. Mais, je me hais. Je ne la mérite pas ! Je quitte le dortoir...
J'entre dans le hall de l'hôpital, j'emprunte le couloir de sa chambre. Je m'arrête avant d'entrer. Est-ce que je suis sûr de ce que je veux ? Je pose mon dos contre le mur à côté de sa chambre.
Je ferme les yeux, c'est pénible. Je pose ma main sur mon cœur. Je sais que je vais souffrir, mais je dois le faire, et subir une torture inévitable. Je soupire, et j'ouvre la porte de sa chambre. Elle fixait la plafond, elle tourne la tête vers moi. J'ai envie de pleurer quand je la découvre couverte de bleus, le visage gonflé et marqué. Je me retiens d'éclater en sanglots. C'est toujours très pénible dans mon cœur.
Elle essaie de sourire quand je m'avance vers elle. Ses yeux sont pétillants malgré toute la souffrance qu'elle a subi. Elle s'exprime :
"- Je suis tellement mieux depuis que je sais que tu es prêt de moi !"
Cet aveu me désarme. Je ne dois pas flancher devant mes convictions sous prétexte qu'elle me charme et me déstabilise. Je suis désolé de devoir cassé sa motivation. Je prends sa main dans la mienne. Elle continue à sourire. Je commence :
"- Je me sens responsable de ton état. Si tu en es là, c'est parce que je l'ai provoqué. Il t'utilise pour me narguer. Je pense que pour ton bien et surtout ta santé, il serait préférable que nous rompions !"
Je m'entends lui annoncer cette mauvaise nouvelle, et je ne réalise pas que j'arrive à lui parler de cela. Elle ne s'attendait pas à cela, elle me fixe. Ses yeux commencent à se remplir de larmes. Elle est entrain de comprendre ce que je viens de lui annoncer. Elle pose ses yeux sur moi, et je me sens l'homme le plus méprisable du monde. Comment je peux la faire souffrir à mon tour ?
Elle retire sa main brutalement de la mienne. Je ne la retiens pas, je comprends cette réaction. Elle fixe à nouveau le plafond. Puis elle me confie :
"- J'attendais le moment où tu allais te retirer de ma vie ! J'avoue que cette décision intervient plus tôt que je ne le pensais. Tu me laisses tomber au moment de ma vie où j'ai le plus besoin de toi ! J'aurais dû l'anticiper. J'ai été négligente sur ce point là ! Je ne te retiens pas plus longtemps. Je n'ai pas besoin de ta pitié. Tu peux partir !"
Puis, elle se tourne dans son lit, dos à moi. Je la regarde une dernière fois, et je quitte la pièce. Je pleure toutes les larmes de mon corps. J'ai déclenché cette situation, je dois l'assumer. Elle a plutôt bien réagi. Je m'attendais à des cris, des larmes. Mais, elle m'a vexé quand elle m'a dit qu'elle attendait le moment où j'allais réagir de cette manière. Je soupire. Je regagne le dortoir. Je m'enferme dans ma chambre. Je m'allonge sur mon lit, et je continue à pleurer. Elle va me manquer énormément.
Je suis fatigué, je lui ai expliqué brièvement les raisons de notre rupture. Elle va rester sur une mauvaise raison pour notre rupture. De toute manière qu'elle en connaisse la réelle cause, cela ne changera rien au résultat. Je vais laisser courir. Je vais reprendre ma vie d'avant.
Je finis par m'endormir épuisé par toutes ces larmes que j'ai versées. Ma Sae Jin ! Mon cœur sanglote quand je pense à elle. Je ne sais plus si j'ai pris la bonne décision. Elle ne me reprochait rien ! Ai-je eu tort ? Je souffre tellement ! Je prends mon téléphone, je résiste à une envie de l'appeler. Je devrais supprimer son numéro ! Avec le temps j'arriverais à surmonter ma douleur. Et elle également ! Je ne me comprends pas toujours dans mes actes, et aujourd'hui est un jour où je doute de moi. Je soupire, mon estomac se resserre.
JB entre dans la chambre. Il s'arrête net quand il me découvre anéanti sur mon lit. Il s'approche de moi. Et m'attaque :
"- Mais qu'est -ce qui t'a pris de rompre avec Sae Jin ?"
"- Ah, je vois que les nouvelles vont vite ! Je ne pouvais pas me regarder en face parce que elle a subi à cause de moi !" Je lui explique.
Il hoche la tête de gauche à droite. Il ne me comprends pas :
"- Tu as mal agi ! Tu l'as laissée tomber au moment où elle avait le plus besoin de toi !"
Son ton est accusateur. Et je lui explique :
"- Je sais ce que j'ai fait. Je ne suis pas très à l'aise avec cela. Mais, c'est fait ! Si je le regrette, je le sais que je vais le regretter, ce sera mieux que de savoir qu'elle est en danger constant à cause de moi ! J'ai choisi ! "
"- Parce que tu crois que cela l'empêchera d'être en danger ! Son beau-père est toujours en liberté ! Que tu ne sois plus avec elle cela change quoi, d'après toi ! S'il a idée de la maltraiter, il le fera, mais tu ne seras plus là pour la protéger !" Il enchaîne.
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Selon moi, JB a raison et Yugyeom a tort ! Et vous, qu'en pensez-vous ?
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Es-tu prête à m'aimer ? // Yugyeom tome 4 vie de groupe GOT7
FanfictionTome 4. J'ai rencontré Sae Jin, chez Bambam la première fois. Depuis nous nous sommes revus à plusieurs reprises puisqu'elle est la mère biologique de la petite fille que Bambam et Boo Ja ont adoptée. Elle est jeune, elle a déjà un passé. Elle est t...