Chapitre 20

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Le froid, la peur, la soif, la faim, voilà ma lutte quotidienne...

Survivre est devenu ma seule obsession. Ce seul mot résonne en boucle dans ma tête.

Je suis engourdie par le froid. Ma cheville est meutrit par le fer. Des echymoses recouvrent mes avant bras. Il ne me reste plus aucun souvenir de mon agression. Tout est flou et brouiller.

Toutes mes pensées sont dirigé vers Alan et Will. Comment vont-ils? Que font-ils pour me retrouver? Est ce que au moins ils le cherchent ? Et surtout comment va Sacha? Comment a-t-il pris ma disparition?

Toutes ces questions m'obsèdent. J'ignore toujours où je me trouve ou même qui m'a enlevé. Dans les premiers temps j'étais apeurée, angoissée, et paniquée. Je me souviens avoir frappé et griffé la porte à m'en faire saigner les doigts. J'ai pleuré de longues heures. Mais je me souviens que la première chose que j'ai remarqué était l'état de la pièce. Elle est insalubre. Les murs sont noirs de moisissures, l'air est humide, et l'air extérieur rentre. 

Soudain, j'entends des clés dans la serrure. Mon angoisse s'intensifie. Un homme d'une trentaine d'année entre dans la pièce. Il a une barbe de trois jours et des cheveux en batailles. Sans prononcer un mot, il s'approche de moi et m'enlève la chaine a mon pied. 

Ne sachant pas quoi faire, j'attends. Au bout de quelques minutes, il me prends sous le bras et me lève. Contre mon gré je le suis dans un long couloir austère et sombre. Ce décors me rappelle quelque chose. Quoi? Je ne sais pas. Un temps après nous arrivons dans une petite pièce sombre et sans mobilier. L'homme me regarde et prononce:

" Déshabille-toi."

Cette phrase me choque. Pourquoi veut-il que je fasse ça? Que va-t-il faire? Je le regarde étonnée, puis il réitère sa demande d'un ton plus agressif et sévère.

" Déshabille-toi ou s'est moi qui le fait."

Apeurée par ses paroles je m'execute. Tel un robot j'ôte mes vêtements, sous l'oeil avisé de mon ravisseurs. Ne comprenant pas pourquoi je dois subir cela.

Une fois en sous vêtements, l'homme me dévisage longuement. Un malaise s'empare alors de moi. Je tente de couvrir mon corps de mes mains. Je me sens souillée. Il me murmure alors :

" Tout..."

Je met un temps infini avant d'ôter les seuls vêtements qu'il me reste. J'ai envie de pleurer, de hurler.

Après de longues et interminable minutes il s'approche de moi et me tends de nouveaux vêtements. Enfin, un long tee-shirt qui m'arrive a mi cuisse. Puis il me saisi l'avant bras et m'entraîne dans le couloir.

Nous arrivons dans une nouvelle pièce cette fois ci bien plus...étrange.

Des chaînes pendent au milieu de la pièce. Il fait très sombre seul un mince faisceau de lumière traverse l'obscurité.

Ce n'est que lorsque deux nouveaux hommes arrivent dans la pièce, que je comprends ce qu'il vont faire. Je commence par reculer lentement, puis de plus en plus vite.

Les trois hommes me saisissent par le bras. Je me débats et hurle:

" Non! Non! Laisse moi! Lâchez moi!

L'un d'eux me gifle si violemment que cela me sonne. Ils me traînent jusqu'aux chaînes où ils m'attachent.

Je tente de résister mais en vain. Soudain je remarque la caméra dans le coin de la pièce. A cet instant tout les scénarios les plus horrible me passe par la tête. Que va-t-il m'arriver ? Que va-t-il m'arriver!

Plusieurs longues minutes s'écoulent avant que mon cauchemar commence.

Un homme s'approche de moi et me caresse le visage de sa main ganté. Je détourne la tête mais il continue, puis vient le premier coup, aux côtes. Une douleur irradie alors mon flanc droit.

Le même homme prononce d'un accent bien particulier:

" Vous n'auriez jamais dû vous mêlée de cette histoire..."

Un deuxième coup s'abat puis un troisième puis un quatrième. Des larmes glissent le long de mes joues.

" Bien, Nadia. Dîtes nous qui nous connait.

Avec difficulté je prononce:

- Toutes les polices de l'état.

Un rire étouffé s'échappe de sa bouche.

- Nous allons voir qui de nous deux craquera en premier. "

Un nouveau coup s'abat cette fois ci sur le côté gauche. Et comme précédemment ils s'enchaînent, encore plus violemment.

" Vous ne voudriez pas que nous nous en prenions a votre fils, Sacha.

Une rage folle s'empare de moi.

- Laissé mon fils en dehors de ça...

- Sinon quoi? Il n'y a qu'une seule solution a tout ça. Dîtes moi ce que vous savez.

Je lui crache au visage, et lui sourit d'un air méprisant. Je sais a cet instant que je vais regretter mon geste, mais je m'en moque.

Il prend alors la barre de fer et commence à me frappé aux niveaux des côtes. Brusquement une douleur pire que toutes celles que j'ai pu ressentir auparavant, m'irradie tout le flanc gauche et m'arrache un hurlement.

Je comprends alors qu'il vient de me casser une ou trois côtes.

La douleur est telle que je sombre dans l'inconscient...

Oubliées ( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant