Chapitre 24

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Alan... Sacha...Will...
Alan... Sacha...Will...
Alan... Sacha...Will...

Souviens toi Nadia.
Souviens toi Nadia.

Combien de jours déjà ? Dix, peut être quarante ? Qui peut me le dire, hein? Peut être qu'il m'ont oublié ? Peut être qu'il ne me cherchent pas ? Non je dois garder espoir

Garde espoir...
Garde espoir...

Un bruit ? Non, non, non c'est ton imagination, ou peut être que c'est vrai ? Ou alors tu deviens folle?

Respire...
Respire...
Respire!

Une lumière apparaît dans l'obscurité dévorante de la pièce. Des ombres se dessinent dans l'halo.

Ils s'approchent, tapotent du bout de leurs doigts le grillage comme a leur habitude.

La peur.
Nous avons toutes peur.

Les cages s'ouvrent, blotties les unes contre les autres nous ne bougeons pas.

Patience...
Patience...

L'homme dépose quelques choses puis referme. Ils rejoins ces acolytes.

L'obscurité
De nouveau l'obscurité.

Et une seconde plus tard des cris, des pleurs, des plaintes.

Nous nous battons toutes. Celle qui gagne un morceau ajoute quelques jours de plus a sa vie dans ces cages.

Survivre
Combattre pour survivre.

Des ongles s'enfoncent profondément dans ma chair. Je tire des cheveux, je griffes à mon tour...

Gagnée
J'ai gagné...
J'ai un morceau...

Je pars me réfugier dans un coin de l'étroite cage. Comme une sauvage. Je ne suis plus humaine. Nous ne sommes plus humaine.

Le silence.
Le calme.
Tout est... paisible

La douleur irradie mon bras. Mais j'ai l'habitude, ce n'est rien. Demain ou peut être dans un long moment nous devrons recommencé cette lutte.

Des animaux,
Voilà ce que nous sommes devenus, des animaux.
Nous nous battons pour avoir un morceau de nourriture.

Mes yeux se ferment lentement, bientôt je sens mes sœurs d'infortune se coller a moi.

Amour ?
Compassion ?
Non, juste un besoin naturel.
Sentir quelqu'un a ses côtés, sentir la chaleur d'une présence.

La lumière nous réveilles toutes. Déjà? Depuis le mon arrivée dans cette cave, la notion du temps m'échappe... J'ignore quel jour nous sommes, qu'elle heure il est.

Les hommes s'approchent tapotent de nouveau contre les grilles. Ils ouvrent les cages. Je suis prête à recommencer. J'ai tellement faim que je suis prête à tout pour manger.

" Dehors.

Des exclamations de surprise s'élèvent dans la pièce. Pourquoi veut il qu'on sorte? Que vont-ils nous faire ?

" J'ai dit DEHORS !! "

Nous sommes toutes appeurée, fragile, et faible...

Voilà ce que nous sommes. Des corps sans âme ni esprit. Nos corps ne nous appartiennent plus. Marcher est devenu vraiment difficile. Plusieurs trébuchent.

Nous rejoignons la porte, traversont une pièce, et gravissons un escalier.

Le soleil ?
Le ciel?
Non. Une autre pièce sombre.

" Alors écoutez moi bien les filles... Vous allez vous faire belles. Des personnes importante viennent vous voir aujourd'hui.'' nous murmure l'homme en caressant le visage de plusieurs filles.

Nous sommes poussé à vingt dans une pièce. Nous nous avançons sur le carrelage, ignorant ce qu'il va nous arrivée.

Des douches? Non. Des sceaux d'eau aligné les un a côté des autres.
Deux voire trois par filles. Un homme est posté devant la porte, il nous observe d'un œil malsain. Chacune de nous commencent à enlever leur vêtements sans rechigner.

Lorsque l'eau coulent sur nos corps meurtris, c'est un pur bonheur. C'est la première fois depuis très longtemps que ça n'est pas arrivé.

En ce qui me paraît une fraction de seconde nous sommes vivement invités à sortir de la pièce. Et d'autres filles prennent places.

De nouveau l'attente.
Patience

Nous sommes toutes aligné dans un...salon. Nous attendons. Quoi? Nous l'ignorons.

Une porte s'ouvrent sur environ une quinzaine d'hommes très élégant et plutôt âgé.

" Messieurs. Bienvenue. Vous connaissez le principe. Alors choisissez. "

Nous restons toutes immobile
Parfaitement immobile

Personne ne bougent lorsque les hommes passent devant nous, nous fixent, et mnous étudient.

Nous attendons encore longtemps avant qu'ils ne s'éloignent pour discuter.

Après ce qui me paraît une éternité les hommes commencent à montrer du doigt une à une les filles qui s'avancent sans broncher.

Une peur plus grande naît en nous
A cela s'ajoute l'angoisse.

Soudain un homme bien portant d'une soixantaine d'années passé, aux cheveux grisonnants, et aux visage peut amical me montre.

J'hésite, mais mon regard croise celui de mon tortionnaire. L'hésitation disparaît soudainement. Par peur des représailles, je rejoins le vieille homme.

Alors que je m'avance, J'entends de la part de mon ravisseur une phrase a l'intention de

" Femmes enceintes...une fille... à nous.. garçon garder."






Oubliées ( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant