Chapitre 23

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" Ici Law. Au rapport.

- Rien de notre côté pour le moment. Annonce Luc via le talkie

- RAS aussi chez nous. Complète Vince

- Bien, au moindre mouvement je veux être averti."

Après avoir éteint la radio je reste pensif, fixant l'horizon à la recherche d'une réponse.

"Tu penses qu'elle est venue ici? Prononce mon collègue

- Pour l'instant c'est la seule piste solide que nous ayons depuis sa disparition. Donc je m'y accroche, c'est ce qui me permet de tenir. Répondis-je 

Alan baisse les yeux, je remarque qu'il tient un objet (média) dans ses mains. Attendant de voir la suite, je ne dis mots. 

- Elle me l'as offert, pour notre premier anniversaire de mariage. C'était... elle disait que cela nous représentaient, que malgré nos différences nous nous complétions, que c'est pour cela que nous nous sommes rencontrés. Elle disait que c'est qui faisait notre force. Eh c'est seulement après la mort de Océane que j'ai réellement compris le sens de sa phrase. "

C'est avec attention que j'écoute la confession de Alan. J'ignore tout de la réponse à lui fournir. Y en a-t-il au moins une? 

"Chef, mouvement suspect au sud est du bâtiment. Deux hommes en noir sortent d'un van. 

- Ne faîtes rien, attendez. 

- Que ce passe-t-il? 

- Nous n'avons plus de visuel. Je répète nous n'avons plus de visuel. 

- Intervention, allez. "

Je prépare mon arme et descend du véhicule

Avec prudence nous nous avançons dans la rue jusqu'à atteindre le bâtiment, où nous retrouvons le reste de l'équipe.

D'une main méfiante, Kate ouvre la porte. Nous entrons un a un et nous dispersons pour couvrir plus de terrains.

Il s'agit d'un vieil entrepôt a l'abandon, le sol est jonché de feuilles mortes et les murs griffonner de graffitis diverses. La cachette par excellence pour les junkies et les hors la loi. Pensé je.

Le rez de chaussée n'est qu'une vaste pièce vide, séparé ça et là de colonne en béton.

Alors que je m'apprête à continuer mon inspection, des voix ce font entendre. Mon regard croise celui de Alan, et nous nous comprenons.

Je gravis les escaliers mon coéquipier derrière moi. Nous arrivons dans un grand corridors tout aussi insalubre, nous suivons les voix pour trouver leurs origines.

Nous traversons le couloir, jusqu'à atteindre une porte. Je me positionne à couvert et alors que je m'apprête à ouvrir la porte, Alan me montre sa désapprobation. Très vite je comprends pourquoi, je me concentre sur les voix et parviens à discerner des bribes de conversation.

" Le boss...nettoyer ça avant...

- Cette flic... poser problème...buisness

- C'est une dure... résistera pas longtemps..."

A l'entente de ces mots mon sang ne fait qu'un tour. Délicatement j'ouvre la porte et vois deux hommes s'affairer autour d'une table. Le premier est de taille moyenne et n'as quasiment pas de cheveux. Le deuxième, quant à lui, est plutôt grand et costaud, une queue de cheval orne son crâne .

Après avoir avisé Alan nous entrons dans la pièce et nous signalons :

" Police de Los Angeles, les mains en l'air !"

Oubliées ( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant