Chapitre 13

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" Nous sommes réunis ici en ce jour funeste, pour rendre un dernier hommage à la jeune Océane Lindsky, partie trop tôt. Si quelqu'un souhaite lui dire un dernier au revoir, qu'il approche.

- Moi... Océane était comme tout les enfants de son âge, aimable et appréciée de tous. Son absence se fera ressentir. J'adresse mes plus sincères condoléances à ses parents...."

"Ma fille était... Elle était tout ce que j'avais de plus précieux au monde. Le jour où elle a disparue j'ai cru mourir. Pendant des semaines, des mois, des années je sortais tous les jours pour placardé des affiches d'elle dans la ville, dans l'espoir qu'un jour quelqu'un me l'a ramène. Mais un jour ma mère est morte et j'ai dû m'occuper de mon père. Même à ce moment là je n'es jamais cessé de croire à son retour. Elle reviendra me disais je. Et vous voilà onze ans plus tard, assis dans mon salon à m'annoncer ce que je redoutais.

- Madame Paul nous vous présentons nos sincères condoléances. Je sais que les mots ne peuvent soulagée votre peine.

- Je vous remercie. Nous sourit-elle

- Nous avons des raisons de croire que votre fille pourrait avoir un lien avec d'autre éléments de notre enquête. Sauriez vous quelques choses qui pourraient nous aider ? Aviez vous des ennemis qui auraient pu s'en prendre a Méline pour une quelconque raison ?

- Hum...Malheureusement je crois bien que non.

- Bien ce n'est pas grave. Dans ce cas serait-t-il possible de voir sa chambre ?

La vieille femme relève les yeux vers nous. Son regard semble vide. Elle triture quelques instants sa tasse avant de reprendre.

- Bien sûr. Mais je ne pense pas que vous trouverez quelque chose."

Lentement elle se lève et nous mène difficilement à l'étage. Une atmosphère étrange flotte dans la maison. Les murs de l'habitat semble chargé d'émotions diverse.

Lors de notre ascension, quelques marches grincent sous nos pieds.

La dame s'avance jusque vers une porte et l'ouvre devant nous. Un petit couinement s'en échappe.

Nous la remercions et pénétrons dans la pièce. Une impression de déjà vu me saisi alors. La chambre paraît être figée dans le temps.

Quelques mètres après notre entrée, les barreaux du lit apparaissent sur notre droite. Un lapin est posé sur la couverture rose pâle et semble attendre le retour de sa propriétaire.

Mon regard se pose sur le bureau de bois, du bout des doigts je l'effleure et enlève ainsi la fine pellicule de poussière présente.

Tout me paraît si calme, si apaisant. Comme si cette pièce avait été épargné du temps.

Mon regard se balade sur le bleu pastel de la tapisserie où sont dessinés aux hasard des petits personnages.

Face à moi une grande fenêtre protégé par un rideau blanc qui laisse passée un doux rayon de soleil. Sous la partie légèrement mansardée de la pièce, une banquette est érigée. Une rangée de peluches y reposent. À côté de l'assise un coffre de jouet est posé.

Cette pièce est un véritable sanctuaire pensé je. Tout est resté intact.

Mon attention est attirée par un cadre photo dressé sur la table de nuit. Je le saisi et essuie la poussière du bout de mon pouce.

On y voit deux jeunes fillettes, l'une que je suppose être Méline en compagnie d'une autre petite fille du même âge ou peut-être plus âgée. De long cheveux châtains ondulé tombent sur les épaules de la deuxième, toutes deux se tiennent par la main et marche vers l'appareil.

J'ignore ce qui me pousse à emporter ce cadre. Mais à cet instant, il semble important.

Je laisse Alan seul dans la chambre tandis que je rejoins Madame Paul en bas.

Assise dans son fauteuil, elle contemple le vide.

"Pardonnez-moi Katherine, mais puis je vous poser une question .

- Qui a-t-il ? Demande la dame

- Pouvez vous me dire qui se trouve à côté de Méline sur cette photo s'il vous plaît.

De ses mains tremblante elle saisi le cadre et le regarde. Un sourire se dessine sur son visage.

- Oh... Je me souviens de ce jour. Mon mari et moi avions emménager dans le quartier deux mois auparavant. Méline devait avoir...six ans sur cette photo, après une pause la vieille femme pose son doigts sur la fille inconnu et prononce, Ashley, Ashley Hope je crois que c'était son nom. Ses parents étaient des gens fort aimable. Cette photo à été prise le jour des cinq ans de Ashley. Un ans avant que ses parents ne perdent la vie dans un terrible accident de la route.

Je me souviens encore du jour où cet homme, certainement un oncle, est venu habiter avec la jeune Ashley. Trois ans plus tard ils sont partis  Depuis ce jour je ne l'ai jamais revu. J'espère pour elle qu'elle n'a pas fini comme ma pauvre Méline."

Je reprends le cadre et examine de plus près Ashley. Peu à peu j'y reconnais des traits qui me semblent familiers...

Oubliées ( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant