34. Love outta me

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-Que voulez-vous?

Je me retournai surprise. Samuel s'adressait à elle avec tellement d'impertinence. Etait-il conscient du danger probable?

- Mmmh Alpha alpha...

Elle chantonnait, secouant doucement la tête.

- Ne sois pas si insolent ou nous pourrions être moins cléments.

- Nous? Dis-je la voix cassée, brisant enfin mon mutisme.

Elle rigola. Puis me fit un sourire terrifiant, du type Joker.  

- Evidemment humaine... Penses-tu que votre relation n'aurait réveillé qu'un seul esprit de la ville?

Un bruit de tonnerre retentit. Tous les invités levèrent la tête par réflexe mais il n'eut aucun éclair.

La scène devenait de plus en plus inquiétante. Mais, ma terreur atteint son apothéose lorsque les lumières s'éteignirent brusquement.

Seule la lune et les lumières des autres maisons nous permettait de discerner notre environnement.

Paniquée, je cherchais la main de Samuel. L'ayant atteint, il la glissa sur ma taille et caressa doucement ma hanche pour me calmer.

Mais ce n'était pas la peine. J'étais dans un état de panique sans nom.

Nous n'avions aucune idée de ce qu'il allait se passer. Comment Samuel pouvait garder son calme??

Une seconde lumière blanche explosa. Moins forte que la précédente, Samuel et moi ne firent pas rejetés en arrière.

Les yeux plissés, je discernais deux silhouettes qui avançaient vers nous.

- Les choses sérieuses commencent enfin, commenta la femme.

Distinguant de plus en plus les deux individus, je constatais avec horreur qu'eux non plus n'étaient pas humains. Samuel souffla et dit:

- Putain de merde.

J'étouffai un cri. Il y avait une deuxième femme, je crois plus terrifiante que la première. Les yeux complètement noirs, sans aucune nuance de blanc, des cernes et des paupières noires comme si son visage commençait à se décomposer.

Le pire était les pattes d'araignées qui sortaient de son visage par le biais d'immenses plaies ouvertes.

J'aurais voulu que la lumière blanche se soit éteinte, de façon à ne jamais avoir eu à regarder ce monstre.

Le deuxième individu me faisait moins peur mais restait tout de même très angoissant. C'était une sorte de chat dans un corps d'humain. D'énormes moustaches étaient placées sur le côté de sa bouche. Ses grands yeux jaunes n'étaient définissable par aucun adjectif.

Qu'avons nous fait pour se retrouver dans un pétrin pareil?

- Samuel, tu sais ce qui se passe?? Chuchotai-je.

- Je ne sais pas... Ce que tu attendais peut être?

- Quoi! M'indignai-je la voix brisée.

- Provoquer les esprits? Ca te dit quelque chose, je crois. Ils viennent pour nous ce soir! Dit-il en perdant son calme. Regarde autour de toi, continua-t il, les autres ont disparus!!

Tournant sur moi-même, je distinguais avec horreur qu'il avait raison. Tous les invités et même la meute étaient introuvables.

Où étaient-ils bon sang!?

Les loups de ThiercelieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant