Chapitre 15

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Joyeuse (non)-St -Valentin (dédicace aux célibataires)
Enjoy !

Adèle et moi arrêtons de nous embrasser juste le temps de grimper les quelques branches qui nous séparent de la cabane. La pluie continue de tomber de plus belle. Nous sommes trempées.

Arrivés en haut, nous reprenons notre baiser essoufflé jusqu'à tomber toutes les deux à la renverse sur le canapé, hilares.

Adèle, allongée contre moi, dégage une mèche de cheveux mouillés collée à mon visage puis sa main descend le long de mon cou humide jusqu'à trouver la bretelle de mon maillot de bain.

- Et maintenant ? souffle-t-elle en jouant avec.

Pour toute réponse, je l'embrasse avec passion. Nos langues se taquinent tandis que mes mains explorent son ventre nu sous son t-shirt imbibé d'eau.
Je frémis lorsque je sens sa main défaire le noeud de mon haut de maillot. La boule au creux de mon bas-ventre ne tarde pas à refaire surface. Je ne contrôle plus rien, à bout de souffle, mes mains se posent sur la cambrure de son dos tandis qu'Adèle vient de positionner au dessus de moi sans cesser de m'embrasser.

Ses lèvres abandonnent les miennes pour démarrer une descente lente le long de mon cou avant de remonter. Elle m'embrasse à nouveau tandis que ses mains explorent ma poitrine. Je comprends qu'elle attend mon feu vert que je ne tarder pas à lui donner en appuyant légèrement sur sa tête. Elle comprend le message; ses lèvres descendent de nouveau et continuent leur course jusqu'à ma poitrine, à présent découverte. Je me mords la lèvre pour étouffer mon gémissent lorsque ses lèvres se posent sur mon sein. Instinctivement, je décolle mes jambes pour venir les enrouler autour de sa taille.

Elle continue sa lente torture en déposant des baisers le long de mon ventre. Je dépose mes mains sur son visage pour la ramener près de moi et pouvoir l'embrasser à nouveau. Simultanément, j'en profiter pour tirer sur son t-shirt, elle lève les bras pour m'aider. Assise sur moi, je me retrouve face à sa poitrine nue que je contemple un instant. Je la contourne volontairement pour venir embrasser chaque bleu, chaque cicatrice qu'elle possède sur le torse. Lorsque je finis par timidement poser ma bouche à la naissance de ses seins je la vois rejeter la tête en arrière, les paupières mi-closes, la bouche entre-ouverte.

Comme ce matin dans sa chambre, elle commence à onduler le bassin, plus intensément cette fois. Le désir s'empare de moi de plus en plus fort. Cette fille me rend dingue.

- Tu vas avoir ma peau, murmuré-je contre ses lèvres entre deux baisers.

Elle laisse échapper un petit rire. Je dépose mes mains sur ses hanches pour accompagner leur mouvement, qui deviennent de plus en plus intenses.

- Adèle je...

Elle m'embrasse à nouveau et accentue ses va-et-viens circulaires. S'en est trop. La boule explose au creux de mon bas ventre, je pousse un faible gémissement.

- Ce n'est que le début, chuchote-t-elle avec un sourire tandis qu'un coup de tonnerre raisonne au loin.

Je tire sur son short tout en essayant d'attraper sa lèvre inférieur avec la bouche. Bientôt, nous nous retrouvons toutes les deux seulement vêtues de notre bas de maillot de bain.

J'ignore comment nous nous sommes retrouvées dans cette position mais nous sommes assises face à face, les jambes entremêlées. Je peux sentir la chaleur de son corps à travers les deux couches de tissu qui nos séparent. Nous commençons à bouger l'une contre l'autre, la bouche entre-ouverte, soufflant de plaisir. Une nouvelle fièvre s'empare de moi. J'accélère le mouvement de mon bassin tandis que le désir s'accentue encore et encore.

Je
vais
exploser.

Adèle semble dans le même cas puisque nous poussons un gémissement en cœur.

Je me redresse pour l'embrasser à nouveau pendant que mes doigts effleurent le bout de ses seins. Lentement, sa main descend jusqu'à ma culotte. Elle s'arrête à l'entrée du tissu et cherche mon regard. Je me contente de fermer les paupières en me mordant la lèvre. Ses doigts me caressent d'abord à travers le tissu avant de ses glisser pour venir titiller mon clitoris. Je pousse un gémissement de plaisir.

Ses doigts entament des petits cercles dont la cadence s'accélère petit à petit. Je me cramponne à ses cuisses, le souffle coupé.
Lentement, ils descendent jusqu'à mon vagin dans lequel elle fait glisser un doigt qu'elle retire lentement avant de l'enfoncer à nouveau.

Je pousse un cri étouffé, partagée entre plaisir et douleur.

- Ça va ? murmure-t-elle, préoccupée.

- Oui, ne t'arrête pas, soufflé-je contre son cou.

Elle prend mon menton de sa main libre et m'attire contre elle pour m'embrasser à nouveau.

Je descends à mon tour sur son intimité, son ventre se déformant quand je l'effleure du bout des doigts. Je glisse ma main sous son maillot et caresse son clitoris avec mon pouce. Elle gémit contre ma bouche. La douleur est maintenant devenue négligeable à côté du plaisir que ça procure.

Mes doigts s'attardent sur son clitoris, n'osant pas aller plus loin. Adèle semble le remarquer et prend délitement ma main pour la guider. Elle prend l'un de mes doigts et le guide jusqu'à l'entrée de son vagin. Elle pousse un cri étouffé de plaisir quand je m'exécute. Une fois que je suis plus à l'aise, j'entreprend d'accélérer le rythme de mes va-et-viens. Elle m'imite et jouissons à l'unisson quelques secondes plus tard.

Adèle s'allonge sur moi pour reprendre son souffle. J'expire profondément.

Wow.

Je ne savais qu'on pouvait ressentir un tel plaisir. Je n'aurais même pas pu imaginer un dixième de la sensation que ça procure.

Mes mains viennent se poser à la naissance de son dos sur lequel je trace des petits cercles. Je la sens frissonner. Dans le doute, j'attrape une couverture et la ramène sur nos deux corps nus.

- C'était la première fois ? demande-t-elle au creux de mon cou.

J'hoche la tête en ramenant la couverture jusqu'à son épaule.

Je ne lui retourne pas la question , elle avait l'air bien plus à l'aise que moi donc je me doute que ce n'était pas une première pour elle. Je ne veux pas savoir, je veux simplement profiter d'elle et des quelques heures qu'il nous reste avant mon départ. Le train est programmé pour 10 heures.

- Thaïs ?

- Mhh ?

- On peut passer la nuit ici ?

Ma grand-mère sait que je suis avec Adèle, elle ne m'en voudra pas si je ne dors pas à la maison.

- Et ton père ?

- Je croise les doigts pour qu'il ne remarque pas mon absence, je sais qu'ils vont rentrer tard.

- Tu es sûre ? C'est pas un peu risqué ?

- Je prends le risque.

Je soupire. Têtue comme elle est, il serait impossible de la faire changer d'avis et puis l'idée de passer une nuit entière avec elle me réjouit.

- D'accord, soufflé-je dans ses cheveux.

Un nouveau coup de tonnerre retentit par dessus le bruit de la pluie qui s'écrase contre les planches. Je frémis.

- Tu as froid ? demande-t-elle en remontant la couverture sur mes épaules.

- Non c'est bon. J'adore l'orage.

- Moi aussi, souffle-t-elle.

Je la sens sourire dans mon cou. Je n'ai pas envie de m'endormir, je sais qu'au réveil, je devrai la quitter et cette perspective me brise le cœur.

Comme si elle avait entendu mes pensées, elle remonte le long de mon cou et revient m'embrasser. Cette fois-ci, c'est moi qui passe au dessus d'elle. La fièvre réapparaît quand elle s'empare de mes fesses.

Le peu de vêtements qu'il nous restait ne tarde pas à voler à l'autre bout de la pièce tandis que nous recommençons, avec plus de confiance cette fois-ci.

Breathe [gxg]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant