2. Cognard contre bois.

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L'effervescence des élèves de Poudlard était habituelle lors des matchs. Les encouragements ou sifflements créaient un brouhaha que certains appréciaient, que d'autres méprisaient.
Serdaigle comme Poufsouffle avaient sortis leurs plus belles écharpes ou bonnets, banderoles et pancartes. Tout était bon pour supporter leur équipe. Chacun attendait avec hâte l'arrivées des joueurs sur le terrain.
Le ciel était plutôt ensoleillé ce jour là, le soleil brillait.
Beaucoup de serdaigle disait que ce temps ne leur était pas favorable. Le ciel était d'un bleu trop clair, différent de celui ornant leur maison. Une simple croyance qui effrayait pourtant beaucoup de supporters.
Les serdaigle, selon le souhait de leur préfète, s'étaient disposés tout autour de terrain. Près des serpentard, des poufsouffle ainsi que des griffondor. Elle avait clamé que lorsque leur attrapeur brandirait le vif d'or ou que le temps serait arrêté, il fallait que chaque personne sache et entende que Serdaigle avait gagné.
La préfète en question était entourée de serpentard par vingtaine. Elle apercevait avec difficulté sa grande sœur plus loin. Étant proche du terrain, sa petite taille l'a dérangé peu. Sa place ne serait pas un réel soucis s'il n'y avait pas Abraxas Malfoy derrière elle, accompagné de Tom Jedusor. Ou plutôt Tom Jedusor accompagné du blond.
Elle n'eut pas le temps de leur consacrer plus d'attention. Les joueurs rentraient à présent sur le terrain.

Le match était serré, que ce soit en fonction des points, ou des deux attrapeurs qui disputaient une course folle en direction du vif d'or. Le cognard virevoltait dans tout les sens, tandis que le souafle disparaissait de bras en bras. La jeune fille de serdaigle gardait les yeux fixés sur son frère qui était poursuiveur. Lui, avec ces deux autres compagnons passaient d'un vitesse fulgurante d'un côté du terrain à l'autre. Aucune chance pour l'équipe de Poufsouffle d'intercepter cette balle qui filait une nouvelle fois vers leurs buts.

— Un nouveau point pour Serdaigle ! Le match est maintenant de 90 à 80 pour les aigles ! Les attrapeurs se disputent toujours le vif d'or dans une course vertigineuse, clama l'animatrice du match, une jeune griffondor.

Lorsqu'elle hurla comme chaque serdaigle au but de son frère, celui la regarda en souriant et la pointant du doigt. Il lui avait à nouveau dédié son but, comme il le faisait habituellement. Cependant, ce qu'elle ne remarqua pas fut le regard et sourire carnassier d'un joueur de Poufsouffle. Chose anormal, mais la défaite imminente de son équipe pouvait faire changer certaine personnes fragiles.
Fragile comparable au bois soutenant le poids du public sur une des hautes tribunes. La défaite fait faire des choses idiotes. Le cognard lancé à présent d'un vitesse folle vers la jeune serdaigle n'atteint pas sa cible. Trop bas, il passa sur les poutres solides il fut un temps. Il n'en brisa que quelques unes avant de repartir de plus belle vers le terrain. Deux ou trois poutres brisés, le directeur clama qu'il n'y avait pas à s'inquiéter.
Pourtant sous ses pieds, elle sentait un léger tremblement qui s'accentuait au fils de secondes. Elle aurait voulu prévenir quelqu'un mais un énième but de son équipe fit sauter ces camarades avec elle sur cette tribune.
Cette tribune qui s'effondra, uniquement sous ses pieds.
La seule chose qu'elle sentit fut la main qui la retenait de certainement finir avec un trou béant au ventre rempli par une poutre brisé en deux. Une main qui l'a maintenu en vie le temps infime que son frère eut à traverser le terrain. Lorsqu'elle releva les yeux, elle aperçut ceux du vil préfet de serpentard.
Même à présent, sur le balais de son frère qui l'a déposé sur le sol. Son cœur battait toujours aussi vite, dans sa poitrine, dans sa tête. Partout dans son corps, elle sentait les battements insupportables de cet organe. La pression, la peur ou le stress, elle ne su pas pourquoi exactement mais le paysage devint noir. Elle s'évanouit.

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Lorsque les gens se demandaient pourquoi Tom Jedusor avait fait preuve d'altruiste en aidant la jeune serdaigle ce qui aurait pu mettre en danger sa propre vie, personne ne trouvait de réponse. Pourtant le serpentard la connaissait. Il n'y avait que cela qui lui faisait être clément avec un être. La redevance, à présent Priscillia Fawley lui devait la vie et rien que cela le rendait fier. Il tenait sa pauvre petite existence entre ses mains et pouvait en faire ce qu'il souhaitait. Il comptait en profiter, il n'était pas idiot.
C'est pourquoi il avait décidé de rester à ces côtés tandis que le match continué durant ce qu'il semblait des heures pour le préfet.

PLUS PUR QUE L'OR | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant