14. Vif vol contre le vent.

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Une tension était en place ce matin là dans la grande salle. Une tension plus qu'agréable et grisante. Elle était signe d'un match de Quidditch très attendu. Les serpentards et les serdaigles étaient sereins. Ils croyaient tous en leurs maisons. Pourtant leur préfet respectif ne semblait pas partager l'engouement de ce match. Priscillia fixait son assiette sans la regarder, elle songeait à Tom, à son frère et Tom. Elle avait plus que besoin de réponse à ses questions. Comment tout cela avait pu échapper à la jeune sorcière ?
Tom, quant à lui, songeait également aux deux Fawley. La révélation du frère la veille avait perturbé son sommeil et menaçait de perturber toute sa journée également. Le serpentard se dit soudainement que ne pas avoir de famille l'empêchait au moins d'avoir une famille détraquée. Il sourit à cette idée.

— Tom, j'espère que c'est notre victoire imminente qui te fait sourire ! s'exclama Abraxas Malfoy d'un ton enjoué.

Le concerné releva la tête vers son interlocuteur en se disant qu'il était un réel bon acteur. Il y a moins de 12h, il était recroquevillé sous son sort de torture et à présent il affichait le sourire béat d'un vainqueur. Un vrai Malfoy.

— A vrai dire, je n'en ai toujours rien à faire de ce sport mais tachez de gagner, il est hors de question qu'on perde contre ces idiots de serdaigles.

La conversation était à présent lancé, Abraxas et les autres joueurs de l'équipe ne cessait de déblatérer sur une stratégie peaufinée jusqu'à la perfection. Tom avait, lui, cesser d'écouter leur conversation à la mention du mot "cognard". Il n'y avait aucun doute, ce sport l'ennuyait plus que tout autre chose, même les cours de Dumbledore était une parti de plaisir à côté.
Ce n'est que lorsque tout le monde autour de lui commença à s'agiter que Tom comprit que le match était pour bientôt. Il se leva alors d'un pas lasse pour suivre ses camarades.

Pourtant ses yeux ne purent s'empêcher de chercher son aigle préféré. Une fois trouvé, sa vue arracha un sourire à Tom. Elle était à quelques mètres devant lui, seule à son grand étonnement. A son habitude, avant un match comme cela, elle était avec son équipe à les motiver d'arrache-pied. Une vraie leader.
Mais ce jour là, Priscillia marchait lourdement, ses jambes semblaient peser le triple de son poids. Les questions fusaient tellement dans son esprit. Le manque de réponse flagrante l'alourdissait trop.

C'est alors qu'elle se torturait toujours plus, qu'une main vint tapoter son épaule et qu'une voix aussi douce que rauque s'installa dans ses oreilles.

— Alors, gamine, toujours aussi sûre de la victoire de sa stupide maison ?

Elle n'avait aucun doute sur une chose depuis qu'elle côtoyait Tom. Sa voix était la plus belle chose qu'elle n'avait jamais entendu. Elle lui faisait se dresser tout les poils de son corps et rosirent ses joues si pâles. Elle se ressaisit le plus vite possible, malgré que Tom est déjà remarqué toute sa réaction, et répondu à son pic :

— Bien entendu, on va vous détruire, sans aucun doute. Et dire "ma stupide maison" est presque un oxymore selon moi, avoua-t-elle dans un sourire ironiquement septique.

Tom apprécia de la voir sourire mais ce sourire semblait être aussi faux que tout ceux qu'il faisait à tout le monde tout le temps. Il n'appréciait pas cela. Tout d'abord, de la savoir mal au point de mentir, et qu'elle lui mente à lui. Le jeune serpentard se posta alors devant elle, l'empêchant d'avancer plus. Elle l'interrogea du regard et Tom répliqua alors vivement :

— Je veux savoir ce qu'il te tracasse, et n'essaye pas de me mentir je sais que tu ne vas pas bien, alors dis le moi.

— A une condition, avoua-t-elle avant de continuer avec un sourire, il faut que ta maison gagne contre la mienne. Et si c'est la mienne qui gagne ce qui sera forcément le dénouement, et bien tu seras obligé de répondre à une seule de mes questions.

Le jeune sorcier réfléchit quelques secondes à cet accord, était-il sûr qu'il était bénéfique pour lui ? Selon Abraxas, leur équipe gagnerait à tout les coups et même si ce n'était pas le cas, il finirait par savoir ce qui tracassait Prescillia. C'est pourquoi il tendit sa main en signe d'acceptation. Il se décala ensuite du chemin de la serdaigle pour continuer sa route jusqu'au terrain avec elle.

Priscillia, elle, était ravie d'avoir fait ce pari avec Tom, car même s'il ne le savait pas, elle était sûre de gagner. Si son équipe gagnait et bien elle lui demanderait tout simplement tout ce qu'il s'était passé entre son frère et oui. Et puis si c'était les serpentards qui gagnaient alors lorsqu'elle dirait ce qu'il l'a tracasserait, le sujet évoqué sera Tom et son frère et il était presque sûr que Tom finirait par lui dire des informations. Elle sourit alors sincèrement, une grande hâte grandissait dans son cœur.

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Le match faisait rage devant tous les spectateurs. Certains étaient enragés et d'autres criaient d'une joie sans pareille.
Le score était de 40 à 60 pour les bleus et argent ce qui réchauffait énormément le cœur de leur préfète, elle n'hurlait cependant pas. Étant aux côtés de Tom, elle préférait rester plus silencieuse mais ne manquait pas de s'exalter à chaque but de son équipe.
Tom lui restait malgré tout serein de la victoire de ses camarades. Il chuchota alors à l'oreille de Priscillia :

— Je tiens à t'annoncer que le match s'arrêtera dans moins de 5min.

Cette phrase enragea la serdaigle. Lui qui n'avait posé un œil constamment distrait ou ennuyé, osé tout de même continuer de dénigrer son équipe. Il balayait de la main les points d'avances que possédait les serdaigle pour assurer que le vif d'or serait bientôt dans une main verte. C'était absolument affligeant. Pendant quelques secondes alors, cette voix qu'elle aimait tant devint le son le plus répugnant de cette terre.

— Ça m'étonnerait puisque le vif d'or n'a pas été aperçu depuis le début du match, annonça la noiraude, fière et dure.

— Par vous, oui, mais pas par lui.

Sans qu'elle ne put réellement comprendre le sens de cette phrase, un éclair sembla passer à toute vitesse devant ses yeux. Cet éclair se mouvait dans le stade au couleur qui se trouvait aussi à ses côtés. Abraxas volait à travers les joueurs et le terrain avec un facilité déconcertante. Il semblait comme voir ce que personne ne voyait.
Le volume sonore déjà très fort avait sans doute triplé depuis le déplacement soudain de l'attrapeur.
Celui de serdaigle avait beau chercher partout, il ne voyait rien. Les bleus et argents hurlaient encore et encore plus forts. Ils ne savaient si leur but étaient d'encourager leur coéquipier ou déconcentrer leur adversaire.

D'un seul coup, le cœur de Priscillia descendu dans un pic vertigineux qui accompagnait Abraxas.
C'est alors que le jeune blond brandit dans un sourire béat le vif d'or plus flamboyant que jamais.

— Et cela fait exactement 3min47, gamine.

Elle aurait bien voulu lui arracher sa langue, mais elle ne souhaitait pas rendre plus fade leur prochaine embrassade. Elle avait perdue.

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Elle ne pouvait pas reculer, c'était impensable. Et puis elle sentait son regard brûlant et si froid en même temps sur son corps. Elle ne pouvait donc pas savoir si elle s'embrasait et était frigorifiée. Elle releva alors doucement les yeux vers Tom et clama de sa voix la plus sûre d'elle, même si elle avait plus l'air d'une souris apeuré à cet instant :

— Ce qui me tracasse tant, c'est de savoir que mon frère et toi avaient été amis sans pourtant ne rien savoir de plus.

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Bonjour à touuus, je n'ai absolument aucune excuse pour mon retard si ce n'est une flemme intense car on se rapproche énormément de la fin et je vous avoue que ça me fait un peu mal.

Sinon, avez-vous aimé ce chapitre ?
Il ne sait pas passer grand chose, c'est justement très calme. Mais ce match de Quidditch, des avis ?
Et le pari, quel va être la réaction de Tom après ce sont Priscillia va lui parler ?

Merci d'avoir lu, au revoir.

PLUS PUR QUE L'OR | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant