La chaleur accueillante de Poudlard était une des choses qui manquait le plus à Priscillia durant ses vacances. Mais étrangement, lorsqu'elle pénétra l'enceinte de son école, elle ne ressentit pas cette douceur habituelle. Elle se sentir même mal à l'aise, presque prise au piège dans cet immense endroit. Elle se sentit comme si tout les regards étaient braqués sur elle. Seule et dépourvue de force vitale, elle menaça de s'écrouler sur le sol froid. Pourtant une main gracile la retenue alors. Lorsqu'elle pivota son regard vers cette personne, la jeune sorcière aperçu le dernier être humain qu'elle aurait aimé voir. Elle se redressa et balaya d'un air mauvais la main qui l'avait aidé il y a peu.
Helga ne comprit pas ce geste ni ce regard que son amie lui lançait alors. Elle arborait tout de même ce grand et contagieux sourire qui lui était propre.
— Tout va bien, Pris' ?
La 5ème année revoyait en boucle dans ses pensées cette lettre aux propres acerbes. Et devant elle se tenait une jeune fille au sourire éclatant et aux yeux pétillants. Elle ne comprenait pas, elle n'arrivait pas à lier ces deux personnes. Mais c'était écrit, elle lui avait dit ces mots, balancé ces insultes.
— Comment peux-tu venir me voir après tout ce que tu m'as dis dans ta lettre ? Dis moi, ne suis-je pas qu'une des stupides chiennes de Tom ?
Un voile d'incompréhension passa dans les yeux de la poufsouffle alors que Priscillia renforçait son regard empli de haine.
Elle ne sût quoi répondre alors son amie jugea que leur conversation était terminé.— Maintenant, que cela te gêne ou non, je vais aller m'installer avec des gens qui, eux, m'acceptent et m'aiment réellement.
Alors que son amie, sa meilleure amie lui tournait le dos et avançait loin d'elle. Elle ne comprenait toujours pas la situation dans lequel elle se trouvait à ses dépends. Elle n'avait jamais envoyé aucune lettre. Elle ne s'en serrait jamais pris de la sorte à son amie, à sa sœur. Elle décida de régler cette affaire demain, aucunement prête à laisser tomber cela.
Tandis que la poufsouffle rejoignait sa table les sourcils froncés, Priscillia tentait vainement d'éviter le sujet que son frère et sa sœur s'efforçait pourtant d'amener. Alors que ces aînés eurent finis de raconter leurs vacances, la plus jeune eut une idée de génie. Une discussion qui la sauverait à tout les coups.
— J'ai entendu dire que le prochain match serait contre les serpentards, annonça la noiraude avec un sourire.
Ces paroles eurent alors l'effet escompté. Harry poussa un soupir d'exaltation en assurant qu'ils allaient enfin pouvoir remettre ces idiots de serpents à leur place.
— Ne soyez pas trop sûrs de vous, Abraxas est un très bon attrapeur, avoua Julia, observant la table des verts et argents.
Harry ricana.
— Un bon attrapeur ? Chère sœur, que peux faire un bon attrapeur contre nos trois merveilleux poursuiveurs ! clama le jeune Fawley en les regardant tour à tour.
— Ou alors contre l'unique, le merveilleux, le fantastique et le tout récemment guéri, Matthew Rellnod, notre batteur !
Alors que les serdaigles acclamaient cette annonce qui réchauffait leur cœur et grandissait leur espoir de remporter le tournoi de Quidditch cette année. Ce fut l'année précédente que leur batteur se fit briser très violemment plusieurs côtés, lors d'un match de final contre les serpents. Ce qui leur valut la victoire. Malgré les soins de l'infirmière, Matthew du arrêté le Quidditch durant presque une année entière.
Priscillia appréciait énormément ce garçon. Il était simple et ne se prenait que rarement la tête. C'était un adolescent banal qui se laissait vivre. Il était très agréable de lui parler. Le fait qu'ils soient tout deux de la même année avait aidé à leur amitié, ainsi qu'il soit nommé comme elle préfet de leur maison.
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PLUS PUR QUE L'OR | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙
FanfictionPriscillia Fawley vivait une vie des plus banales au sein de l'école de sorcellerie Poudlard. Elle était préfète de Serdaigle. Ayant des amis qu'elle aimait plus que le ciel aime la terre. Des relations amoureuses et heureuses chaque année, malgré u...