13. Dans la noirceur, se développe la terreur

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Tom souhaitait littéralement se frapper la tête contre tout les murs de Poudlard, toutes les pierres plutôt. Qu'est ce qu'il lui avait pris de dire tout cela à Priscillia, de faire tout cela. La rassurer, s'inquiéter pour son sommeil et puis l'embrasser sur la joue. Le serpentard arriva enfin dans des toilettes quelconque afin de se voir dans un miroir.
Si quelqu'un le croisait, il verrait Tom Elvis Jedusor, un simple mais si brillant élève de Poudlard.
Mais il voulait être tellement plus, être ce que personne a part lui ne serait plus jamais. Le plus grand sorcier de tout les temps. Avec un nom à faire frémir le sang dans les veines de chacun. Une pitié absente de son esprit et une puissance sans égal. Pas un ami protecteur et attentionné du pauvre petit enfant sans défense.

Il se devait d'être un maître, pour tout le monde. Que tout le monde ploie les genoux. Que tout le monde le craigne et l'idolâtre. Même elle. Un maître.

Il quitta l'endroit aussi vite qu'il était arrivé pour rejoindre sa salle commune où il savait que d'autres l'attendaient déjà. Où il arbora un sourire fier devant tout ses fidèles déjà tant prêt à le servir. Il remarqua tout de même qu'Abraxas Malfoy n'était pas présent. Il se décida à régler cette affaire plus tard.

— Mes chers fidèles, je ne vous ai pas trop fait attendre, je l'espère, indiqua sans réellement de remord Tom sous les regards amusés.

Suite à cette indication, leur réunion nocturne débuta. Lors de ce genre de discussion, les mêmes sujets étaient constamment abordés. Les nouvelles personnes sujettes à les rejoindre, l'avenir, les nouveaux projets, les personnes à faire taire.

— Tout se concrétise, je le sens, nous sommes de plus en plus rejoints, lorsque nous quitterons Poudlard, nous pourrons enfin nous développer, changer les choses, vaincre la vermine et pour de bon être les maîtres d'un monde pur.

Cela paraissait n'être qu'une utopie pour beaucoup avant de rencontrer Tom mais à présent ils avaient cette certitude que rien ne pourrait les arrêter. Lorsqu'ils regardaient tous Tom, dans les faibles lumières de leur salle commune, leurs yeux brillaient plus encore que les étoiles. Aucun ne doutait de la personne qu'était Tom, il était leur maître.

— Avant de vous laisser dormir, dites-moi où est Abraxas ?

— Il est sortit peu avant que vous arriviez, maître.

Une voix quelconque avait prononcée cette réponse qui eut pour conséquence de gâcher l'humeur plutôt satisfaite de Tom.
Il quitta alors sa salle commune, sa baguette plus que serrée entre ses doigts. Depuis quelque temps, il sentait le relâchement de son plus fidèle et ancien partisan, il n'aimait aucunement cela. Abraxas était un parti à garder, un Malfoy qui connaît toutes l'aristocratie de sang-purs, qui pourrait le faire connaître partout. Le perdre serait un contretemps trop important.

Tom traversait les couloirs depuis plusieurs minutes déjà sans aucune trace du blonde ce qui l'énervait de plus en plus. Puis au détour d'un couloir, il finit par entendre la voix de son camarade, mais il en dessella une autre au fil des pas qui le rapprochait de son but. Il ralentit lorsqu'il reconnut la voix qui conjurer à Abraxas de "de faire les bons choix". Les Fawley sont vraiment des sangsues, pensa-t-il.
Harry, de son côté, essayait de faire réagir le jeune Malfoy sur la dangerosité de Tom.

Tom arriva enfin assez près d'eux pour les apercevoir et pour être aperçu. Pourtant les deux jeunes sorciers lui tournaient le dos ce qui l'arrangeait.

— Tu ne peux pas comprendre, tu ne suis pas les mêmes idéaux que nous. Toi et ta famille avait côtoyé des moldues pendant plusieurs années, ils ont été vos amis.

— Je hais les moldues sûrement autant que vous si ce n'est plus, ma haine est justifiée comparé à la vôtre. Mais oui, j'ai sûrement plus de valeurs que vous car je ne souhaite pas les éradiqués, j'ai une conscience.

PLUS PUR QUE L'OR | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant