PLUS PUR QUE L'OR | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙

15. Entre arbres et lucioles.

Il eut envie de lui briser la mâchoire, de la prendre dans ses bras, de l'embrasser et de la faire taire à jamais. En quelques secondes, Priscillia venait d'énormément le perturber. Il serra donc ses mains et ferma les yeux pour tenter de se calmer.
Tout d'abord, il ne comprenait pas comment cette stupide chose pouvait autant la tracasser. Était-elle aussi fragile que cela ? Il la pensait plus forte. Ensuite, il comprit en regardant dans ses yeux qu'elle était profondément touché par tout cela mais même si il ne comprenait toujours pas tout ça. Pour finir, il se demandait comment répondre à toutes les questions qu'il venait de se poser tout en répondant à toutes les questions qu'elle lui poserait.
Il opta pour répondre à la sienne tout d'abord.

— Pourquoi est-ce que savoir tout cela t'intéresse autant ?

Priscillia, elle, s'attendait à beaucoup de réaction après avoir aperçu la rage de le regard de Tom. Mais pas à ce qu'il lui pose une question, encore moins une dans ce genre là. Sa réponse était toute faite, comme si elle n'attendait que d'y répondre. Après tout, à ses yeux, c'était normal.

— Et bien, il s'agit de mon frère, de mon grand frère adoré et de toi, j'ai besoin de comprendre la haine qu'il entretient envers toi, expliqua tout bonnement la jeune fille en triturant toujours ses doigts. Car après tout, pour quelqu'un qui t'aime, te voir haïs par certaines personnes est invraisemblable.

Priscillia avait murmuré ces derniers mots avec douceur, ne voulant pas qu'il soit réellement entendu. Pourtant ce fut ceux qui furent le plus perçu par Tom. Ceux qui tournèrent en boucle dans l'esprit du serpentard. Il fixa alors intensément les yeux de cette frêle créature. Ils semblaient briller plus que les stupides étoiles du ciel. Plus que tout.

Dès que les yeux de Priscillia se posaient sur Tom, ils semblaient avoir plus de valeur que l'or.

Il ne savait par quelles pulsions idiotes cet acte fut réalisé, à vrai dire il s'en fichait actuellement. Il projecta ses lèvres fines sur celles si pulpeuses et attirantes de sa camarade. Il encercla fermement sa taille de ses bras puissants pour la coller le plus possible à son corps. Il ne la laissait respirer que le temps d'aller aspirer de minces parcelles de sa peau sur son visage.
Les mains de Priscillia, elles, luttaient pour constamment se déplacer sur le corps de Tom. Essayant de connaître chaque fluctuation des muscles de ses bras ou des veines de son cou.
Une des mains de Tom décida de s'aventurer dans la chemise de la jeune fille ce qui lui arracha des gémissements incontrôlés et un sourire à Tom.

Très vite, et au grand désarroi de la serdaigle, son dos complètement nu se retrouva plaqué contre les pierres froides des murs de Poudlard. Et Tom ne faisait qu'embrasser encore et encore chaque partie atteignable de ce corps brûlant de désir. Priscillia s'efforçait de la même chose lorsqu'elle ne suppliait pas Tom de continuer tout cela.

— Priscillia, écoute moi, souffla Tom  d'un seul coup, en replantant ses yeux dans ceux de son amante. Je crois que j'ai envie de toi.

— Nan, sérieusement, j'avais pas remarqué, ricana-t-elle, frustrée d'avoir été arrêté pour cela.

— Non, non, tu ne comprends pas ce que j'essaye de te dire. Oui, j'ai envie de toi maintenant mais aussi demain et la semaine prochaine et sûrement dans 10 ans. J'ai envie que tu sois avec moi.

Le sourire que Priscillia affichait devait refléter tout le bonheur qui faisait battre intensément son cœur. Jamais des paroles ne l'avaient rendus aussi heureuse. Elle  semblait autant parcouru de spasmes que quand Tom embrassait son corps. Et elle se contenta de sourire, ne rétorqua rien. A ses yeux, rien d'autres n'était important. Elle aimait Tom et lui l'acceptait au sein de sa vie.

Des bruits de pas approchant d'eux les firent sortir de leur trans, la panique se lit alors sur le visage de la jeune fille. Elle essaya de remettre son soutien-gorge mais Tom l'en empêcha. Il arborait un air rassuré accompagné d'un sourire amusé. Puis il lui tendit sa main.

— Prends tes affaires et ensuite ma main.

Priscillia exécuta sans se soucier de rien les ordres de Tom avant d'être entraîné dans une course folle à travers les couloirs de Poudlard. Elle se demandait quel mouche avait piqué Tom. Il semblait si différent, épanouie et heureux. Son cœur se gonfla un peu plus quand elle réalisa qu'elle en était donc la cause.
Ils finirent par atteindre la grande porte et la franchir sans ralentir. Le froid de la nuit firent s'hérisser rapidement les poils des deux corps des adolescents. Sans pour autant ralentir leur ardeur.
Priscillia comprit qu'ils se dirigeaient vers la forêt interdite.
Si cela n'avait pas été Tom, elle aurait eu peur, elle se saurait aussi rappeler qu'elle avait vécu une expérience similaire avec Abraxas. Mais c'était Tom, rien d'autre ne comptait à part lui, et leurs mains serrées l'une contre l'autre.

Ils finirent par s'arrêter lorsqu'ils furent assez enfoncés dans la forêt pour que personne ne vienne les chercher. Chacun reprenait son souffle sans pour autant se lâcher.
Priscillia observa autour d'elle et réalisa que ce n'était pas si effrayant que les rumeurs le disaient. Ce n'était que de grands arbres que l'obscurité faisait se transformer en des monstres sous la peur.

—Regarde, Tom, il y a des lucioles, indiqua-t-elle d'une voix enfantine en sautillant presque.

— C'est peut être aussi les yeux des monstres qui veulent te manger.

Le corps de Priscillia pivota à nouveau vers Tom, arborant un visage faisant la mou.
Lorsque le serpentard voyait cette fille comme ça devant lui, il se demandait comment pourrait-elle s'adapter à tout se projets. Si même elle l'accepterait.
Tout cela serait compliqué et ne se ferait pas ce soir. Ce soir, il souhaitait juste continuer de la serrer plus fort que tout pour l'empêcher d'à nouveau être blesser par les idioties du monde.
Il souhaite juste être la seule personne pouvant fluctuer son bonheur et sa douleur, contrôler la petite main qu'il tenait dans la sienne.

Tom se rapprocha un peu plus de Priscillia pour à nouveau poser ses lèvres sur les siennes. Tout d'abord, leurs baisers furent presque doux. Mais très vite, le feu se ralluma dans leur deux corps et Priscillia ressentir encore la sensation d'être plaqué. Cette fois-ci contre un arbre, mais elle n'en ressentit que très la désagréable sensation.
Elle était trop occupée à se retourner nue dans la forêt interdite.

Cette nuit, la forêt interdite fut habitée par plus de monstres que le cœur de ces adolescents.

Les deux amants étaient à présent allongés côte à côte sur une couverture que Tom avait fait apparaître.

— Il faut maintenant que je réponde à ta question.

Priscillia avait presque oublié que leur soirée avait démarré par cela. Ces événements paraissaient si loin pour elle. Mais à présent, elle ne souhaitait pas arrêter Tom dans ses déclarations.

— Je ne sais pas réellement quoi te dire. Nous étions amis depuis notre première année, il était mon seul ami. On se voyait tôt le matin quand tout le monde dormait ou le plus tard possible. L'année dernière, nous nous sommes disputés car selon lui, je devenais de plus en plus sombre et que je courrais à ma perte. Voilà tout ce que je peux te dire.

Priscillia comprit que rien que se rappeler de ces minces événements l'énervaient déjà assez pour qu'elle en demande plus. Elle s'en contenta, ne voulant pas gâcher la parfaite nuit qu'elle venait de passer. Elle posa alors sa main sur sa joue et ferma les yeux, un mince sourire sur ses lèvres.
Elle se dit qu'elle avait tout le temps pour demander à son frère l'histoire inconnue. Elle profita de la douceur de Tom ce soir là car elle savait avec certitude que toutes les choses dites fonderaient comme du beurre une fois le soleil levé.

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Bien le bonjour jeunes gens, encore une fois désolé du retard mais avec ma rentrée au lycée qui arrive, j'ai un peu moins de temps à consacrer à mes écrits. J'essaierai de me rattraper prochainement.

Tout d'abord, avez-vous aimé ce chapitre ?
Les événements entre Tom et Priscillia, des avis ?
Les paroles de Tom ?

Ce n'est un chapitre où il se passe énormément de choses mais il est primordial pour le déroulement de l'histoire.

Merci d'avoir lu, au revoir.