12. Chouette effrayée.

2.7K 145 13
                                    

Lorsque Priscillia ouvrit les yeux, la puissance du soleil l'a fit très vite regretté son acte. Elle essaya donc d'attraper sa couverture pour se couvrir les yeux mais en vain, elle n'était pas là. Sans même regarder, elle reconnu le canapé où elle s'était donc endormie la veille.
Tout à coup, les bribes de la conversation qui l'avait fait rester ici, revinrent dans son esprit pour à nouveau l'embrouiller. Harry et sa sœur s'efforçant de l'éloigner de Tom, puis Harry avouant connaître Tom personnellement.

Elle resta plusieurs minutes à fixer le plafond en essayant de comprendre comment son frère et celui qu'elle aime ont pu se côtoyer sans même qu'elle ne le remarque. Cette impuissance envers la question la rendait folle. Que Tom ne dise rien et reste secret sur des choses étaient une chose normale pour elle à présent. Mais son grand frère. Tout ce qu'elle savait était que leur relation s'était mal terminé.

Elle décida d'aller prendre une douche qui eut le mérite d'apaiser son esprit. Elle prit son exemplaire de L'histoire de Poudlard, et quitta sa salle commune. Elle ignorait même l'heure qui l'était mais ne croisa personne, ce qui l'arrangea. Elle avait tout simplement besoin de s'asseoir contre un arbre à l'ombre et de lire sans réfléchir.
La jeune fille était tellement plongée dans sa lecture qu'elle connaissait pourtant par cœur qu'elle n'entendit pas les pas qui s'approchaient d'elle.

— Te rappelles-tu de la nouvelle chouette que mes parents m'avaient offert après que Charon soit mort ? lança soudainement une voix féminine.

Un soupir traversa les lèvres de la noiraude, ne pouvait-elle pas être seule plus d'une vingtaine de minutes. La voix trop enjouée de son ex-amie l'enrageait. Elle osait revenir lui adresser la parole après tout ça et pour lui parler de chouette.

— Oui je m'en souviens et c'est sûrement de cette stupide chouette dont tu t'es servie pour m'envoyer cette lettre ! annonça la serdaigle avant de replonger dans la lecture de son livre.

Elle entendit alors un léger rire de la poufsouffle qui semblait trouver en cette conversation une amusante situation que son amie ne voyait pas.

— Sûrement pas, et tu devrais le savoir, essaye de te souvenir.

Le regard froid de la Fawley s'implanta dans celui de l'évidente expéditrice de cette lettre, selon elle. Helga comprit qu'elle ne ferait pas ce qu'elle désirait, cela ne changeait rien, elle arriverait quoi qu'il arrive à son but.

— Très bien alors je vais te le rappeler moi même ! s'écria-t-elle.

Ses jambes se plièrent rapidement pour s'asseoir ce qui fit se relever légèrement sa belle chevelure blonde. La fille Rirmervey était impatiente de prouver à son amie qu'elle n'avait rien fait.

— Tu étais avec moi la première fois que j'ai vu cette chouette. Je t'avais partagé mon peu d'enthousiasme à en avoir une nouvelle aussi vite.

Il était vrai, Priscillia se rappelait de ce moment de leurs vies.

— Quand je suis arrivée à la volière avec toi, elle m'attendait avec un noeud orange autour de sa patte droite, continua-t-elle alors avec entrain.

— Nan, le noeud était bleu.

Malgré qu'elle connaisse le reste de l'histoire, elle laissa Helga poursuivre, ne comprenant pas là où la blonde voulait en venir.

— J'ai essayé de caresser cette bête même si l'envie n'y était pas mais dès que je l'ai touché, elle s'est mise à crier et à essayer de me manger. Et toi, toi, dit-elle en pointant la bleu et bronze du doigt, tu te moquais de moi. Et après elle est partie, elle s'est envolée, loin.

— Je t'ai ensuite expliquée que tu lui avais fait mauvaise impression car les animaux sentent les sentiments négatifs envers eux, et quand c'est le cas, ils attaquent. Explique-moi où tu veux en venir, par Merlin ?!

PLUS PUR QUE L'OR | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant