[33] serpentard

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À pas feutrés mais rapides, la jeune serdaigle se précipita dans le château, en direction des cachots.
Le visage fermé, elle courrait presque, sa baguette pointée devant elle, éclairant son chemin.

Sur son passage, les portraits grognaient ou jurait, se cachant de la lumière qui les sortait des ténèbres de la nuit.

Arrivée devant l'entrée de la salle commune, la jeune fille pris une profonde inspiration.

Elle ne pouvait pas risquer de produire un patronus. S'il le voyait, il connaîtrait son secret. Et elle ne pouvait pas accepter cela.

Une vague de froid l'envahi lorsqu'elle posa un pied dans la salle commune des serpentards. L'atmosphère de la pièce était l'opposé ultime de celle des serdaigles. Elle était sombre, glacial, décorée par des tableaux macabres et des bougies rayonnant d'une manière inquiétante, illuminant des crânes qui semblaient servir d'encrier. La couleur verte et le symbole du serpent étaient présents partout.

Avec un certain soulagement, elle aperçut celui qu'elle cherchait, penché sur un devoir de sortilèges qu'ils devaient rendre le lendemain.

Avec une désinvolture certaine, elle indiquait au brun une phrase de sa rédaction qui lui paraissait fausse.

- Ce n'est pas impossible pour la victime d'un sortilège d'Amnésie de recouvrir sa mémoire. Au contraire, c'est possible, mais rares sont les sorciers qui y parviennent.

L'héritier de Serpentard ne semblait pas pour le moins surpris de l'apparition soudaine de Meduza. Au contraire, il avait même l'air de l'attendre.

D'un mouvement de baguette, il effaça son erreur et réécrivit la bonne réponse à la place.

- Pourquoi viens-tu me voir, Ackerkley ? Plus glacial que jamais, il plongea ses yeux noirs dans ceux de sa camarade, lisant en elle comme en un livre ouvert.

MEDUZA [HP fiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant