Chapitres 20 - les légions noires.

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Je ne sais pas combien de temps nous sommes resté là... lui à plat ventre contre le sol brûlant, moi sir le dos face au soleil cuisant.. La douleur était lancinante, semblable à des éclats nous transperçant. Nos mains étaient serrées l'une dans l'autre, crispé dans l'espoir de ne jamais être séparé... Une heures, deux heures, dix peut-être... Le soleil était à son zénith lorsque enfin nos paupières ce soulevèrent. Lui découvrit un sol poussiéreux couleurs ocre, et moi un ciel d'azur sans nuage.

Il se redressa lentement, s'interrogeant sur de potentielles blessures visiblement inexistante. Puis se pencha pour me ramasser, me serrant dans ses bras avec un sanglots de soulagement.
Une éternité s'écoula avant qu'on ne relève les yeux, reprenant doucement contact avec la réalité. Mais rien. Absolument, rien a part des cailloux. Juste une immense plaine aride de terre craquelée et de buisson aux allure squelettique.
Au loin, ondulant sous la chaleurs au pied d'une immense dune, se découpait de vague forme artificiel, entouré d'une palissade aux peintures blanchis par les sables.

En arrivant près des premiers bâtiments, derrière le haut murs de pierre polie par le temps, nous tremblions de la tête aux pieds. Le chaud, le froid, la peur, l'incrédulité... Tous se mélangeait en un amas aussi visqueux que la boue qui commençait à sécher sur nos jambes...
Un peu partout dans cette petite ville presque fantômes, se tendais des tapisseries et de long tissus coloré ou délavé par le soleil, projetant leurs ombres sur les rues et soulageant enfin les brûlures moites qui nous marquait...

Comme zombies, flottant presque hors de nos corps, nous traversâmes la ville jusqu'à une place, sans voir les habitants qui nous observait avec surprise.

La place de pierre beige-jaune était coloré par les grande étoffes de tissus épais qui l'a maintenais a l'ombre. Et dans les rares bandes de lumières qui l'a striaie se développait de petite herbes et plantes verte offrant un peu de nature dans se paysage presque mort...
Quelques personnes était assis ça et là, jouant a une sorte de jeu d'échec ou regardant quelques enfants s'amuser au osselets...
Ce qui est certain c'est que tous nous fixaient a présent. ils nous surveillait du coin de l'oeil alors que nous buvions a une sorte de petit bassin alimenter par un minuscule filet d'eau protéger de la chaleur dans un abris de pierre. Nous nous somme penchée sur la fontaine, avons gorgé nos corps de cette eau glacée, puis nous somme restés là... blottis l'un contre l'autre, n'arrivant pas à déterminer ce qui nous étaient arrivé.

Étions nous mort ? Probablement pas... Pourtant tous mon corps me semblait engourdi et le monde lui même paraissait irréelle.

Après un nouveau moment d'attente Jaden se leva. Il me laissa près de la fontaine et partie interroger le couple de vieillards qui jouait, assis sur les pierres un peu plus loin. Ils entamèrent une discussion, mais la barrière de la langue compliquait les choses... La femme glissa quelques mots a un enfant qui courus quérir un homme d'une trentaine d'années qui semblait être en mesure de communiquer...
un picotement à la jambes me fit baisser les yeux. Le carnet, éternellement fixé à ma cuisse ne semblait pas avoir été affectés par les pluie torrentielle et la boue que nous avions subies il y a peu...

_félicitations ! C'était une belle escapade dis moi ! Qu'elle dommage tout de même... Si il avait baissé sa lame de quelques millimètres... Mais enfin ! Ça ne fera que rallonger un peu notre jeu !
En tout cas très malin l'endroit que tu as choisi ! Bien isolé du monde, à 1 jour et demi du miroir le plus proche, tu aimes te faciliter la vie dis moi !_

La moquerie me piqua au cœur et, les larmes aux yeux, je me mis à trembler de froid malgré la chaleur étouffante. Jaden revient accompagné mais je ne le vis pas approcher. Lorsqu'il s'agenouilla pour me tourner la tête vers lui je sursautais.

Les Miroirs Des Mondes T-1 [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant