SCP - Dangereuse Attirance

Alerte Déconfinement

Deux heures plus tard, je suis allongée tranquillement dans ma cellule, une main sur mes bandages, une autre sous ma tête. Le calme dure depuis un moment. C'est reposant. Pourtant, j'ai peur. Mon instinct me dit que ça ne va pas durer, et que dans quelques instants je vais vivre quelque chose d'horrible. Mon instinct ne se trompe pas, car à ce moment, l'alarme rouge vient de se déclencher. Elle me transperce les tympans, c'est douloureux. Je me lève avec difficulté et vois la porte de ma cellule s'ouvrir... seule. Il n'y a personne qui m'attend à l'extérieur. L'alarme se stoppe subitement. Je me rends compte que celle-ci couvrait des cris maintenant audibles. Je m'empresse de sortir de là et hère dans les couloirs. Ils sont vides, mais je croise deux trois corps. J'ai peur.

La plupart des cellules de confinement de SCP sont ouvertes. J'entends alors un haut-parleur :

« Vous êtes priés de retourner à vos cellules immédiatement. Les SCP en libertés sont redirigés vers les sites 27 et 30. Que tout le monde g... crrr... crr... Qu'est-ce que ... crrr... Alerte, l'IA a piraté les commandes de contrôle de... crr...»

-Merde.

Lâchais-je. Brusquement, je tressaille. Les portes qui m'entouraient se referment autour de moi, m'emprisonnant. Je soupire. Je suppose que c'est un coup de cette « IA »... Je ne peux qu'attendre. Une des portes s'ouvre, m'invitant à avancer de ce côté. Je me doute qu'il s'agisse d'un piège, mais je n'ai pas d'autre choix. Au fur et à mesure que j'avance, j'entends des cris. Les portes, lors de ma progression, se referment derrière moi. Puis je vois un garde se ruer sur moi, désarmé et effrayé.

-Bon sang, une personne normale ! Faut se tirer d'ici en vitesse avant que...

Il se tait deux secondes en écarquillant les yeux, horrifié. Son corps s'effondre à terre, et je vois avec horreur SCP-049 juste derrière lui, le bras tendu. Il l'a... tué.

-Qu...qu'est-ce que tu fais ici, Docteur ?!

Je me recule brusquement, jusqu'à me plaquer contre la porte close derrière moi. Il abaisse sa main, et me considère longuement.

-Je vous avais pourtant dis, il me semble, que nous nous reverrions.

-Vous... saviez que...

Il se rapproche.

-Bien évidemment. Le masque n'est pas loin non plus. Moi, je m'occupe de guérir les malades de la pestilence. Il y a beaucoup de travail, mais je me suis déjà occupé d'une grande partie.

-...Je... vais vous laisser travailler alors.

Je déglutis alors qu'il m'attrape la main fermement.

-Certainement pas. Le masque vous réclame.

-Je ne veux pas y aller.

Répondis-je sèchement. Il m'entraîne pourtant avec lui.

-Hé ! Stop ! Lâche-moi !

Il resserre sa main autour de la mienne.

-J'insiste sur le fait que vous n'iriez pas loin sans nous, et que vous risqueriez votre vie. De plus, cela me permettra de faire un bilan sur l'évolution de votre rétablissement.

Je n'ai même pas le temps de protester. J'aperçois soudainement le Masque, à l'intersection d'un couloir. Il est posé sur un Classe-D au corps enduit de cette chose gluante et sombre, entouré d'hommes armés, des soldats sous son influence. Oh non non non et non. Pas maintenant !