Je fais ami ami avec des satyres 2 !

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Des satyres au pelage noir couraient un peu partout dans ce près. Certains, jouait de la musique près de quelques plants de fruits. Et au milieu du près, on pouvait voir un regroupement de satyres mélangé à une autre espèce : les nymphes. Celle ci ne possédaient comme vêtement qu'une robe légère qui leur descendait jusqu'au mollet.
Cal m'emmena jusqu'au regroupement. En traversant le près, tous cessèrent leur occupation pour me lorgner. Je fus immanquablement mal à l'aise, n'ayant pas l'habitude de ce genre de démonstration. Nous arrivâmes devant le regroupement, et je pus saisir quelques mots de la dispute.
- C'était la mienne, grondait un satyre. Tu n'avais pas à la prendre. On t'as jamais dis que c'était sacré ça ?!
Aussitôt, une autre voix se fit entendre féminine cette fois ci.
- Ah ouais ? Mais tu en joues tellement mal, que j'ai cru bon d'épargner les fleurs, disaient cette voix.
Un « oh » général se fit entendre.
- Génial, ils remettent ça, marmonna Cal dans sa barbe.
Je le regardai sans comprendre de qui il parlait. Mais la dispute reprit.
- Ah vraiment ? Ben si ma musique te gêne tant que ça, tu n'as qu'à partir. Ton goût en matière de musique est pitoyable. C'est sans doute pour ça que tu n'arrives pas à écouter mes chansons, rétorqua le satyre.
Un autre « oh » résonna dans le publics. J'esquissai un sourire. J'ai la très nette impression que j'allais bien me plaire ici. Aussitôt que j'eus cette pensée je sentis mon ventre ce tordre et une douleur aiguë se fit entendre dans mon estomac.
Je grimaçais et essayai de respirer correctement. Je soufflai un bon coup.
Cal s'avança et m'embarqua avec lui. Il nous fraya un chemin à travers la mini foule de satyres et de nymphes, jusqu'à arriver devant le lieu de la dispute. Il s'agissait d'un satyre ( comme je l'avais deviné ) et d'une nymphe. Le satyre tenait dans sa main une flûte de pan dont il se servait pour menacer la nymphe. Cette dernière, serrait les poings dans sa robe légère. Son visage était tordu par la rage.
- Tu vas voir, satyre, marmonna t-elle. Tu vas payer pour ce que tu viens de dire.
Je ne pus m'empêcher de rire. Assez fort même. Si fort que les deux en désaccord me regardèrent ainsi que le reste de la foule.
Quand je réalisais que leur regard était posé sur moi, je cessai de rire.
- Désolée, c'est juste que je ne m'attendais pas à ça, m'excusais je maladroitement.
- Attends un seconde, m'interrompis le satyre qui se disputait avec la nymphe. Tu es celle que les dieux ont enfermer ici ?
La douleur dans mon ventre grandit à cette phrase. Je me retiens de grimacer.
-Oui, c'est bien moi, confirmai je.
La nymphe en désaccord avec le satyre s'approcha de moi et posa une main sur mon épaule.
- Je suis vraiment désolée, à t-elle dit. Nous aurions pu éviter cela. Mais tu vas voir, ta liberté, tu vas la retrouver.
Je la regardai, complètement sidéré par ces paroles. Ainsi Cal avait raison ?! Mais pourquoi me portaient ils autant d'attention ?
-Mais sinon, je m'appelle Laire, lança la nymphe avec joie. Et l'autre débile de satyre là ( elle désigna le satyre avec qui elle s'était disputé ), c'est Marc.
Je leur souris.
- Salut, moi c'est... ben Alison, murmurai je. Dites, il y a toujours des disputes ainsi ?
- Bien sur que non, affirma Marc.
- Oh que si, corrigea Laire. Les satyres sont insupportables, pas vrai les filles ?
Aussitôt, des dizaines de oui fusèrent parmi la foule. Cal s'avança et interrompis  les cris.
- Pour que ce soit bien claire, je vous présente Alison, celle que les dieux ont faite prisonnière, elle va rester parmi nous le temps qu'elle recouvre sa liberté. Êtes vous d'accord ?
Aussitôt, un silence pesant s'abattit sur nous.
- OUI, hurla quelqu'un. T'ES L'UNE DES NÔTRES MA VIEILLE !
Aussitôt, des dizaines de cris fusèrent de partout.
- RESTE AVEC NOUS, criai l'un.
- VA PAS AVEC LES SANG MÊLÉ !
- TU VAS VOIR ICI ON S'ÉCLATE BIEN !
- OUAIS , hurla encore des satyres et nymphes.
- ON A EU UNE NOUVELLEEEEELLLLLLEE !
Et sans pouvoir l'arrêter tous les satyres et nymphes présente se ruèrent contre moi et me portèrent à jour de bras au dessus de leur têtes.
- ALISON, AVEC NOUS ! ALISON AVEC NOUS !

Moi et les dieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant