Moi et les dieux

Je vais faire du shopping avec une deesse !

Les dieux me regardèrent, stupéfiés par mes paroles. Hadés se leva et vint vers moi.
- Comment ça, demanda t il. Tu ne peux pas mourir ?
Je ne remarquai même pas qu'il m'avait tutoyé ( faut dire aussi qu'il m'avait porté comme une princesse ). Je sentis aussitôt le rouge me monter au joues.
Non ! Ne pense pas à ça !
- Et bien oui, confirmai je. Je ne peux pas mourir. Et croyez moi, j'ai tout essayé pour y arriver. Mais ça n'a jamais marcher.
Zeus se leva à son tour et s'approcha plus près de moi qu'Hades.
- Vous avez déjà essayé ? Demanda t il sans comprendre.
Ce fut Athena qui compris la première.
- Attendez ! Elle se tourna vers moi, horrifiée. Vous avez tenté de vous suicider !?
Tous les dieux se tournèrent vers moi, au comble de l'horreur.
- Ben quoi ? Demandai je innocemment.
Poseidon se leva à son tour et vins à mes côtés. Son front était plissé d'inquiétude.
- Pourquoi avoir essayé d'attenté à votre vie ? Risqua t il.
J'eus un sourire sans joie et remplie de tristesse. Je contemplais chaque dieu présent avec chagrin.
- On ne vous l'a donc jamais dis, leur demandai je. Parfois la vie ne vaut pas la souffrance que l'on endure. Parfois, il vaut mieux mourir que de rester en vie.
Athena fronça les sourcils.
- Quelle action peut entraîner une telle pensée, risqua t elle.
Je soupirai. Je déteste parler de mon passé. C'était trop douloureux. Rien que d'y penser. Je sentis la rage me montait aux yeux. Mes cheveux s'envolèrent sans vent et je revis leur visage. Le visage de mes meurtriers.
Mes ailes tremblèrent dans mon dos et c'est ce qui me ramena à la réalité. Je fermai les yeux un instant, avant de les rouvrir.
Les dieux me lorgnaient, à moitié effrayés pour certains ou inquiet pour d'autre.
- Les humains peuvent se montrer très violents envers les leurs, soulignai je.
Hadés se rapprocha de moi.
- Et combien de fois avait vous tentez de vous tuez ? Me demanda t il.
Je rougis. Je dois dire que ce chiffre m'a beaucoup hanté et durant beaucoup de nuit.
- Vous avez oubliée, suggéra Athena en voyant que je ne répondais pas.
J'eus un rire triste.
- Non, la corrigeai je. Jamais je ne pourrai oublier ce chiffre. Mais, je me demandai juste  si j'étais vraiment la seule à être ainsi durant toute l'histoire.
Le dieu Dionysos se leva et parla pour la première fois.
- Combien de fois as tu tentée de mourir, redemanda t il.
Je déglutis, ce sujet m'a toujours m'y mal a l'aise.
- Pourquoi cette question ? Ripostai je insolemment.
Arès se leva à son tour.
- Pour avoir une idée de vos capacité à vous mutiler.
What ? D'où c'est une raison ? Je soupirai. Puisque ça a tant d'importance pour eux.
- 10 fois, avouai je.
Ils me regardèrent tous. Surpris.
- Ben vous vous attendiez à quoi ? Demandai je.
- À une ou deux fois, avoua Athena.
Je ris.
- Et non ! Je suis plutôt têtue alors, je me suis dis quand essayant de différente façon ça allait marcher. Manque de pot ça a pas marcher !
Zeus fronça les sourcils.
- Et tu n'as jamais penser que la vie avait de bon côté ? Risqua t il.
Je réfléchis un instant avant de lui répondre.
- Si, consentis je. Mais ce fut après que je sois devenu... comme ça.
Je baisais les yeux sur mes mains et y vis un sang abondant et imaginaire.
- Comment ? S'exclama Athena. Vous n'avez pas toujours été ainsi ?
Je palis. Oups la boulette !
- Et bien, si je suppose, répondis je. Mais avant, je n'avais pas ses pouvoirs bizarres. Ils sont apparus après....
Je me figerai en pensant à ce triste soir. Ce soir, où tout avait changé. Ce soir, où j'étais de venu un monstre.
Il faut que je change de sujet ! Vite !!!
- Sinon, il faut que je vous laisse à plus !
Je me pressai de tourner les talons et de partir. Mais bien sûr, Zeus ne l'entendait pas de cette horaire.
- Que vas tu faire ? Demanda t il.
- Et ben, je vais aller faire du shopping. Je sais pas vous, mais moi j'ai envie de sortir. Et pourquoi pas aller dans une boîte ?
L'idée avait germer dans mon esprits et je m'existais à retourner en boîte.
- Je viens avec vous, lança une voix féminine et séductrice.
Je me retournai et vis ma nouvelle interlocutrice. Elle était d'une beauté à coupé le souffle. Et elle me donnait envie de tout faire pour lui faire plaisir.
Ah ! Ça c'est Aphrodite, devinai je. Je lui souris.
- Si ça vous chante, consentis je. Ah oui ! Mon appart ! Oh ! Dans quel état vais je le retrouver ? J'en ai marre, rageai je.
Aprhodite vint vers moi et pris une taille humaine en battant des cils.
Mais elle fut devancé par Zeus qui lui aussi, repris sa taille humaine. Il était très mignon.
Oups non ! Il est PAS mignon !
- Nous tenions à nous excuser, s'exclama t il.
Je le regardai perdu.
- Vous excuser ? Demandai je.
Poseidon et Hadés rétrécir à leur tour. Ils vinrent vers moi et Hadés me toucha l'épaule.
- Pour vous avoir enfermé et avoir failli vous tuer, expliqua t il.
J'eus la soudaine envie de le frapper.
- J'ai essayé dix fois de me tuer, vous croyez pas que si vous pouviez mettre fin à ma vie avec un simple sort, vous auriez entendu parler de moi plus tôt ?
Athena s'avança à son tour et vint à ma hauteur ( avec une taille qui ne m'oblige pas à me faire un torticolis ).
- Vous voulez dire, que vous n'étiez pas en train de mourir ? Réalisa t elle.
Je secouais la tête.
- Je ne peux pas nier que je souffrais le martyre, hésitai je. Mais, le sort me transformait juste.
Poseidon fronça les sourcils.
- Et en quoi vous transformait il, risqua le dieux des océans.
Je déglutis.
- Je ne sais pas, avouai je. On m'a plusieurs fois enfermés dans le but d'avoir une arme surpuissante pour vous tuer, mais je n'ai jamais dépassé le stade que vous avez vue.
Athena fronça encore les sourcils.
- Vous devriez peut être vous détendre, lui proposai je.
Elle me regarda avec amertume.
- Vous ne savez même pas ce que vous êtes, lança t elle.
Ma blessure aussitôt se réveilla. Mon souffle se stoppa. Et je palis. Les larmes me montèrent aux yeux mais je les refoulais avec force.
- Oui, consentis je en m'approchant de la déesse de la sagesse. Mais dites moi, voudriez vous savoir qui vous êtes quand vous pouvez tués des personnes sans le vouloir ? Les mutiler ? Car vous, si un sang mêlé prononce vos noms il se passe quelque chose de grave. Imaginez moi ! Vous avez vue ce que je peux faire sans le vouloir. Alors le nom de ma nature provoquera quoi ?
Ils écarquillèrent tous les yeux. Oh merde ! Faut que j'arrête d'ouvrir ma grande geule !
Mais soudain, un arc en ciel apparut devant moi. Un arc en ciel mouvant. Un iris mail !
Une forme apparut ainsi qu'une silhouette.
Je reconnus alors Percy, Annabeth et Cal. Mes amis de la colonie.
- Alors ça roule ? Demanda gaiment Cal.
Les dieux grondèrent.
- Ouais ça roule, répondis je en ignorant les réactions mécontentes. Et vous ?
- Ben j'ai enfin compris un truc, m'informa Percy.
Je fronçais les sourcils.
- Et c'est quoi ?
- On attire les problèmes, compléta Annabeth.
Je ne pus m'empêcher de lâcher.
- C'est mignon votre façon de finir la phrase de l'autre.
Ils me regardèrent, avec un regard pas très amicale. Oups la boulette.
- Bon tu viens trésor ? M'interpella Aphrodite.
Percy et Annabeth froncèrent les sourcils.
- C'est qui ? M'interrogea Cal.
- Ah oui ! Ben je vais aller faire du shopping avec Aphrodite, expliquai je. Narmol...
Annabeth eut soudain l'air mal à l'aise.
- Attends une seconde, t'es avec les dieux ? Réalisa t elle.
- Yep, confirmai je. Et je crois qu'ils sont tous là.
Je comptais rapidement les dieux et vis qu'ils étaient bien onze.
- Oui ils sont tous là, affirmai je. Bon je vous laisse à plus.
- Ouais à plus, gronda Cal avant de déconnecter l'iris mail.
Oookkk celui là, faut que je le tienne à l'œil. Je déglutis et me tournai vers la déesse de l'amour.
- Alors, commençai je. On commence par quoi ? Parce que moi j'ai des tonnes de truc à acheter.
Aphrodite me sourit à pleine dents. Elle m'attrapa Le Bras et m'entraîna hors du parthenon.
- C'est parti !