Que faisait Hadés ici ? Il venait des enfers, pourquoi avoir fait tout ce chemin ?
- Que faites vous ici, lui demandai je poliment.
Il fit semblant de vagabonder autour de moi. Il toucha plusieurs arbres avant de se tourner vers moi.
- Je venais juste voir si la jeune fille que nous avons emprisonnée allés bien, m'avoua t il.
Aussitôt qu'il prononça cette phrase. Mon estomac se tordit, et je grimaçais. La douleur resta et je me faisais violence pour ne pas m'évanouir.
- Rassurez vous, rétorquait je tant bien que mal. Je ne serai pas prisonnière longtemps.
Il fronça les sourcils. Sans doute ne savait il pas comment prendre le sens de cet phrase. Son regard baissa sur mes jambes. Un maigre sourire effleura ses lèvres mais, celui ci disparu quand il remarqua sans doute que je tremblais.
Il s'approcha de moi.
- Vous avez peur de moi, me demanda t'il.
J'esquissai un sourire.
- Si j'avais peur de vous, je me serai enfuie en courant, lui rappelai je.
« Ou bien je me serais laisser aller. Vu mon état, j'aurais pu m'évanouir. »
Il s'approcha encore.
- Alors pourquoi tremblez vous, redemanda t il.
Je déglutis. Il n'était qu'à un mètre de moi. Et je sentais la fraîcheur et le désespoir sortirent de son corps. Mais étrangement, ça le rendait craquant. Du type bad-boy.
- Si je tremble, c'est tout simplement parce que je viens de ... faire un footing, mentis Je maladroitement. C'est le contre coup.
Hadés me regarda sceptique. Ok, il a pas mordu. Zut ! Nan merde ! Bordel de merde !
- Sinon, changeai je de sujet. Que faites vous ici ?
Il esquissa un sourire mesquin.
- Pas grand chose je me promène. Rien de plus. Et tu peux me tutoyer. C'est un privilège tu sais ?
J'esquissai un sourire.
- Très bien. Même si c'est un peu bizarre de tutoyer un dieu. Mais bon...
Il me regarda, vaguement amusé. Il se mit à côté de moi et me tendit son bras.
- Voulez vous me tenir compagnie durant une partie de ma promenade, me proposant il avec une noblesse de l'ancien temps.
Je ne pus retenir un éclats de rire.
- Mais ce serait avec un très grand plaisirs, consentis je.
Je lui pris Le Bras et le suivis au travers de la forêt. Étrangement, je sentis la douleur dans mon ventre disparaître. Je fronçais les sourcils. Que m'arrive t'il ?
Hadés ne pipait mots. Mais cela m'allait bien. Parfois un silence léger vaut mieux que de parler. Nous continuâmes de marcher au travers de la forêt et en silence.
Soudain, je trébuchait contre une branche. Et c'est là que je réalisais à quel point les dieux sont rapides. A peine venais je de trébucher, qu'Hades me rattrapa au vol et que j'atterris dans ses bras. Son bras droit était sous mes jambes et l'autre sur mon dos.
Son visage était proche de moi. Et je sentais son souffle sur ma joue.
- Désolée, m'excusai je. J'ai trébuché.
Il esquissa un sourire.
- Cela ne me dérange pas, affirma t il. Si vous préférez faire la promenade ainsi.
J'écarquille les yeux.
- Non, protestai je. Je n'ai pas .... enfin ce n'était pas... enfin vous pigez quoi.
Il haussa un sourcils. A son expression j'esquissai un sourire.
- Vous pigez ? Souligna t il.
Je le regardai innocemment.
- Je ne suis pas né il y a 5 millénaires, lui rappelai je. Mais il y a 16 ans. Je suis une ado.
Hadés me rit au nez. Il semblait vraiment étonné, si étonnés qu'il en riait.
Soudain, je réalisais où nous étions. Devant le pré réservé au satyre et au nymphe. Hadés me déposa au sol avec douceur.
- Repose toi . J'ignore ce que tu as mais, vaut mieux que tu ne fasse pas d'effort.
Dans un craquement de terre. Il fut avalé par le sol.
Ok ! D'accord. À ce rythme là, j'aurais parlé à tous les dieux. Les uns après les autres.
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Moi et les dieux
ParanormalMon nom est Alison. Il y'a quelques semaines je jonglais entre mon rôle de servante dans un bar cupcakes et le fait d'être une combattante, mais maintenant, les trois grands dieux : Zeus, Hadés et Poseidon, on choisit de m'emmerder à fond en m'emmen...