PDV ALISONJe me réveillai dans un lit douillet. Dans ma tête c'était le noir complet. Mais à l'abri dans ce corps chaud, je me tournai et repartis dans mon rêve de paix.
Mon âme était tranquillisé. Mon souffle régulier et mon cœur ne saignait plus. J'inspirai librement. Cela faisait tellement du bien de ne pas avoir cette douleur aiguë dans le ventre.
Un vague sourire effleura mes lèvres.
Attends. Douleur aiguë ? Ventre ?
J'ouvris les yeux d'un coup et me redressai dans mon lit. Je me trouvais dans une chambre blanche en marbre clair. Les draps de mon lit était rose et dehors, je voyais un ciel très pur et bleu.
La colonie ? Que c'est il passé ?
Mon regard tomba sur mes mains. Mes ongles étaient étrangement long et pointu. Je me mordais la lèvre et fus surpris, de sentir le goût du sang après.
Je tournai brusquement la tête et vis, ce que j'avais crains ces trois dernier jours. Des ailes noires.
Celles ci brillaient d'un feu étrange. Je portai une main à mon front et sentis une corne. La peur me gagna. Je me levai en sursaut. Aussitôt, mes ailes renversèrent un vase. Et ma corne heurta le mur en y laissant un trou.
La colonie ? Qu'était il arrivé à la colonie ?
Je cherchai des yeux la porte et quand je la trouvais enfin, je courus dehors.
La lumière m'éblouie et je plissais les yeux. Quand ma vue se fut habituée à la luminosité, je pus distinguer des satyres jouant de la flûte. Des nymphes couraient sur la terre pâle. De l'eau jaillissaient des cours d'eau créant ainsi de merveilleux arc en ciel.
Je ne m'attardai pas sur ce spectacle de toute beauté et tournai la tête dans tout les sens. Et c'est là que je le vis. Le Parthenon de Zeus.
Mes ailes frémirent. Une véritable énergie se dégageait la bas.
Je me mis alors à marcher vers le parthénon. En route, les satyres et les nymphes s'arrêtèrent dans leur occupation et me lorgnèrent.
Je finis par arrivé devant les marches du parthenon. Celle ci était brillante et pur. Mais là encore, je ne m'attardai pas et fonçai vers l'entrée. Mais soudain, on m'attrapa Le Bras.
Je me retournai et vis une nymphe.
- Tu ne peux pas rentrer, m'informa t elle.
Je fronçais les sourcils.
- Et pourquoi ? Demandai je.
- Ils sont en réunion pour décider de ton sort, expliqua t elle avec hargne.
Aussitôt, une plaie dans mon cœur s'ouvrit. La nymphe eut un rictus.
- Et je crois qu'ils vont te tuer, supposa t elle. Tu es bien trop puissante. Et je suis sûr que Pan serait d'accord sur le fait qu'il faut que tu meurs.
Aussitôt, une douleur que j'avais oubliée renaquit dans mon âme, là brisant en deux. Pan ? Mon ami ?
Je nous revis le soir. Quand on était devant la mer. Je nous revis quand on s'amusait à faire peur aux oiseaux.
La rage me monta aux yeux et ceux ci devinrent noir. Je pris la gorge de la nymphe entre mes doigts et la jetai contre la porte du parthénon. Celle ci s'ouvrit avec fracas et tous les dieux et déesse présents sursautèrent.
Mes ailes battirent dans l'air et me portèrent jusqu'au lieu du crash de la nymphe. Celle ci saignait au niveau de l'épaule et me regardait avec frayeur.
Je la pris part le cou et murmurai d'une voix que tout le monde entendis :
- Tu ne sais rien de lui. Mis à part le fais, qu'il était le dieu de la nature.
Je la lançai une seconde fois dehors.
- J'espère pour toi, que je ne te reverrai plus. Sinon, tu croiseras le fer avec moi. Et tu pourras t'attendre à mourrir.
La nymphe s'enfuit en courant. J'inspirai a fond et mes ailes cessèrent de battre l'air. Je retombai au sol et soupirai.
Pan n'était plus. Il ne pourras plus jamais revenir. Il avait disparu. Je me tournai alors vers les dieux.
Ils me regardaient tous, complètement sidérés. Faut dire ce qui est mais, je sais faire des entrées fracassante quand je veux. Mais étrangement, je me sentis .. mal à l'aise.
- Euh salut, lançai je d'une voix guillerette.
L'un des douze dieux se remit plus vite que les autres.
- C'était trop génial comme entrée fracassante, estima t il. Tu as déjà envisagé de conduire le char du Soleil ?
Le char de quoi ? Je clignais des yeux. Et lâchai le seul truc que je pouvais dire.
- Vous allez bien ?
Aussitôt, un autre dieu éclata de rire.
- Qu'importe ce que vous direz, moi, je l'aime bien celle là !
Celle là ?
- Calme toi Ares, dit une voix sage et féminine. Elle est très dangereuse.
- En principe je suis pacifiste, avouai je.
Ils se tournèrent tous vers moi.
-Pacifiste, souligna Poseidon ( que j'avais reconnu ). Vous avez une drôle de manière de le montrer.
Je le regardai. Il y avait quelque chose de bizarre.
- Ben en principe je ne suis pas ensorcelée pour rester coincé dans une colonie de sang mêlé car en principe je suis libre et en principe j'évite tout contact avec les dieux et autres. Donc oui en principe je suis pacifiste, argumentai je.
Une déesse au corps d'une ado de 14 ans se leva et elle m'apostropha.
- Et en principe, que fais tu ?
Je réfléchis un instant avant de répondre.
- En principe, je vais dans un café pour avoir un peu d'argent, je fais du shopping, je suis attaqué par des monstres -que je trucide après- et je vais dans des boites le soir quand mes études me le permettent.
Soudain j'écarquillai les yeux.
- Quoi ? Oh non ! Ma lamentai je. J'ai raté la rentrée. Merde ! Oh puis merde.. pas grave.
Les dieux me regardèrent, surpris par mon attitude.
- Ben quoi ? Leur demandais je innocemment.
- Vous avez vraiment une attitude d'enfant, remarqua une déesse au yeux sage. Athena je crois.
Je la regardai, comme si elle était bête.
- Tout simplement parce que je n'ai que 16 ans et non pas je ne sais combien de millier d'années, fis je remarqués.
Athena se leva. Son regard se fit dure.
- Je ne tolère pas l'irrespect jeune fille ! Prévint elle.
Je serrai les dents.
- Ça tombe bien, moi aussi. Mais étrangement, dés que je suis sorti de ... l'endroit où je dormais, on a tout de suite fait preuve de non respect envers moi. Alors maintenant, je vais de ce pas vous dire la raison de ma venue.
Ils se turent tous. Ils semblaient vraiment vouloir savoir ce que je leur voulais.
- Partir d'ici et ne plus revenir.
Athena s'approcha de moi et c'est là que je réalisais ce qui clochait.
- Ça y est j'ai trouvé, m'exclamais je.
Tous les dieux sursautèrent sur place.
- Trouvés quoi, gronda Athena.
- Le détails qui était bizarre, expliquai je. Vous faite environ 10 mètres alors que les humains ne font pas plus de 2 mètres.
Ils furent tous scotchés par mon sens de l'observation.
- Je tiens à préciser, que j'ai dormi pendant au moins 1 journée, soulignai je.
Athena se rapprocha de moi.
- En réalité, vous avez dormi pendant 2 semaine, m'informa t elle, son visage trahissaient une certaine inquiétude. On a même crue que vous étiez morte.
J'éclatai aussitôt de rire. Pas le genre de rire vrai, le genre de rire sarcastique.
- Rassurez vous, il en faut beaucoup pour me tuer, avouai je.
Un dieu se leva. Apollon je crois.
- Un sort a suffit à vous mettre sur le chemin de la mort, remarqua t il.
Aussitôt, mon rire repartit de plus belle.
- Détrompez vous, je n'étais pas en train de mourir. J'étais en train de détruire la colonie grâce à l'arbre de Thalia. Mourir ? J'ai déjà essayé. Et je ne peux pas... mourir.
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Moi et les dieux
ParanormalMon nom est Alison. Il y'a quelques semaines je jonglais entre mon rôle de servante dans un bar cupcakes et le fait d'être une combattante, mais maintenant, les trois grands dieux : Zeus, Hadés et Poseidon, on choisit de m'emmerder à fond en m'emmen...