Suis je malade ?

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J'ai passé toute la journée à parlé avec des satyres. En particulier avec Cal. Il m'emmenait dans les plus beaux endroits de la colonie. Mais, chaque fois que je voyais l'océan, j'avais un pincement au cœur. La liberté me manquait.
Et je crois qu'il l'a compris. Car il faisait tout pour me distraire de ce problème. Il me rappelai a chaque fois ça promesse. Que j'allai retrouvé ma liberté.
Je le croyais. Je me forçais à le croire. Car sinon, autant ....
Non. Jamais ! Jamais !
- Laisse toi aller, me gronda Cal.
Je me tournai vers lui. Il portait une casquette des Yankees et avait dans la main une canette de soda à moitié mangé. Ses yeux noires, étaient froncés et plein d'inquiétudes.
Il posa sur mon épaule une main chaude.
- Tu vas la ravoir ta liberté, me promit il. Encore.
J'esquissai un sourire.
- Je te fais confiance Cal, le rassurai je. Mais, comprends moi, j'ai peur de ce qu'il pourrait suivre.
Nous étions sur la colline où reposait l'arbre qui protégeait la colonie. Je ne pouvais pas aller plus loin sinon, je risquai d'avoir assez mal. Ou d'être maudite. Au choix.
Derrière nous, arriva des bruits de pas emmêlés. Cal et moi ok se tourna et on vit Percy et Annabeth main dans la main.
Je leur souris.
- Vous savez que vous êtes plutôt mignon ensemble, leur avoua je.
Aussitôt, ils rougirent des pieds à la tête. Oups, je les ai un peu gênés.
- Désolée, m'excusai je. Mais, fallait que quelqu'un vous le dise.
Percy esquissa un sourire et marcha vers nous pour s'asseoir avec nous. Annabeth l'imita aussitôt. On forma une sorte de cercle où tout le monde pouvait parler.
- Alors, commença Annabeth. Tu te promènes encore devant le lac la nuit ?
Je rigolais.
- Non, j'ai arrêté. Maintenant je dors dans un arbre, la rassurai je.
Ils me regardèrent tout les deux.
- Un arbre, souligna Percy.
- Et ouais, confirmai je. Et comparé à ce que je pensais, c'est super confortable. Peut être même plus qu'un lit.
Cal me regarda alors, les yeux ronds. Il fut aussitôt imité par Percy et Annabeth. Sans doute étais je la première à dire une tel chose sans être ni un satyre ni une nymphe.
- Sinon, comment vous allez, demandai je a Percy et Annabeth pour changer de sujet.
- Bien, avoua Percy. Ça fait du bien de passer une année normal sans quête à faire ni prophétie.
- Ça c'est clair, confirma Annabeth. Et toi, me demanda t elle. Ça te fait du repos de ne pas avoir à combattre des monstres ?
Aussitôt, je grimaçais. Cette question était partie d'une bonne intention. Mais, elle réveilla en moi une peine immense et une douleur si forte, que je me sentis défaillir. Mes yeux se fermèrent d'eux même, et la fatigue embrouilla aussitôt mon esprit.
- Mouais, marmonnai je.
Je me levai alors.
- J'ai dit quelques chose qu'il ne fallait pas, s'inquiéta Annabeth.
Je lui souris doucement.
- Pas du tout, la rassurai je. Mais, je me sens un peu fatiguée, alors, je vais aller dormir un peu. Ou bien allé prendre un peu plus l'air.
Et je partis aussitôt. Il fallait que je m'éloigné d'eux. Je sentais ma concentration vaciller. Ma respiration devenait hachée et ma vision se troublait.
Je descendis la colline et atteignit un bosquet isolée. Malheureusement, il y avait des personnes à l'intérieur, alors, je changeai de direction. Et finis par me dirigeai dans une partie de la forêt retranché et isolée.
Je m'appuyais contre un arbre au tronc couvert de verdure. Je n'entendais plus que les chants des oiseaux. Mon cœur semblaient faire un marathon.
Qu'est ce qui m'arrive ? Pourquoi suis je si malade ?
Je déglutis.
- Et bien, vous ne semblez pas dans votre assiette vous, remarqua une voix grave et terrifiante.
Je me tournai en direction de la voix et fis face à un homme sombre et aux habits noires. Ses yeux étaient extrêmement ténébreux et ses cheveux possédaient une couleur noire de jais.
Devant moi se tenait Hadés.

Moi et les dieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant