PDV Aria15h23, 12.10.2016
Voilà déjà une semaine que nous avons emménagé dans notre nouvelle maison à Denver.
Ma nouvelle ville était un véritable paradis sur terre. La maison était magnifique, grande et fonctionnelle. Ma grand-mère l'adore, elle pense déjà à tous les plats qu'elle pourra cuisiner dans cette nouvelle cuisine toute équipée.
Les voisins sont très gentils, souriant et bienveillant je pense que je vais vite m'attacher à eux. J'ai vu que dans notre quartier se trouvait une sorte de café librairie. Le gérant était très sympathique je pense qu'il m'apprécie. Il a dû percevoir que j'allais devenir une future habituée de son café. Je m'en réjouis d'avance. Je vois d'ici les réductions sur les livres et les parts de gâteaux offertes. J'ai également remarquer que le café se situais entre ma maison et mon futur lycée que demander de mieux. Je pense que ma nouvelle vie commence très bien...
Enfin...
C'est ce que j'aimerais penser. La maison est grande certes mais elle n'est absolument pas comme mon ancien chez moi d'Ashland. Mon ancienne maison était très cosy et avait une devanture assez mignonne qui se démarquait des autres maisons. Celle de Denver était beaucoup trop grande, elle donnait un sentiment de froideur et elle ressemblait à toutes les autres maisons du quartier. A tel point qu'à chaque fois que je revenais de mon expédition découverte du quartier, je me trompais au moins 5 fois de maison et j'atterrissais donc devant la maison de mon cher et tendre voisins M. Patterson.
En parlant des voisins ils sont tous sans aucune exception froid, hypocrite et continuellement presser par leur travail. Mais le pire d'entre eux était mon voisin de gauche : M. Patterson. C'était un vieil homme d'une soixantaine d'années qui était particulièrement et continuellement affable. Il ne m'appréciait pas du tout, et je pense que le fait que je m'introduise chez lui par erreur n'aide point ma situation. Mais tout de même nos maisons était côte à côte, il ne pouvait pas m'ignorer éternellement.
Le café librairie ou plus communément appeler « the Glass », était un endroit assez charmant mais qui était bien trop populaire. A chaque fois que j'y allais il n'y avait jamais de place pour que je puisse me poser confortablement et quand par miracle j'en trouvais une les gens autour étaient bien trop bruyant. Quant au gérant c'était un coureur de jupons qui était principalement attirer par les mamans - qu'elles soient célibataire ou non -, mais bon après tout comme on dit « chacun ses gouts ». Qui suis-je pour juger ?
Je n'ai pas encore eu l'occasion de visiter ou même de voir mon nouveau lycée. En même temps en période de vacances ça me paraîtrait bizarre s'il était ouvert. En tout cas maman m'a dit que mon inscription était complètement finie. J'ai reçu mon nouvel emploi du temp qui n'est pas aussi catastrophique que je le pensais, j'ai des horaires assez souple. Bref dans tous les cas j'ai hâte de rencontrer les gens qui s'y trouverons en espérant que je me fasse des centaines et des centaines d'amis, que les profs soient géniaux et pourquoi une belle rencontre qui bouleversera mon avenir amoureux encore inexistant après seize années de survie sur cette terre.
En attendant je suis là, assise sous le perron de ma nouvelle maison avec mon livre préféré que j'ai dû lire au moins quatorze fois « l'amour au grès du vent ». Je l'ai lu tellement de fois que je connais les répliques par cœur.
- Non je t'en prie ! Ne me quitte pas ! Commençai-je ma scène préféré.
- Je ne peux pas rester avec toi, si je le fais c'est pour ton bien je ne veux pas te faire de mal, interprétais-je avec une voix grave qui est censé représenter le personnage masculin.
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Aria Fannalis
عاطفيةAria Fannalis, 16 ans de bonne humeur, et de conneries en tout genre ne faisant qu'inquiéter sa grand mère, qui s'occupe d'elle en l'absence de sa mère, qui travaille à n'en plus prendre de nouvelle de personnes. Il est dans la nature d'Aria de tou...