KILLIK ( KAIRI, Vol.2)

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En média, la couverture du tome 3 : KAIRI, KILLIK

Des avis ?

Ce fut dans une longue robe de chambre en satin que Kairi se réveilla. J'étais levé depuis l'aube, incapable de dormir plus longtemps. J'avais travaillé depuis notre chambre afin de le regarder dormir et surtout, d'être présent quand il ouvrirait ses yeux.

—J'espère que tu as bien dormi, lui dis-je.

En réponse, il se frotta les yeux en tentant de se réveiller car il semblait encore enseveli par le sommeil, avant de me sourire. Mais nous n'avions pas de temps à perdre et quittâmes de ce pas notre chambre pour nous diriger vers la salon où j'avais réunis les autres. Nous croisâmes des servants qui s'inclinaient en nous voyant. Kairi angoissa mais malheureusement, tant qu'il resterait à mes cotés, il serait confronté à ce genre de situation.

—Majesté, Altesse.
—ALTESSE ?! Répéta le garçon en criant, surpris.

Je n'étais pas étonné par la réaction de Kairi, mais la tête que faisaient les majordomes et les servantes étaient ahurissantes. Kairi avait beaucoup de progrès à faire, à vrai dire. Je le pris par la main puis nous poursuivîmes notre chemin en empruntant les portes qui se dressaient sur notre passage.

—J'ai réussi à rentrer en contact avec Valkyria. Elle sera de retour ce soir. Mustang est avec elle.
—Mustang !? S'écria Kairi. Elle m'avait terriblement manqué !

Oui, je l'avais deviné. En perdant la mémoire, Kairi ne m'avait pas uniquement oublié. Mais tout ses amis. Cet événement nous avait tous marqué. Et je savais qu'il avait énormément de respect pour elle. Mustang avait un caractère froid mais elle avait toujours eu de la bienveillance à son égard. Kairi ressentait lui portait beaucoup d'admiration.

—Notre combat n'est pas terminé Kairi. Il se peut que nous y perdons beaucoup.

Malheureusement, je me devais d'être clair dans mes propos. Kairi était un garçon naïf et enjoué, et cela pouvait le perdre. Il avait cette mauvaise attitude de faire confiance au premier venu. Mais c'était ça qui le rendait si...

Si humain.

—Mais je sais mais nous avons également beaucoup à gagner. Me répondit-il.

Je le regardais à mon tour avec admiration. En une année, il avait mûri.

—J'ai une mission à te confier Kairi.
—Une mission ?
—Oui. Toi seul peut m'épauler, souris-je.

Je l'avais guidé juste devant la serre où se trouvaient des animaux. Je n'avais jamais eu l'occasion de lui présenter tout ce petit monde avec qui j'avais grandi. Petit, je venais toujours ici pour fuir mon père, mais aujourd'hui, je voulais impliquer Kairi dans la vie royale. Pour autant, il n'avait pas besoin d'être un roi, ni même un prince. Mais tout simplement d'être lui-même.

—Ils sont a-adorables ! Pourquoi ne m'en as-tu jamais parlé ?
—Tant de choses sont arrivées.
—Oh, Killik. Je suis sincèrement désolé pour...

Je caressais ses cheveux, lui souriant.

—Oublie. Ce qui compte c'est le présent. Je te confie ce petit monde, d'accord ?
—Oui ! Mais et toi ? Que vas-tu faire ?
—Tu le seras bien assez tôt.

Je laissais Kairi à la serre. À vrai dire, je tenais à terminer deux, trois trucs. Et je devais encore m'entretenir avec Mikleo également sur la situation. Pour le moment, le retour de Kairi était encore trop récent. Et si je devais le préparer à affronter les Alèthéias, je devais maîtriser Yutis. Mikleo m'attendait dans le salon où je le retrouvais un instant plus tard.