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Des yeux pleins de désirs. Allongé sur le dos, la jambe droite légèrement pliée ainsi que les bras rabattus près de sa tête. Voici la parfaite image que j’avais de Kairi qui ne pouvait s'empêcher de fuir mon regard quand il était gêné et qu’il allait me céder son corps.

À la base, nous n’étions pas partis pour faire l’amour. On se chamaillait comme deux enfants mais très vite, la situation avait dégénéré. Et j’étais ravi de la tournure des choses.

Inutile de préciser que c'était les derniers instants de tranquillités avant de reprendre les choses sérieuses. Ce n’était pas le moment de penser à des choses négatives, mais je ne pouvais pas non plus échapper à ce destin.

—Killik…

Quand il me faisait les yeux doux, il m’était impossible de résister. Quand Kairi prononçait mon prénom avec cette voix suave, si tremblante, impossible de me contenir. Ma bouche se devait d’embrasser son cou qu’il m'offrait sans trop de difficulté. En même temps, ce n’était pas en basculant la tête en arrière qu’il allait réussir à me priver de cette partie de son corps. Son odeur, sa voix, ses manières. Tout me rendait dingue.
Kairi me faisait fondre. C’était si différent d’Aïra ou bien même de nos débuts.

—Ah !

Kairi se permit de passer ses mains dans ma chevelure dorée en tirant par moment sur mes mèches. Je ne me plaignis pas, le laissant s’accrocher désespérément à moi. Je voulais remplir ses pensées pour que personne n'est sa place à l’intérieur. Son cœur m'appartenait.

Dans notre étreinte, nous avions changé de position. Kairi se retrouvait allongé sur moi. Ainsi, l’accès à ses fesses n’était pas difficile. Et l’une de mes mains vint tendrement empoigner l'une d'entre pour la malaxer. Kairi laissa un petit gémissement échapper de ses lèvres tandis que je le laissais dominer notre baiser.

Mon amant avait les mains plaquées contre mon torse, elles se baladaient sur cette partie de moi en se glissant sous ma tunique pour défaire le passage des ficelles fines. Au vu des caresses qu’il m'offrait, Kairi s'imaginait mon torse en tête, dur comme l’acier. En tant que roi, j’étais également un soldat, je ne devais pas négliger ma condition physique. Mais si être beau ne faisait pas partie de mes priorités, j’étais fier de pouvoir lui plaire à lui.

Je caressais simplement le bas du dos de Kairi sans pensées quelconques, j'aimais simplement toucher son corps, j'avais besoin de ce contact. Quand nous nous touchions en même temps comme maintenant, je prenais conscience que son corps s’emboitait parfaitement avec le mien, comme s’il était fait pour moi.

Kairi se redressa légèrement, plongeant son magnifique regard caramel dans le mien et vint s'assoir sur mon bas ventre, prenant soin à ne pas effleurer mon sexe.

—Parle-moi de toi, Killik.

Je compris qu’à son regard, il avait besoin d'une explication. Je ne me confiais jamais auprès de lui par peur. Perdre Kairi était ma plus grande crainte. Je ne voulais pas qu'il me déteste, qu’il rejette celui que j’étais et n'accepte pas mes choix avec Aïra.

—Ton passé, tu n’en parles jamais…j’ignore tant de choses sur toi que je veux savoir, dit-il doucement en me fixant.

Je n’étais pas certain de pouvoir résister face à sa nudité, mais je ne voulais pas briser cet instant. J’aurais aimé lui dire non et baiser mais je savais que c’était important pour lui.
Je me mis en position assise pour capter toute son attention. Nous avions cessé notre échange amoureux mais Kairi resta assis sur moi. Mes mains s’étaient mises sur ses fesses, entrelaçant mes doigts les uns avec les autres pour mieux tenir mon compagnon.

KILLIK ( KAIRI, Vol.2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant