OsJ4 n'oublie pas

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Histoire prise sur fanfictions point net avec les droit d'auteur de Ranxhine69 bonne lecture

Je ne sentais rien, mes doigts, mes jambes, mon corps... rien.
Je n'entendais rien du tout. Je ne voyais rien à part, le noir complet.
J'étais dans un profond sommeil, j'étais... morte. Du moins, je le croyais.
Tout était vide autour de moi, j'avais l'impression d'être seule au monde, à jamais. Alors qu'en faîtes, j'étais bel et bien vivante...
Peu à peu, je commençai à bouger mes doigts, puis à gigoter. J'avais l'impression de naître et de découvrir pour la première fois le monde qui s'ouvrait à moi. J'entrouvris les yeux et vis de la lumière. Je les fermai, puis les rouvris. Il m'eus fallu du temps avant de m'habituer enfin à cette lueur, je commençai à distinguer nettement le décor qui s'offrait à moi. J'étais dans une sorte "d'infirmerie", et la structure de la maison indiquait que j'étais sur Beurk.
Je tournai la tête à gauche puis à droite, et me rendis compte que je n'étais pas seule. Il y avait d'autre gens. Certains étaient gravement blessés, d'autres attendaient la mort... Sur le coup j'eus peur, je me redressai assez vite. Trop vite. Ma tête commença déjà à tourner, je tremblai de partout et j'avais mal à certain endroit de mon corps. Des images, des scènes de ce que j'avais vécu me revenaient en tête. Au loin, je reconnu Geulefort qui se dirigeait vers moi. Il s'asseyait sur le rebord du lit dans lequel j'étais et me demanda avec inquiétude :
-Astrid... Comment tu te sens?
Je ne répondis pas. Je me posais pleins de questions. Ce qui me perturbais le plus, c'était de savoir où étais les autres, en particulier un... Je commençai à respirer de plus en plus fort et de plus en plus vite. Je sentis mon cœur battre à une grande allure. Je tournai la tête dans les deux sens, et la peur me gagna. Geulefort mis sa main sur mon épaule, mais je la lui retirai au bout de quelques secondes.
- Geu... Geulefort... où... est Tempête?
Il remit sa main avec méfiance sur mon épaule.
-Elle est quelques part dehors mais, s'il te plait il faut que tu...
- Et où... où est Harold?!
Il ne répondit pas tout de .
Il souffla et me dit d'une voix basse :
- Sache qu'il va bien... Il va bien, ne t'en fais...
- OU IL EST ?!
Il baissa la tête.
-Il est resté là-bas.
Je me sentis mal. Très mal. Les larmes me montèrent aux yeux.
-Qu... quoi? Non... non... il n'a pas pu rester là-bas, il ne l'a pas fait... Il...
- ça va allez... Ne t'en fait pas, il va revenir.
- pourquoi... Pourquoi il est resté ? POURQUOI ?
- ... Pour nous tous. Pour les dragons, pour le village, pour son père, sa mère, pour moi, pour toi... Pour tous. Il est resté pour mettre fin à cette guerre.
A ce moment-là, j'imaginais toutes sortes de choses, toutes sortes... de fin.
- Mais... Il va se faire tuer! La seule manière d'arrêter cette guerre, c'est de battre Drago... pourquoi tu ne l'as pas empêché de rentrer avec nous?! Drago va lui faire du mal !
- Tu étais blessée, il m'a demandé de te ramener et de te mettre en sureté, toi et les autres, je t'assure que j'ai tout tenté, tout essayé... il n'a rien voulu entendre.
Ca y est, mes larmes coulèrent toutes seules. Au fond de moi, je me sentis tellement mal, tellement coupable. Je ne savais pas pourquoi d'ailleurs. Il m'avait sauvé, m'avait ramener à ma mère et après... Je ne m'en souviens plus. Et si, on lui faisait du mal à cause de ça? C'est vrai que c'est un peu bizarre comme théorie... Mais au fond, j'avais de envers moi-même. Je pleurai, criai. Geulefort me regarda comme si il eut pitié de moi. Il devait me prendre pour une folle.
- Astrid... je t'en prie, essaie de te calmer ! Tu es encore sous le choc, je sais qu'on t'a fait du mal là-bas. Mais s'il te plait calme toi, Harold va revenir...
Il baissa le regard.
- Du moins je l'espère. Souffla t-il.
Je le regardai, les yeux remplient de larmes, essayant de me calmer.
- Essaie de dormir un peu, te reposer... Il faut qu'on continue à te soigner.
Après ces mots, Geulefort se leva et s'éloigna. Etant redressée, je m'allongeai et fermai les yeux, essayant de me détendre. Peu à peu je respirai normalement et séchai mes larmes, même si au fond de moi j'avais encore du chagrin.
Je ne savais pas pourquoi, mais une partie de moi me disait que ça allai mal finir. Ce n'est pas que je ne crois pas en Harold, bien sûr que si je crois en lui, je sais qu'il est capable de battre Drago, et qu'il se peut qu'il revienne. Mais... J'avais comme, un mauvais pressentiment. S'il ne reviens pas... Je ne sais pas ce que je deviendrai sans lui. Au bout de quelques minute, je finis par m'endormir. Il ne fallait pas s'attendre à ce que je rêve de moutons blancs après tout ça. Non.
Il faisait noir, j'étais seule. Il n'y avait rien à part une lumière blanche. J'avançai, tendis la main vers elle et passai à travers. Une fois franchit, il ne faisait plus noir. Il faisait jour et je n'étais plus seule. Tempête était à côté de moi, on était sur la plage, et elle me donnait des coups de têtes. Puis sans savoir pourquoi, elle leva brusquement la tête, et se mis à courir vers une grotte. Je courrai derrière elle, mais étant donné qu'elle avait de grandes pattes, je n'arrivai à la rattraper. J'entrai dans la grotte, essayant de ne pas perdre de vue ma dragonne qui continuait de courir toujours autant. Plus j'avançai plus il faisait sombre et froid, bientôt je ne vis plus le jour. Je ne voyais plus rien. Mais je sentis quelque dans ma main qui apparut comme par magie, une torche. J'appelai Tempête qui était, en fait, déjà devant moi. Elle cracha du feu sur la torche. Ah, enfin je vis quelque chose.
Quelqu'un. Par terre. Ensanglanté. Je m'approchai doucement, méfiante. Je m'agenouillai et pleurai face au cadavre de celui que j'aimai. Harold. Mais on m'attrapa par derrière, et me frappa, me frappa jusqu'à ce que je ne puisse plus respirer, alors que quelqu'un d'autre prit le cadavre d'Harold et l'emporta avec lui...
- HAROLD ! criai-je.
Quelqu'un couru vers moi et m'attrapa par les épaules.
- Astrid !
Je criai, comme si j'étais encore dans un cauchemar.
-Astrid! Calmes toi !
- AAAAAAAAHHHHHHHHH !, j'hurlai.
Cette personne me pris dans ses bras et me serra.
- Chhhhuuuuuuuuuttt... C'est fini. chuchota t-elle.
Je pleurai des torrents de larmes. Je n'en pouvais plus.
Je relevai la tête et vis que la personne qui me consolait était, ma mère.
- Maman...
- C'est fini...
- Maman... je ne... je ne peux pas vivre... vivre avec tout ça derrière moi...
- Allons, allons... calmes toi.
- Il vont faire du mal à Harold !
Ma mère se décolla de moi et me fit un petit sourire qui rassure.
- Ma chérie... Harold ne risque plus rien.
Je la regardai avec un air interrogatif.
- Co... comment ça ?
Elle n'eut pas besoin de me dire quoi que ce soi. Je tournai la tête. Je vis quelqu'un, allonger, endormis. Il avait plusieurs blessures dont une qui avait l'air plus grave au niveau des côtes. Il portait une armure en cuir, qui semblait abimer. Il avais les cheveux un peu en bataille, au milieu de ce désordre il y avait une tresse. Un pied métallique remplaçait celui qu'il avait perdu. Et il avait un visage que tout le monde connaissait bien et qui le rendait très attachant.
- Harold... Harold ! Astrid accourut près de son amour les larmes aux yeux.

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