Si vous savez pas à quel point vous vivez,
Travailler jusqu'au soir et tôt, vous lever,
Marcher dans les rues alors que tout le monde dort,
Avoir une maison vide mais un grand coeur d'or.
Si vous savez à quel point je vous envie,
Emprisonnée dans cette demeure où je passe ma vie,
Je vous vois depuis ma fenêtre, seule je suis,
Pauvres, vous êtes, riche, je suis,
Ce n'est pas une vie.
Si vous savez à quel point je voudrais m'enfuir,
Me balader dans les coins, sentir la ville,
Rencontrer vos visages comme des amis,
Jamais je ne rentrerais, même tard la nuit.
Si vous savez à quel point vos sourires
Valent toutes les années de ma vie paisible,
Je n'ai jamais voulu monter dans cette voiture,
Ne me regardez pas comme ça, c'est vous, les libres.
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جُـــنُـون Madness
ŞiirLittle poems and essays ادخلوا. عالما آخر من الكلمات. غادروا. بمشاعر قد اجتاحها الصمت والعتاب. Français - English - عربي