"Alors comme ça, après ce que tu as fait à ma fille, tu as le culot de venir te présenter devant moi?, me demande le directeur de la Schnee compagnie.
- Il me semble que je devais le payer s'il lui arrivait quelque chose, non?, je demande.
- Crystale, non.
- Crystale, si. Elle est blesser et a faillit mourir par ma faute.
- C'est cela."
Jacques Schnee s'approche vers moi, menaçant. Je ferme les yeux et, au moment où le père de Winter me donne une énorme claque (qui laisse une belle trace d'ailleurs), j'entends Winter s'étouffer de stupeur.
"PAPA!"
Winter venait de se relever d'un coup sur son lit en grimaçant de douleur. Jacques me laisse sur le sol et vient vers elle. Je tiens ma joue en la regardant honteusement, puis je me relève et vais m'installer au chevet de Geenjia et Rosa, n'osant pas aller voir Winter en présence de son père. Mais Jacques m'arrête.
"Ne touche plus jamais ma fille sale monstre animaliser."
Je serre les dents et attrape une chaise pour m'installer entre Geenjia et Rosa puis je me mets en boule dessus, enroulant ma queue de lynx autour de mes chevilles. Je sens le regard de Winter sur moi mais je ne réagis pas.
"Ma chérie... Je suis si content que tu sois enfin réveiller! Comment tu te sens? Tu as mal quelque part?, demande-t-il, inquiet pour elle.
- J'irais mieux quand j'aurais Crystale à côté de moi., dit-elle simplement."
Je me fige et plaque mes oreilles sur le haut de mon crâne.
"Ma fille, cette faunus ne doit plus t'approcher ou te toucher pour ta sécurité, croit moi, je sais quoi je parle., répons Jacques.
- Cela ne me fera pas changer d'avis père. Sortez., réplique Winter.
- Alors la faunus sort également., dit-il froidement.
- Non, elle reste ici avec nous. Ce n'est pas une proposition. Sortez."
Jacques me lance un regard noir et fini par sortir de la pièce. Winter soupire et me fait signe de venir la rejoindre mais je n'ose pas bouger d'où j'étais.
"Crystale... Mon père est parti et je ne le laisserais pas séparer notre équipe pour son bon plaisir. Et je le laisserais encore moins... Me séparer de toi..."
Winter avait les joues légèrement rouge et je vire à l'écarlate. Je cache mon visage dans mes jambes, calme ma bouffée de chaleur et me lève sans un bruit pour aller à côté du lit de Winter. Et, contre toute attente, elle m'attrape le bras et m'attire dans les siens.
" W-Win...!"
Je rougis énormément en atterrissant la tête la première sur son ventre et elle me serre contre elle.
"J'ai eu tellement peur quand je ne t'ai pas vu dans la pièce avec nous à mon réveille en milieu d'après-midi... J'ai cru... J'ai cru qu'on... Que JE t'avais perdu... Ne me refait plus jamais une frayeur pareil idiote..."
Winter c'était mise à pleurer. Je relève la tête et détourne légèrement le regard avant de m'asseoir doucement sur ses jambes et de sécher doucement ses larmes.
"Sache que tu ne te débarrassera pas aussi facilement de moi., dis-je en rigolant doucement."
Winter me regarde et ris légèrement en me donnant une pichenette sur le nez.
"J'espère bien !"
Elle me regarde puis m'attire contre elle en mettant mon visage dans son cou et je me laisse faire, ne voulant pas que notre complicité actuelle soit briser par quoi que ce sois. Je ferme les yeux et profite d'être avec elle. Elle caresse doucement l'arrière de mes oreilles et je me mets à ronronner pour son plus grand plaisir. Winter sourit et insiste sur mes oreilles. Je lève légèrement la tête en ronronnant.
"M-Mh... Rrrrrrr ~
- Moooooh, t'es trop mignonne !, s'écrit doucement Winter en ne lâchant pas mes oreilles."
Au début, ronronner me gênais et j'avais honte de faire ça car c'était, forcément, un comportement animal. Mais comme mes coéquipières m'accepte tel quel, je vais arrêter de m'en plaindre je pense. Winter fini par se rendormir, sa main toujours sur mes oreilles et je me blotti dans ses bras pour m'endormir aussi, en boule sur son ventre comme un petit chat. Je suis réveiller par la lumière du soleil quand les infirmiers viennent ouvrir les volets de la chambre des filles. Voyant qu'ils ne m'avaient pas encore remarquer, je sors rapidement et discrètement pour éviter de m'attirer des ennuis. Je retourne à l'entrée de l'hôpital en posant mes mains sur mes oreilles comme pour préserver la sensation des mains de Winter dessus. Je souris inconsciemment et retourne au dortoir de l'école sans me faire repérer. Mais on dirait que quelqu'un savait que je n'avais pas été dans mon dortoir cette nuit parce que j'entends du bruit venant de la chambre. Bruit qui faisait pensé à quelqu'un qui fouillais dans la chambre de mon équipe. Je sors ma griffe (parce que j'avais qu'un seul bracelet lorsque j'étais à l'école et hors des entraînements) et donne un grand coup de pied dans la porte pour l'ouvrir.
"Qui es-tu?!, je hurle, toute griffe dehors."
La personne avec un long manteau noir se retourne et retire sa capuche et je vois le visage d'Ozpin apparaître. Je soupire et range ma griffe.
"Je peux savoir ce que vous faites aussi loin de Vale et surtout, dans MON dortoir?
- Rien qui ne te regarde jeune fille., me répond il simplement.
- Sauf que, ce que vous avez fais est une atteinte à la vie privée et vous n'avez absolument rien à faire ici."
Je remarque qu'il cache quelque chose dans son dos et mon œil droit s'illumine en rouge.
"Qu'avez vous dans le dos?
- Si je peux te donner un conseil, évite d'utiliser ces yeux trop longtemps ou trop souvent, tu risquerais de perdre le contrôle., répond Ozpin pour éviter de répondre à ma question."
Je regarde l'emplacement de où se trouvait mon deuxième bracelet d'argent qui refermais la moitié de toutes mes armes et je vois qu'il n'y est plus. Je gronde et fonce sur Ozpin pour lui arracher des mains ce qu'il avait cacher dans son dos mais, avec une vitesse hors du communs, il me met à terre avec son bâton, gardant toujours une main dans son dos.
"MON BRACELET !, je hurle"
Ozpin se fige un minuscule instant avant de disparaître au moment où le général entre dans ma chambre. Je le regarde avec un regard remplie de haine envers Ozpin et il soupire en remarquant que j'avais une trace de main sur la joue.
"Jacques t'a frapper n'est-ce pas?, demande le général sans remarquer dans quel état j'étais.
- Général, dites moi que j'ai le droit de meurtre sur Ozpin., je dois froidement.
- Comment ça? Qu'est ce qu'il c'est passer?, me demande-t-il, surpris de mon ton envers lui.
- Il a voler une partie de mes armes. Sans ça, je suis censée faire comment pour être une Chasseuse?!"
Je m'étais relever d'un coup, montrant enfin mon visage au général pleins de rage et de colère envers le directeur de Beacon. Ironwood soupire et pose une main sur mon épaule.
"Il doit être dans mon bureau en ce moment. Ne bouge pas d'ici, je te fais un mot d'excuse pour les cours de ce matin et je te ramène ton arme., dit-il après avoir remarquer qu'il me manquait un bracelet."
Je hoche la tête et il repart. Je referme la porte derrière lui et frappe le mur à côté de la porte de toute mes forces. Sauf que je ne savais ce qu'elles représentaient mes forces vu que je détruis totalement le mur avec. Je recule et serre les dents.
"CRYSTALE?, hurle le général du bout du couloir.
- C-CE N'EST RIEN! JE VAIS ARRANGER CELA!"
Je secoue la tête.
"Crystale.
- T'as fini de m'appeler par mon prénom à chaque fois que tu veux me parler Elvina?
- Ne soit pas désagréable comme ça! Surtout que j'allais te donner un truc pour réparer ça sans que personne ne sache que tu as détruis le mur par un excès de rage! Bref, pose tes mains sur les morceaux de murs de l'autre côté et ré imagine-le à sa place puis laisse faire les choses."
Je soupire et fais ce que m'a demander Elvina, ce qui fonctionne à merveille. Je retourne dans ma chambre et retire mon sweet pour voir l'évolution de mes blessures. Enfin, une fois dans la salle de bain. Je retire tout les bandages que je m'étais mis la veille et vois que tout à presque cicatriser. Je soupire de soulagement et retire également les points de sutures improvisés que je m'étais fais en tiquant quand la douleur était trop forte. Certains endroits saignait encore très légèrement mais c'était pas assez pour que cela m'inquiète plus que cela. Je soupire de soulagement et va me chercher un de mes sweets crop-top, un rouge, et je troc mon short pour un pantalon noir style militaire ainsi qu'une paire de basket grise. Je m'allonge alors sur mon lit en attendant le retour du général avec mon bracelet d'argent.

De l'apprentissage à la guerre finaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant