Point de vue de Rogue
En 14 minutes, j'ai tué.
En 14 minutes, j'ai détruit sa vie.
Et bientôt, elle n'existera plus, elle n'aura jamais existé.Je suis désolé petite. Je ne suis plus libre de mes actions depuis longtemps. Je suis devenu un chien enchaîné à cause de monstres, et voilà que j'en deviens un moi-même.
Je me dégoûte.
4h00
Point de vue de Minerva
3h45
Je me promène de long en large dans ma chambre. Je suis immensément inquiète, les possibilités que tout n'ait servi à rien existants. J'aurais pris tant de temps, d'années, de décennies, de vies humaines pour que cela échoue au final...J'ai besoin que ça marche. Il est le seul qui peut me tuer, en tout cas selon ille. Le soleil commence à se lever et le temps semble s'écouler aussi lentement que possible.
Je n'en peux plus de vivre. J'ai trop vécu.
J'ai vu mes parents mourir, mon mari, mes enfants, mes amis, des connaissances vieillir puis rejoindre mes géniteurs dans leurs tombes. J'ai vu la guerre, les bombes, les cris, les pleurs, l'espoir dans les yeux d'enfants disparaître en même temps que leur innocence. Je me suis haïe de restée debout alors qu'ils étaient étendus au sol sans vie.
Je ne veux plus souffrir, m'attacher à quelqu'un pour au final le perdre.
Je ne veux plus souffrir, je n'en aie plus la force.
Je ne veux plus souffrir, je sais que je suis égoïste.Alors pitié, faites que ça marche, faites en sorte que le sang qui coulera ce soir ne soit pas en vain.
Pitié, laissez-moi partir.4h00
Point de vue de Lucy
2h37
J'avais le vertige, là, sur mon balcon, les pieds dans la neige si pure. J'observais le jardin de nuit, et je pleurais, mon cœur saignant à l'intérieur. J'avais de nouveau prise de ce désir d'en finir avec la vie. J'étais soule de chagrin, mes larmes devenaient du cristal gelé avant d'atteindre le carreau couvert de flocons pâles. J'avais grimpé sur la balustrade, et avancé dans le vide. J'avais sauté.Or, je n'atteignis point le tapis blanc plus bas. Les yeux tournés vers le ciel, je tombais bel et bien. Mais le dos de la personne donc les bras musclés qui m'avaient enlacés à la dernière fit un bruit tout simplement cauchemardesques en frappant le sol enneigé du jardin. J'ai entendu les fragiles os de sa colonne vertébrale se fracasser.
Sting: Lucy...
En entendant la voix de mon mari, j'ouvris les yeux. Il était là pour moi, il l'a toujours été et moi, telle l'imbécile que je suis, je ne lui avais jamais retourné ce qu'il m'avait donné.
Moi: STING! OH MON DIEU! NON! JE SUIS DÉSOLÉE! JE SUIS STUPIDE! JE VAIS APPELER L'HÔPITAL! ATTENDS-MOI ICI! NE BOUGE PAS! JE REVIENS!
Je me leva d'un coup. Il faut que je le sauve, il n'a rien fait, ce n'est pas sa faute.
Une main m'agrippe l'avant-bras.Sting: Ne me laisse pas mourir seul...
Moi: ARRÊTE DE DIRE N'IMPORTE QUOI! TU N'EN MOURRAS PAS! JE VAIS TE SAUVER!
Sting: Ils pourraient en effet, mais est-ce que ça en vaut vraiment la peine? Je sais. Je sais que tu vas mourir. Et je sais que ça va me briser. Je t'aime, je t'aimerai et je te perdrai. Je sais que ne pourrai jamais m'en remettre, que je ne pourrai jamais me le pardonner, que je me rappellerai que je n'ai jamais eu une place aussi importante dans ton cœur que lui, que je risque de ne pas m'occuper de nos deux petits angelins comme je le devrais. Je ne veux pas qu'ils souffrent autant que toi enfant, que leur père ne soit qu'un connard.
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Détesté
RomancePersonne ne m'écoute. C'est normal après tout, je ne le mérite pas. Je veux être seul. Du moins c'est ce que je pensais. Jusqu'au jour où elle m'est apparue ... ‼️Cette histoire m'appartient, mais pas les personnages! Je tiens à dire que l'on a pas...