Détesté

Chapitre 14: Pour toi, par amour

Point de vue de E.N.D
Je me promit de lui obéir comme si elle était mon maître à cet instant précis. Je ne saurais dire si c'est mon côté animal ou juste moi ,mais elle me fait penser à une mère innocente. Je la protégerai de tout, même d'elle-même si il le faut. Il ne lui reste pas longtemps à vivre. Elle doit être heureuse pour toujours. Au cours du temps, mon attitude envers les humains en général. Mon sentiment envers elle ne changera au grand jamais. Celui ou celle qui lui enlève son bonheur périra de mes propres mains. Je m'en fait le serment.
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Point de vue de Lucy
J'ouvre délicatement les paupières. J'ai bien dormi. Tout en m'étirant, je remarque qu'Etherious ne m'a pas quitté des yeux de toute ma sieste. Il me voit réveillée et se retourna. D'aussi longtemps que je me souviens, il a toujours été comme ça . Un enfant qui a besoin d'attention et d'être aimé. Je lui donne mon amour maternelle volontiers, si ça peut le rassurer. De cette façon, il sera aimé. Pas comme moi. Je tourne la tête et essuie les larmes qui y coulaient. Une mère, même « adoptive » devrait être brave. Je le serai pour tous mes enfants et tout ceux qui en ont besoin. Je dois le faire. Je m'étouffe avec ma salive. Je tousse donc, se qui a le mérite de faire entrer le médecin.

Médecin: Vous allez bien?
Moi: Oui,oui....ne vous.....inquiétez pas......pour moi....

Son soulagement est évident. Il s'apprêtait à partir lorsque je l'interpella.

Moi: Monsieur?
Médecin: Oui Mademoiselle?
Moi: Quand....pourrais-je....voir....mes amis?
Médecin: Les visites sont permises à partir d'aujourd'hui. Ne l'avez-vous pas remarqué? Ce jeune homme est présent depuis une bonne heure je dirais....

Puis il partît.

J'esquisse un sourire....
Va-t-il venir me voir? Après tout, il a le temps d'arriver avant le couvre-feu. Etherious me voit, moi et mon inquiétude. Il s'excuse et sort dehors en courant. Je suis de nouveau seule.

J'allume la télé et tombe sur des blagues faites maisons. Je la referme aussitôt, n'ayant pas envie de rire. Je me morfonds. J'ai le droit non? Puisque je suis mourante. Je mis la tête dans mon oreiller. Je criais le plus fort que possible sans détruire mes cordes vocales.

La poignée de la porte tourna. Natsu entra dans la pièce accompagnée de E.N.D. Je leur donne à chacun un câlin . Je prolongeait celui de Natsu et Etherious se racla la gorge. Je rougis. La moquette était si intéressante tout à coup.

Natsu: Tu vas bien?

Je lève les yeux sur son regard inquiet. Je le rassure d'un sourire. Pendant ce temps, E.N.D avait récupéré une chaise .
Il s'y installait le plus confortablement avant de me parler.

E.N.D: Je dois te dire que Natsu t'a sauvé la vie. Il t'a poussé sur le côté.

Je le crois un instant, puis aperçu le visage étonné du garçon aux cheveux roses. Il me mentait..... et il allait le regretter sévèrement. Je lui passa la main dans les cheveux, m'arrêta et lui assène une claque derrière la tête.

E.N.D: Aïe! Qu'est ce que j'ai fait?
Moi: ON NE ME MENTS JAMAIS. SURTOUT AUSSI EFFRONTÉMENT.

Il se fit plus petit. Il enfonce sa tête entre les épaules. Je me calme en attrapant la main de Natsu. À bien les observer, les deux se ressemblent vraiment énormément. Deux jumeaux de familles différentes. Dommages.

Sting entre en catastrophe dans la chambre d'hôpital. Il me cherche des yeux et quand ce fut fait, il me pris dans ses bras. J'aime ses yeux, on aurait dis qu'ils sont allumés de l'intérieur. Ses cheveux doux.... j'en parlerais même pas. Il est si gentil avec moi depuis que nous sommes gamins. Je le serre à mon tour dans mes bras.

À côté de moi, les deux « jumeaux » sortent de la salle, me laissant seule avec mon amoureux. Je m'installe dans ma chaise roulante et lui fais les yeux doux. Je veux sortir... j'étouffe. Il comprend automatiquement.

Ensemble, nous nous rendons au parcs. Les enfants jouent dans le module solitaire, le sourire aux lèvres. Je soupire. Il m'embrasse. Je me laisse aller, mon cœur ne sachant plus quoi faire. Il s'éclaircit la voix.

Sting: Lucy?
Moi: Hum?

Il hésitait à se confier à moi. Enfin, il ouvre la bouche. J'ai envie de ne rien en savoir. J'ai peur de la vérité, voilà ma vie. Il me dit simplement.

Sting: J'ai trouvé quelqu'un que j'aime de tout mon cœur. Ça ne veut pas dire que je ne t'aime pas, au contraire, je -
Tu pleures?

La bombe est lâchée. Je pleurais à chaudes larmes contre son torse. Je ne devrais pas, je devrais être heureuse pour lui, pourvoir le soutenir en tout moment. Tout en pleurant, je lui dis:

Moi: Je... « snif »...,suis heureuse.... « sniiiiif ».... que tu aies trouvé quelqu'un de bien. Son nom?
Sting: Yukino.... je suis désolé, je ne croyais pas que tu allais en souffrir autant. Je suis désolé.

Il me console en caressant mon dos et mes cheveux. Décoiffer, je m'en fous de l'être. Tant qu'il est là. Que je suis égoïste. Je lui en demande beaucoup trop. Je le stresse. Je souris à travers mes larmes. Je le pris dans mes bras de nouveau en lui disant « Bravo ». Un bravo emplit de tristesse, mais un bravo pareil.

Soudain, j'ai une idée. J'attrape sa main et croise son petit doigt avec le mien. Je le fixe sans regarder ailleurs et il fait de même. Je déclare officiellement:

Moi: Je te promets Sting que jamais je ne pleurerais si quelqu'un d'autre fait ton bonheur. Je promets d'être là pour toi au besoin. Je te le promets.

Il comprend se qu'il a à faire.

Sting: Lucy, de ma meilleure amie à ma petite amie, de ma petite amie à ma sœur, je t'aimerais toujours. Mais pas de cette manière et j'en suis certain à présent. J'étais bêtement tombé sous le charme de ma meilleure amie, de ma sœur. Il n'y a pas longtemps, j'ai rencontré une fille. Elle m'appelait sans bouger, sans parler, sans me regarder. Je te promets que malgré tout, je serai là pour toi. Appelle-moi au beau milieu de la nuit si tu veux, je répondrais. Appelles-moi en pleine fin du monde et je courais vers ton appel. Tu as beau n'être plus au centre de mes sentiments, tu es une partie importante de mon équilibre. Sans toi pour me soutenir, je tomberais. Je promets de t'aider, peut importe les circonstances. Je t'aime comme ma propre sœur et je ne te laisserais pas pleurer.

Nous échangeâmes un baiser d'adieux. Un baiser riche en sensation. Je sentais son amour partir dans les airs et faire s'envoler les feuilles. Il porte un médaillon en forme d'étoiles et je soupire de joie . Je lui avais donné lors de notre premier rencard,lorsque je l'aimais encore. Le vent ce mêla à mes cheveux et il me dit en me prenant la main ce jour-là:

« Le monde n'est pas parfait, le monde n'est pas beau. Soyons ensemble et nous serons heureux. »

Quittant ses bras cette fois, je ne ressentis plus rien d'autre que de l'amour fraternel envers lui. Mon frère, mon Sting.

Salut!
Moi.
Comme d'habitude.

Je vous dis de me le dire si vous n'êtes pas sûr ou que vous vous posez des questions.
Voilà c'est tout....
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Brihyoras.