Chapitre 7

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Trop de questions. Pas assez de réponse. Voilà comment résumer mes derniers jours à l'hôpital. Je n'avais plus que des cicatrices de l'incident, par contre cette cicatrice sur mon crâne restait un mystère. Mais je m'étais promis de vite découvrir la vérité. Je le ferai peu importe les obstacles, coûte que coûte, afin de déterrer le passé.

Ma fin de séjour se passa bien. Et puis je pus enfin sortir. Hyung Sik, mon meilleur ami, était spécialement venu me chercher. Je lui expliquai tout ce que je savais et il fut au moins autant choqué que moi.

-Mais, qu'est-ce que tu vas faire ?, me demanda-t-il.

-Découvrir la vérité. Et puis bien évidemment continuer à travailler un maximum de temps en me faisant discrète.

-T'es sûr de toi ?

-Il n'y a qu'en continuant de travailler que je pourrai payer mon appart !, m'exclamai-je.

-Je te parle pas de ça. Tu es sûr de vouloir découvrir ton passé ? Après tout, ça pourrai bien te chambouler plus qu'autre chose !

-Non, non, et non ! Je VEUX savoir ce qu'il s'est passé et si ça a quelque chose à voir avec moi.

Face à ma détermination, mon meilleur ami garda le silence. Lui qui me soutenait tout le temps dans mes choix, j'étais un peu surprise qu'il réagisse comme ça.

La suite du trajet se passa en silence, nous deux occupés chacun par nos problèmes respectifs.

Une fois arrivé chez moi, il me dit de prendre soin de moi et repartit chez lui.

Je pris mon courrier et partis en direction de mon appart. A peine avais-je posé un pied dedans que j'entendis mon portable sonner. Un message. Du président. Mince.

Venez au bureau tout de suite. Il est hors de question que vous restiez un jour de plus sans travailler.

C'était impossible que cet homme si froid et sans sentiment soit le oppa qui m'avait protégé dans mon enfance. Impossible.

Je regagnai donc en vitesse me chambre et je partis mettre une tenue à peu près convenable. Je sortis ensuite de mon appartement que je venais à peine de retrouver et me précipitai dans le premier bus.

Une fois arrivé devant mon lieu de travail, mon cœur commença à battre la chamade, mes mains devinrent moites et mes jambes se transformèrent en coton. Mais j'essayai de maîtriser mon stresse. Et je rentrai dans l'imposant bâtiment. Une fois arrivé à mon étage, je fus prise en otage par ChangBin, qui me poussa de force dans le couloir qui menait à son bureau et me jeta dans ce dernier.

-Tu es enfin la !

-Il y a un problème ?!, lui demandai-je.

-Un problème ?! Non non, tout va bien, le président trépigne de te voir et de pouvoir te sermonner. Étant sûr les nerfs, il engueule tout le monde et tout le monde est donc remonté contre toi. A part ces quelques détails, tout va pour le mieux !

-Et merde... qu'est-ce que je suis sensée faire dans une telle situation ?

-De un, faire profil bas, et de deux foncer t'excuser au près du président. Aller hop hop, on se bouge.

Et je me retrouvai dehors aussi vite que j'étais entrée dans son bureau. En suivant ses conseils, je partis vite de l'autre côté. En passant devant la grande baie vitrée qui donnait sur les bureaux, je vis chacune des personnes me regarder avec leur regard le plus noir. Je baissai la tête et fonçai dans mon bureau. Une fois arrivée là-bas, je soufflai un grand coup, m'avançai vers la porte du président et toquai. Aussitôt j'entendis un Entrée !. J'entrai prudemment dans le grand bureau du directeur. Je sentis directement son regard sur moi.

Je me dirigeai avec le peu d'assurance qu'il me restait vers son grand bureau.

-Mademoiselle Park, comme on se retrouve ! Votre séjour a l'hôpital s'est-il bien passé ?

Je ne préférai pas répondre, trop peu courageuse sûrement. Jisung frappa du poing sur son grand bureau.

-Je vous ai posé une question, vous me devez au moins une réponse !

Sa voix tremblait, certainement sous le coup de la colère. Ou peut-être était-ce à cause d'autre chose... Qui le savait, à part lui ? Certainement pas moi.

-Je...Les gens étaient au petit soin avec moi...C-ça s'est plutôt b-bien p-passé..

-A-arrêtez de b-bégayer v-voulez-vous ?

Il se moquait ouvertement de moi. Super !

-Bon, aller travailler aller hop, ouste, hors de ma vue...

Je m'inclinai avant de sortir de son bureau. Juste avant de fermer la porte derrière moi, je pus comme même entendre quelque chose qui me perturba.

-Si seulement son meilleur ami avait fait son travail, on en serait pas là...

-

Passé mais pourtant bien présent || H.JS ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant