Soirée mémorable partie 2

78 8 0
                                    

Ally

- Ho vous devez être l'amie de Austin, enchantée je suis sa mère.
Un éclair de surprise passa dans mes yeux et elle le vit.
- J'ai eu mon fils à la fin du lycée, je n'ai pas eu le cœur d'avorter mais je ne regrette rien.
- Oh ...
- Maman ?
Austin venait d'apparaître.
- Tu rentres tôt dit-il surpris
- Je sais je voulais te faire une surprise. Je me suis souvenue que c'était ce soir que vous alliez travailler et je tenais à inviter ton amie à dîner. Enfin si elle est d'accord. Dit-elle en se tournant vers moi m'interrogeant du regard.
- Heu ... je ne sais pas, c'est à dire que je ne suis pas sûr que mes parents soient d'accord.
- Oui et puis tu sais ses parents sont très stricte et puis ton chauffeur doit t'attendre non ? argumenta Austin en espérant que je m'en aille.
Je réfléchis et souris à l'idée de le faire chier.
- Et bien pour tout vous dire madame, dis je en me tournant vers elle, j'ai congédier mon chauffeur et il commence à être tard, je ferai peut être mieux d'accepter votre invitation.
Je souris à Austin qui me regardait mal et commençait à grogner.
- Tant mieux sourit la mère d'Austin. J'ai ramené pleins de bonnes choses. Austin mon chéri, veux tu bien aller mettre la table s'il te plaît ?
- Bien sûr. soupira t-il.
Il me foudroya du regard avant de partir vers la cuisine.
Une fois qu'il fut parti sa mère se tourna vers moi toute excité.
- Comment t'appelles tu ma jolie ?
- Ally ...
- Comment as tu rencontré mon fils ?
- C'est assez ... compliqué.
Qu'est-ce ce que j'aurai pu lui dire ?
« - Désolé madame mais il se peut que la première fois où j'ai vu votre satané fils c'était juste après l'avoir écrasé, non intentionnellement bien sûr, même si maintenant ça me donne envie. »
Elle paru surprise.
- Très bien mais alors dis moi au moins, vous êtes ensemble ?
Je faillis m'étrangler.
- Qu ... quoi ?!
- Je ne suis pas dupe je vois bien comment mon fils te regarde et puis tu es la première fille qu'il ramène à la maison. À Denver il en ramenait pleins mais en mon absence et pour subvenir à ses besoins d'homme m'avoue t-elle sur le ton de la confidence.
Je mimai une grimace dégoûtée.
- Je vous assure qu'il ne se passe strictement rien entre nous.
- Vous parlez de quoi ? Intervint Austin en entrant dans la pièce ce qui me fit sursauter.
- Ho de ... de rien dis-je rapidement.
Il fronça les sourcils mais ne fit aucun commentaire.
- Le repas est prêt continua t-il.
- Super on arrive.

***
J'étais assisse sur une chaise en face de la mère d'Austin et lui s'était mis à côté de moi. J'étais extrêmement gênée et le repas se passait silencieusement.
- Alors Ally dis moi tu as quel âge ? Tu as des frères et sœurs ?
Je déglutis sous son regard inquisiteur.
- Maman arrêtes s'te plaît c'est pas un interrogatoire me secouru Austin.
Je le remerciais intérieurement de m'être venu en aide.
- Quoi ? J'aimerai seulement apprendre à connaître ton amie. répliqua celle-ci.
Il souffla.
- Je ... hé bien j'ai 17 ans, j'ai deux frères, un de 12 ans il s'appelle Maximilien mais on le surnomme Max et un de 19 ans qui s'appelle Callum mais heum ... il ... il n'habite plus à la maison parce qu'il est parti ... heum faire ses études à l'étranger.
Je fuyais le regard insistant d'Austin, j'avais l'impression qu'il essayait de lire à travers moi.
- Oh c'est génial ! Moi qui aie toujours rêvé d'avoir une grande famille ! reprit elle de plus belle.
- Tu aurais pu en avoir une ... souffla soudainement Austin.
Sa phrase mis un blanc à table j'en profitais donc pour tenter de m'éclipser :
- Je ... je vais devoir y aller mes parents doivent commencer à s'inquiéter ... mentis-Je honteusement.
Ils ne devaient même pas avoir remarqué mon absence.
- On ne te retient pas plus longtemps alors. sourit gentiment Mme Miller.
Je me levai de table et partis récupérer mes affaires
- C'est ça ... à plus.
Il me fit son plus beau sourire hypocrite en me raccompagnant à la porte.
- Aurevoir Mme Miller dis-je poliment
- Oh non je t'en prie appelle moi Chiara.
- D'accord mad ... Chiara.

***

Je sortis et commençais à marcher tranquillement dans la rue sous la fine pluie qui commençait à tomber quand je sentis une présence derrière moi.
Je me retournai et aperçu Austin.
- Qu'est ce que tu fais la ?
- Ma mère m'a persuadé de te raccompagné, il est tard, t'es plutôt jolie et t'as du fric sur toi, t'es une cible facile. Je suis un salop mais pas à ce point.
J'haussai les épaules.
Nous marchâmes en silence jusqu'à ce que je me décide à le briser :
- Le prénom de ta mère c'est italien non ?
- Ouais je suis à moitié italien, elle a déménager aux États Unis quand elle était petite, ses parents étaient pauvres et avaient à peine de quoi payer le voyage. Ils ont fait ça pour lui donner une chance dans la vie.
- C'est ... c'est courageux de leur part.
J'étais touché par ses révélations j'avais l'impression de le connaître un peu mieux.
- Du coup tu sais parler italien ? m'enquis-je
- Un peu, les bases, mon père n'aimait pas que ma mère me parle dans sa langue natale dit-il tristement.
Il se repris.
- Mais bon j'avoue que je jure souvent en italien et puis ça évite aux profs de comprendre, je peux dire ce que je veux.
- Ça doit être cool. acquiesçais-je.
- Mmh ...
Il semblait pensif, il fouilla ses poches pour en extirper un paquet de clopes ainsi qu'un briquet. Il s'en alluma une nerveusement et tira une latte en soupirant d'aise. Voyant mon regard sur lui il me fit un signe de tête pour m'en proposer une.
- Ça donne les dents jaunes. dis-je en secouant la tête.
Il ricana et tira une autre latte.
- Tu sais pas ce que tu rates.
Je tournai la tête pour mieux l'observer, il était beau, incontestablement, des yeux gris glacials parfois noirs et des fossettes qui ressortaient lorsqu'il souriait, des traits fin et délicat qui contrastaient avec le reste de son corps tout en muscles. Il aurait pu être mannequin.
Je m'arrêtais dans ma contemplation quand il se tourna vers moi :
- Tu peux faire le reste seule ? Dit-il lassé
- Bien sûr rétorquai-Je vexée. Je n'ai plus quatre ans.
- On se voit lundi alors.
- C'est ça.
Il tourna les talons, me laissant seule au milieu du trottoir les bras ballants.
Et c'est là que je ressentis une étrange sensation, comme un pincement au cœur ...

I dare you Où les histoires vivent. Découvrez maintenant