Aux Mains d'Hydra [BuckyxOC]

V

-Mae ? Mae, qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qu'ils vous ont fait ? S'inquiétait Bucky, pressé contre les barreaux qui séparait leurs deux cages. Venez vers moi, s'il vous plait.

Mae se déplaça prudemment vers Bucky, qui lui tendait sa main entre les barreaux. La jeune femme la saisie comme une bouée de sauvetage.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Parlez-moi.
-Ils... Je ne sais même pas ce qu'ils m'ont fait...
-Respirez. Vous êtes en sécurité, tout va bien. Ça va s'arranger.
-Ils m'ont mis sur une autre machine... Celle du fond, vous savez ? Ils ont mis une sorte de... de cube, bleu, dans le socle de la machine et...

Sentant que la jeune femme recommençait à paniquer, Bucky entrelaça ses doigts avec ceux de Mae tout en lui frottant le dessus de la main pour la rassurer.

-Quand ils m'ont retiré mes bracelets, repris Mae, ils m'ont demandé de penser à l'autre bout de la pièce, je ne sais pas pourquoi, mais je l'ai fait. Et... et il y a eu cette lumière bleue, et puis... je me suis retrouvée à l'endroit auquel je pensais... Qu'est-ce qu'ils m'ont fait Bucky ? Pleura Mae.

Bucky ne trouva pas grand-chose à dire, mais il serra un peu plus la main de Mae dans la sienne en lui répétant que tout irait bien.
Mae se contenta de hocher la tête en fermant les yeux, se répétant qu'elle pouvait encaisser ce qui lui arrivait. Après tout, elle n'était pas seule.

-Écoutez, quoi qu'ils vous aient fait, je vous promets qu'on sortira d'ici, d'accord ? Et puis, si l'une de leur expérience vous permet de... vous téléporter, eh bien ça veut dire que vous pourrez sortir d'ici au moment où ils vous retireront les bracelets.

Mae ne dit rien, et hocha simplement la tête. La vérité était que si elle n'était pas certaine que Bucky pouvait lui aussi partir, elle resterait ici, avec lui. Il était hors de question de l'abandonner là. Après s'être mutuellement soutenus pendant tout ce temps, elle ne pouvait s'y résoudre.
Bucky n'avait pas arrêter de lui parler, pour la rassurer, et n'avait pas lâcher sa main une seule seconde. Mae finit par tomber de fatigue, sa main toujours prise dans celle du Sergent, la tête appuyée contre les barreaux qui les séparaient.

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Quelque part, en Italie, à cinq miles du front, un homme dénommé Steve Rogers, plus connu sous le nom de Captain America, venait de connaître le pire des accueils de la part des soldats.
Le jeune homme était allé dessiner dans un coin, à l'abris de la pluie qui tombait sans interruption depuis maintenant plus d'une heure. Peggy Carter était venue pour le réconforter. Après tout, le super soldat avait des rêves : servir l'Amérique ! Et ses supérieurs avait fait de lui une sorte de phénomène de foire.
Alors qu'il dessinait un singe tenant un parapluie, sur un vélo à une seule roue, comme dans les cirques, Peggy se rapprocha de lui :

-Bonjour Steve.
-Oh, bonsoir ! Répondit ce dernier, surpris.
-Bonsoir... Répéta-t-elle en s'asseyant près de lui.
-Qu'est-ce que vous faites ici ?
-Officiellement je ne suis pas là. Quel spectacle...
-Oui, heu... j'ai dû improviser un peu. Les spectateurs que j'ai d'habitude sont... Plus jeune. Dit-il en soupirant.
-Et vous incarnez le nouvel espoir de l'Amérique ?
-Dans tous les endroits où je passe, les ventes de bons augmentent de dix pourcents. Répondit-il machinalement.
-C'est le sénateur Brant que j'entends.
-C'est lui qui m'a engagé, Phillips m'aurait enterré dans un labo...
-Et c'était les deux seules possibilités ? Rat de laboratoire ou singe savant ? Dit Peggy en faisant référence au dessin de Steve. Vous n'étiez pas du tout destiné à ça.

Il y eu un moment où Steve regarda simplement Peggy sans rien dire.

-Quoi ? Demanda Peggy, voyant que Steve voulait dire quelque chose.
-Depuis toujours, mon rêve le plus cher, c'était de venir ici en Europe, en première ligne, pour servir mon pays. Et voilà, j'ai eu ce que je voulais. Et je porte des collants.

Ils s'arrêtèrent de parler lorsqu'une camionnette klaxonna, l'une de celle qu'utilisait la croix rouge. Des hommes équipés de casque portant le même sigle ouvrirent les portes arrière en hâte, et sortirent un homme sérieusement mutilé sur un brancard. Steve, qui pourtant était assez loin de la scène, regarda les blessures du soldat.

-Ils ont l'air d'avoir vécu l'enfer. Constata-t-il.
-Ces hommes-là beaucoup plus que les autres, Schmitd a lancé une offensive sur le village d'Azzano, deux cents hommes sont partis pour l'arrêter, une cinquantaine en est revenue. Ils faisaient partis de votre public, les quelques rares survivants du 107e d'infanterie. Les autres ont été tués ou capturés.
-Le 107e d'infanterie ?! Répéta Steve, se souvenant que son meilleur ami, Bucky en faisait partit.
-Quoi ? Redemanda Peggy.

Steve l'entraina -sous la pluie- jusqu'à la tente du colonel Phillips. En arrivant, ce dernier se moqua allègrement de Steve, puis lui demanda ce qu'il voulait.

-Je voudrais la liste de ceux qui sont tombés à Azzano.
-Je ne suis pas à vos ordres.
-Je cherche le sergent James Barnes, du 107e régiment d'infanterie.
-Il faudra qu'on ait une conversation un peu désagréable tous les deux. Dit Phillips en désignant Agent Carter, sans s'occuper de Steve.
-J'aimerais savoir s'il est encore vivant, B-A-R...
-Je sais écrire. Grogna le colonel. J'ai signé tellement de lettres de condoléances aujourd'hui que je ne sais plus trop où j'en suis. Mais, ce nom me rappelle quelque chose, je suis désolé.
Captain fut complètement anéanti suite à cette nouvelle, mais il n'en fit pas paraitre grand-chose, refusant cette hypothèse. Agent Carter remarqua tout de même sa grande tristesse, mais ne dit rien.
-Et les autres ? Demanda Captain, les hommes qui y sont encore ? Il y a un plan pour les récupérer ?
-Oui, il faut qu'on gagne la guerre.
-Mais si vous savez où ils sont, et... Tenta Steve.
-Ils sont à 50 kilomètres au-delà des lignes. Il faudrait traverser l'un des territoires les plus fortifiés de l'Europe. Et on perdrait plus d'homme qu'on en sauverait. Mais, ça dépasse les compétences d'une meneuse de revue. Dit Phillips en parlant -évidement- de Captain.
-Je pense que j'ai d'autres compétences, se défendit Steve.
-Et bien allez les démontrer ailleurs, si j'ai bien lu vos affiches, vous êtes attendu quelque part dans trente minutes.
-Oui mon Colonel. Dit Steve en mémorisant la carte de ce dernier.

Bonjoooour ! Voilà, je vous mets les cinq premiers chapitre en ligne, j'espère que cette nouvelle version vous plaît ! En tout cas j'ai beaucoup aimé réécrire ces chapitres !
Mise à part ça, je vais voir Endgame a 17h30 et je suis à la fois pas prête du tout et à la fois beaucoup trop pressée 😭😂
Bisouuus et à la prochaine !

Ju'