Cops And Crime [Gruvia]

Chapter 22

- Mec, arrête.

- Pas envie.

- Je suis sur que tu mourras bien vite.

- Tant mieux.

- Grey... On en a déjà parler. Arrête.

- J'y peut rien.

Même jour. Même heure. Même galère. La seule chose qui ai changer est le lieu.

- J'ai une surprise pour toi.

- Ça sent la merde. La dernière fois que tu m'as dit ça j'ai terminé au fond d'une rivière...

- Aller, quoi j'ai pas fais exprès !

- Tu m'as poussé volontairement !

- Tu regardais l'eau avec envie !

- On est en automne, il fait froid ! J'aurai pu attraper une hypothermie !

- T'es juste tombé malade...

- Bah justement c'est grave !

- Ta gueule.

- Toi même.

- T'es resté en maternelle, toi. Faudrait que j'en parle à Leïla.

- C'est quoi le rapport ?

- Bah c'est ta psychologue elle doit bien savoir ça, quand même.

- Ça n'a aucun rapport. C'est quand, ta surprise ?

- Ce soir.

- Ok... Il y a un truc que tu me dis pas, toi.

- Bah c'est normal c'est une surprise.

Rogue ne sourit pas tant que ça en général. Le départ de Jordan l'a énormément affecté. Et il est entré dans une colère noire, aussi. Et je me rappel très bien dans quel état il était. Jordan avait tués trois agents ce jour là. Mais ils ont réussi à le calmer avec des seringues. Il y eu trois ou quatre blessés graves et deux blessés tout court. Tout le monde aux alentours se taisait et regardait le spectacle. On entendait uniquement les cris de Jordan. Et parfois les cris des hommes tués en essayant de le contrôlé.

Jordan à été exilé, envoyé en hôpital psychiatrique, ce qu'ils auraient dû faire depuis longtemps mais le transfert était déjà dangereux. Jordan n'est plus dans ce pays. Il est loin. Dans un hôpital spécialisé, en Australie. Rogue et lui n'ont pas pu se contacter depuis. Rogue se tue à tenter de convaincre les personnes responsables de tout ça de le libéré ou d'au moins le laisser le voir une dernière fois... Il y a eu plusieurs procès. Même si Jordan était à l'autre bout du monde.

Quant à Juvia...

Je n'ai pas pu la revoir depuis qu'elle est entré dans le bureau de ma mère ce jour là. Et je regrette de ne pas lui avoir dit plus tôt. De ne m'en être pas rendu compte plus tôt. Je suis affreux. Elle n'a pas voulue me revoir. Elle n'a rien dit. Et au moment où elle devait retourner en cellule, j'étais pas là. Je me suis dit que je ne devais pas y aller. Je n'aurai rien pu le faire de toute façon.

Et je déteste les adieux.

Je bois et fume à longueur de journée. Je bois deux fois plus de café pour rester éveillé. Ma mère me laisse beaucoup plus me reposer. Elle connait mon état. Du moins quand elle me demande je ne lui répond jamais. Elle continue de me payer même si je travaille moins. Je suis au moins reconnaissant pour ça.

J'ai essayer de l'oublier. J'ai vraiment essayer. Mais c'est impossible. Même si je vais beaucoup mieux maintenant, je garde ma déprime.

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