Chapitre 40 : Retrouv-aïe

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Ce chapitre est assez violent, si vous êtes pas à l'aise avec ça. Je vous invite à ne pas lire.

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Jace tournait en rond dans l'appartement. Il se tenait la tête entre ces mains, à se répéter qu'il avait fait le bon choix.

Un peu plus tôt dans la journée

Le téléphone de Jace vibrait dans ses mains, il n'osait plus répondre. Il glissa son doigt sur raccrocher laissant apparaître à l'écran le visage de celle avec qui il partageait sa vie. Jace caressait de son pouce le visage de Kay, mais la notification d'un message y mit fin.

1 message entrant de Père, cliquez pour lire le message

《C'est trop tard. La police est sur son dos, acceptes ma proposition et tu ne tomberas pas avec elle.》

Jace relisait un bon nombre de fois ces mots et les retournaient dans tous les sens avant de répondre.

《 Elle en aura pour combien de temps ? 》

《 Bon choix, mon fils. Cinq ans tout au plus.》

Une pensée traversait Jace. Lui ou Kay, l'un d'entre eux devait rester pour s'occuper de son enfant. Et s'il ne donnait pas raison à son père, il avait peur que la prochaine personne qu'il vise ne soit ni Kay ni lui mais bien leurs enfant.

*

Kay

Le bruit du téléphone me tombant des mains me fit sortir de ma torpeur. Mais, il était déjà trop tard. Des bruits de pas, la voix des autres participants résonnaient de plus en plus dans le couloir. La porte s'ouvrit alors sur ces hommes en uniformes.

Ils entrèrent dans la pièce. Résignée, je n'osais pas relever la tête pour tomber sur le visage de ceux que je considérais comme ma famille.

- Kayna Franck vous êtes en état d'arrestation. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous prononcez pourra être utilisé contre vous. Prononça un des policiers en me passant les menottes aux poignets.

Les policiers me tiraient avec eux, me forçant à marcher. Tout le long du couloir, des chuchotements bruyants, des regards pesants défilaient sous mes yeux.

Je croisais du regard Chris, Seb, Mike, Kriss. Tous me parlaient, me criaient des choses vers moi ou vers les policiers. Je voyais l'incompréhension dans leurs regard mais je ne pouvais que rire de l'ironie de la situation. Rire de l'ironie des vêtements que je portais. Il n'y avait pas mieux, pour être en route vers mes propres funérailles. Je me retournais vers eux en souriant, tout en prononçant "Tout ira bien".

À la sortie, une foule de journalistes et de caméra bourdonnaient. Les policiers tentaient de les repousser tant bien que mal. Mais un visage parmis la foule attira mon attention. Je tentais de le chercher du regard mais d'autres journalistes se précipitaient sur moi, me faisant perdre de vue la personne.

Les policiers avaient finalement réussit à créer un chemin à travers la foule. L'un d'entre eux ouvrit la portière, pour que l'autre m'y jette à l'intérieur.

La voiture démarrait et les journalistes commençaient finalement à se disperser. Me laissant apercevoir ce visage, cette personne se tenant au milieu de la rue, son regard me glaçait le sang. Mon corps commençait à trembler, ma respiration en devenait saccadée.

Il n'y avait pas de doute.

C'était bien elle.

Ma tante.

Lonely GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant