XVII : Steve (partie 1)

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Je marchais rapidement dans les couloirs en direction du bureau de mon supérieur. C'était assez rare qu'il souhaite qu'on ait un entretien en face à face... Il devait y avoir un dossier important sur lequel il voulait mon expertise... Je pense.

Je me stoppa devant la porte hésita quelques secondes avant de frapper trois coups.

- Caporal (T/P) monsieur!

- Entrez.

Je m'exécuta en silence et referma la porte avant de lui faire face. Il était dos à moi, les mains croisées, admirant la vue que lui accordait son bureau.

J'attendais calmement qu'il prenne la parole. Mais je remarqua du coin de l'oeil un mouvement dans l'angle de son bureau.

Je dégaina aussitôt mon arme et la braqua vers la potentielle source de danger. Et je n'en crue pas mes yeux.

- Je vois que vous venez de faire connaissance.

Je ne dirai pas ça...

- Est ce moi qui ai des hallucinations ou le héros de la nation est bel et bien assis dans le plus grand des calmes dans les des sièges de votre bureau?

- Vous n'hallucinez pas mademoiselle, Steve Rogers, enchanté.

- Moi de même.

- Bien, maintenant que les présentations sont faites...

Je regarda mon supérieur avec incompréhension. Par quel miracle Captain América était-il encore en vie et comment cela se faisait-il que ce ne soit pas un grand père? La guerre est terminée depuis près de 70 ans! Fury va me devoir de bonnes explications... Il l'a très bien compris à mon regard à travers le reflet de la vitre. Il soupira avant de s'asseoir à son bureau et croisa ses mains devant lui avant de reprendre :

- Steve Rogers est officiellement mort lors de sa dernière bataille en se sacrifiant noblement pour son pays...

- Maiiiiiis?

- ... Mais il n'est pas mort sous le choc. Il s'est fait emprisonner par les glaces, ce qui lui a permis de survivre jusqu'à ce que par mégarde, nous le retrouvions.

- Et doooooonc?

Oui je suis une chieuse, mais ce bouffon n'abrège pas et je n'aime pas perdre mon temps!

- Et donc en 70 ans il se passe des choses donc vous allez lui faire faire le tour de toutes ses lacunes pour qu'il les comble.

- ... HEEEEEEEEIIIIN! Mais chuis pas BABBY-SITER!

- C'est le héros de la nation!

- C'est un papy dans un corps de beau gosse!

- Euh merci? Je suppose..

- Silence le Blond, je discute là!

- Un peu de respect mademoiselle!

- Donnez moi des missions, pas des gens que je dois éduquer!

- Euuuuuh.

- Vous ferez ce que je vous dis sinon vous êtes virée...

Je serra les dents et les poings, le regardant avec haine avant d'adresser un regard à Steve qui était visiblement mal à l'aise.

- Suivez moi.

J'avais parlé sèchement, et m'étais engagée dans le couloir sans même vérifier s'il m'avait suivi. Je ne réfléchissais plus, étant trop occupée à insulté intérieurement Fury et son chantage.

Je rentra dans l'ascenseur et appuyer sur le bouton pour rejoindre le rez de chaussée.

- Vous devriez mettre votre capuche le temps que nous rentrions dans ma voiture, je ne tiens pas qu'on nous harcèle pour que vous signez des autographes.

Il ne prit pas la peine de me répondre se contentant d'exécuter ce que je disais. Les portes s'ouvrirent et je me dirigea à grand pas vers la sortie, suivi de près par le héros de la nation.

Il nous fallut à peine cinq minutes pour rejoindre mon véhicule. Steve, quand à lui, regardait tout ce qui se passait autour de lui, ce qui m'avait obligé à le prendre par la main pour éviter de le perdre. Une fois installés et attachés, je démarra ma voiture pour rentrer chez moi. Autant commencer les bases dans le calme.

- Bien, alors Steve, tout d'abord je tiens à m'excuser de mon comportement, mais je préfère les mission de terrain, rester discuter à tendance à m'ennuyer profondément.

- Je ne vous en veux pas, je peux tout à fait comprendre votre résonnement vous savez.

- Seigneur ne me vouvoyez pas, j'ai 27 ans tout de même!

- Mais... D'accord.

Je le regarda rapidement avant de soupirer bruyamment, le faisant tourner la tête vers moi.

- Ecoute Blondie, je suis consciente que c'est de ma faute si nous avons commencé sur des mauvaises bases, alors je vais établir quelques règles okay?

- Euh, oui.

- Bien! Pour commencer, même s'il est fort probable que ça me soule, tu me poses toutes les questions qui te passe par la tête, de la conception des building à la nourriture japonaise! Secundo, si tu ne connais pas quelque chose, tu m'en parles! Ne reste pas dans le brouillard! Pareil pour les expressions! Oh merde je viens de réaliser que je vais devoir t'apprendre à te servir d'internet...

- De quoi?

- ET MEEEERDEEEEEEUH!

Je grogna avant de respirer un bon coup :

- Crois moi, ça va être long... Sinon, tu es d'accord sur tout ce que j'ai dit?

- Oui.

- Nickel!

- Ducoup tu t'appelles comment?

- (T/P) (T/N), je suis caporal au sein du Shield.

- Il y a beaucoup de femmes dans le corps armé maintenant?

- Pourquoi tu veux pécho?

- Pourquoi je voudrais pêcher des femmes?

- Ah!

- Euh...

- T'étais censé dire : Sors de ce corps Denis!

- C'est qui Denis?

- Ah ouais, t'as aucune culture toi enfaite!

- C'est pas comme si j'avais été congelé pendant 70 ans!

J'explosai de rire, et je fus rapidement suivi par Steve. Une fois un peu plus calmé, je lui expliquais ma blague d'enfant de trois ans et il se contentais de lever les yeux aux ciels avec un petit sourire au coin de la bouche avant de reprendre notre discussion.

- Que c'est-il passé après ma soit-disant mort?

- Les derniers membres d'Hydra ont été retrouvé et jugé. La guerre a pris fin, et le monde entier te vénérait pour ton agissement. L'agent Carter avec quelques autres personnes ont fait de leur mieux pour que rien de tel ne se reproduise. Ainsi fut créée le Shield. Mais il y eut un autre conflit, bien différent de la guerre que tu as vécu. Il s'agit de la Guerre Froide ...

Il resta silencieux pendant toutes mes explications jusqu'à ce que nous arrivions chez moi. Je coupa le moteur et sortie rapidement pour me diriger vers ma porte et la déverrouilla.

- Allez belle blonde, bouge ton magnifique cul, sinon je te donne des coups de pieds pour te faire avancer!

- Les femmes ont bien changé!

J'explosais de rire en lui tapant le dos avant de refermer la porte.

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