7 / La couleur du ciel

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Un solo de guitare résonne dans mes oreilles tandis que je pianote frénétiquement sur mon ordinateur

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Un solo de guitare résonne dans mes oreilles tandis que je pianote frénétiquement sur mon ordinateur. Après avoir trouvé à qui inventer une vie, je me suis réfugiée dans la bibliothèque de Mademoiselle Charles.

J'y suis toujours, écrivant, les yeux rivés sur mon écran depuis désormais deux heures. Il se fait d'ailleurs tard, je ferais mieux de rentrer.

Cette fois-ci j'ai décidé de faire différemment, j'ai décidé d'écrire un poème.

Je n'ai pas encore trouvé de prénom, par contre, ce qui me freine un peu. Mais je vais prendre mon temps cette fois-ci. Je ne sais pas pourquoi, mais cette femme, celle que j'ai vue sous la pluie, en robe mauve satinée, pleurant à chaudes larmes, sous la belle mélodie de Purple Rain, cette femme... je l'admire, la respecte.

Soudain, mon téléphone vibre à côté de moi. C'est une notification WeConfess. J'ouvre l'application puis vais voir ma messagerie.

Rigel:T'es morte ?

Je lève les yeux aux ciel. Cette personne n'est pas croyable.

Astrée : Non.

Rigel : Ouf.

Je reprends mon écriture tandis que mon portable sonne à nouveau.

Rigel: Super ! Alors avant que nous crevions tous deux pour rejoindre je ne sais qui, Dieu ou encore le royaume des Bouquetins, faisons connaissance !

Astrée: Qui me dit que t'as pas 60 ans, que t'es pas un pervers nommé José et que tu veux pas abuser de mon innocence juvénile ?

Rigel : Mmh... Parce que je te dis que je ne m'appelle pas José, que j'ai pas 60 ans et que je ne veux pas abuser de ton 'innocence juvénile' ?

Je lève une seconde fois les yeux aux ciel mais suis tout de même amusée par la lourdeur de cette personne.

Rigel : Alors ?

Me demande-t-il.

Astrée : Je n'ai qu'à te dire oui, peut être que tu me foutras la paix plus vite.

Rigel : Cool ! Enfin je crois. Et si on se posait des questions ?

Astrée : Si tu veux.

Rigel : Commence toi !

Astrée : Est ce que t'es un pervers nommé José ?

Je souris, un peu fière.

Rigel : Non !

Astrée: Alors comment tu t'appelles ?

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