26 / Quiproquo

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Nous sommes vendredi. Lune et moi sommes à la gare, attendant notre train. Mary à tout de suite accepté pour que Lune vienne, contrairement à son père qui a été très difficile à convaincre.

- C'est combien d'heures de trajet déjà ? me demande mon amie.

- Une heure et demie de train, une demi-heure d'autocar et après faudra marcher un peu jusqu'à la maison de ma grand-mère.

- Okay.

Le train une fois arrivé, nous montons à bord puis allons nous asseoir. Je vois Lune s'apprêtait à dormir, ce qui me fait rire.

- Pourquoi tu ris ? dit elle avec sa petite bouille.

- Tu vas vraiment dormir ? Tu oses m'abandonner ?

Je la vois prendre un air joueur. Elle vient enrouler son bras autour du mien et pose sa tête dans le creux de mon cou.

- Et là, comme ça, c'est mieux ?

- Mouais, je marmonne, un sourire en coin qu'elle ne peut apercevoir.

Je l'entends rire légèrement et la sent se resserrer autour de mon bras.

- Tu vas m'arracher le bras si tu sers encore plus fort.

Elle pouffe puis ferme les yeux, le sourire aux lèvres. Je lève les yeux au ciel, amusée.

Le train s'arrête, Lune dort toujours. Je la réveille doucement, puis nous sortons du train. Nous sortons ensuite de la gare.

- Il faut prendre l'autocar, ma grand-mère est en dehors de la ville. Elle habite dans le village d'à côté.

Elle acquiesce puis me suis jusqu'à l'arrêt de l'autocar. Nous n'attendons pas longtemps la venue de ce dernier. Nous nous asseyons au fond, parlons de tout et de rien.

***

L'autocar s'arrête en un bruit sourd. Lune et moi prenons nos affaires et sortons de ce dernier. Je vois le regard curieux de Lune se poser sur toute cette nature qui n'est pas présente dans notre ville.

- C'est beau hein ?

- C'est magnifique, me sourit-elle.

- Et c'est surtout calme haha. On a encore une petite trotte à faire à pied avant d'arriver à la maison de ma grand mère. L'autocar s'arrête à l'entrée du village. Sa maison est à l'autre bout.

- Okay !

Nous commençons donc à marcher à travers le village, le soleil nous caressant la peau et le vent embrassant nos vêtements. Lune observe la grande montagne verte à notre gauche, puis la colline à droite.

- C'est trop beau, murmure-t-elle.

Elle me regarde, et je lui souris, amusée par son émerveillement.

- Et t'as encore rien vu. La maison de ma grand mère est assez grande, et y a une petite piscine au fond du terrain qui lui sert de jardin, ainsi que deux arbres et une balançoire tournée vers la montagne.

- J'ai hâte d'y être !

- On vient de dépasser le centre du village, je l'informe. On y est dans 5 minutes.

- Dépêchons nous alors !

Je la vois qui commence à se hâter. Je fais de même.

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