28 / Orion

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- Ça te dit qu'on se baigne le soir au lieu de l'après midi ? me demande Lune

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- Ça te dit qu'on se baigne le soir au lieu de l'après midi ? me demande Lune.

- Si tu veux.

Elle me sourit.

La journée se déroule bien. Nous avons fait du vélo avant de déjeuner, en faisant le tour du village.

Désormais nous sommes assises dans l'herbe devant la maison de ma grand mère. Lune m'apprends à faire des couronnes de fleurs, tandis que nous discutons chaleureusement de tout et de rien.

- Tiens, m'interpelle Lune en me tendant sa couronne.

- Merci.

Je la pose sur ma tête puis continue la mienne. Je la pose à mon tour dans les cheveux de mon amie. Je me lève, puis lui tend la main.

- Majestée, dis-je d'un air royal en embrassant le dos de sa main.

Elle éclate de rire puis se lève. Elle effectue une belle révérence en prenant garde à ne pas faire tomber sa couronne.

- J'ai quelque chose à vous montrer, madame.

- Allons donc, je vous suis, répond-elle d'un air noble.

Je lui prends la main puis contourne la maison. Je me dirige vers la colline, sous les yeux attentifs de mon amie. Nous montons cette dernière. Une fois au sommet, je m'approche de vieil arbre planté en face de nous. Je m'assois contre lui et Lune fait de même. Toujours en silence, nous regardons le petit village en face de nous.

- Tu sais grimper aux arbres ? je demande.

- C'est vraiment une question ?

- Euh... Ouais.

Lune me regarde, amusée et confuse.

- J'avoue n'avoir jamais vraiment essayé.

- C'est l'occasion de le faire alors.

Je me lève et tends ma main vers Lune pour l'aider à se lever. Je grimpe donc sur l'arbre, puis l'aide.

- Comment fais-tu ?

- J'escalade cet arbre depuis ma plus tendre enfance.

- Je vois.

- Tu te débrouilles plutôt bien, pour une première fois. À part les dizaines de fois où tu dérapais, je la taquine.

- Je peux très bien te pousser de l'arbre donc fais attention à ce que tu dis.

Nous rions légèrement puis nous asseyons sur une branche chacune.

- Tu pourras me prêter un maillot de bain pour ce soir ? Je n'en ai pas ramené.

- Oui bien sûr.

Nous observons le ciel, les collines, le village et les quelques arbres qui l'entoure.

- C'est fou à quel point le monde est éphémère.

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