17 / Victor Hugo

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Après avoir fini cette journée un peu mouvementée, je raconte tout à Clyde

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Après avoir fini cette journée un peu mouvementée, je raconte tout à Clyde. Il me répond qu'il avait eu raison de me pousser à le faire, il a fait son Clyde quoi.

Affalée sur le canapé, en train de faire mes devoirs, j'entends ma mère rentrer.

- Coucou ma chérie !

- Salut maman. Ça va ?

- Fatiguée par le travail mais ça va. Et toi?

- Pareil.

- Ça te dit qu'on dîne quelque part?

- J'aimerais bien, mais j'ai cours demain.

- On est quel jour ?

- Jeudi.

- Ah mince, je pensais qu'on était vendredi. Demain alors?

- Oui si tu veux. On peut aller voir Lune ?

- Je suis trop fatiguée. Tu peux y aller si tu veux, mais ne rentre pas trop tard !

- Merci maman.

Je l'embrasse sur la joue et finis mes devoirs en deux temps trois mouvements.

Je prends mon vélo et me dirige vers l'hôpital.
Je rentre dans la chambre de Lune mais elle n'y est pas.
Je vais voir la réceptionniste et lui demande où elle est.

- Oh, elle est en rééducation. Elle finit dans à peine cinq minutes. Elle arrive bientôt, me sourit-elle.

Je la remercie puis retourne attendre dans la chambre de Lune.
Quelques minutes plus tard je la vois arriver, en béquilles. Je vais l'aider et elle me sourit.

- Tu arrives à marcher ?

- C'est ma première fois en béquilles. Avant c'était le fauteuil roulant.

- Et ça va ? Tu vas bien ? Tu dois être fatiguée, je peux te porter, si tu veux.

- Haha, calme toi, princesse charmante, j'ai des jambes, je dois les habituer à reprendre leur fonction.

- Oh euh, d'accord.

Elle rit légèrement et me regarde dans les yeux en souriant.

- Tu es vraiment spéciale, Astrée Blunt.

- Bah euh... Merci ? Toi... Aussi?

Elle rit de plus belle tandis que je la rejoins petit à petit. Une fois Lune couchée et moi assise à son chevet, nous commençons à parler de tout et de rien.

- Mais tu te sens bien ?

- Oui, ne t'en fais pas, je suis juste fatiguée. Le docteur Miller dit que j'avance bien, et que si je continue comme ça, je pourrais commencer la phase de réhabilitation scolaire.

- Oh, cool.

Je la regarde dans les yeux tandis qu'elle arbore un sourire gêné.

- Lune?

- Oui?

- Quand tu étais dans le coma, tu me faisais penser à quelque chose.

- À quoi, exactement?

- Un poème. Du moins un extrait. De Victor Hugo, dit je en souriant faiblement. "À la mère de l'enfant mort".
''Oh ! vous aurez trop dit au pauvre petit ange
Qu'il est d'autres anges là-haut,
Que rien ne souffre au ciel, que jamais rien n'y change,
Qu'il est doux d'y rentrer bientôt ;

Que le ciel est un dôme aux merveilleux pilastres,
Une tente aux riches couleurs,
Un jardin bleu rempli de lis qui sont des astres,
Et d'étoiles qui sont des fleurs''

- C'est de son recueil les Contemplations, non ?

- Oui.

- Tu aimes la poésie ?

- J'adore.

- Tu es intriguante, me dit elle en souriant.

- Et pourquoi ça ?

- Tu me sors un extrait de poème comme s'il venait de ta main. T'en connais d'autres comme ça, par cœur ?

- Euh... Ouais.

- Wow... Chapeau bas ! dit elle en imitant une légère révérence.

Je souris légèrement, et fait un peu plus attention à son visage.

Malgré ses yeux de glace, son regard est doux comme la brise d'été.

Malgré ses traits fins, son visage ressemble à celui d'un enfant lorsqu'elle souris.

Et son sourire de satin me procure des frissons.

Toutes ces contradictions la rendent belle.

Sa mère a raison.

Notre Lune est belle.

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Helloooooo

J'aimais trop ce chapitre pour attendre de vous le partager 😭

J'ai voulu mettre un peu d'Astrune hihi et je sens qu'une certaine personne va être ravie !

Qu'avez vous pensé de ce chapitre?

Lune ?

Astrée ?

Sa mère

Astrée et la poésie ?

Dites moi tout en commentaires !

With love,
S.

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