"Le kidnapping" fanfiction Squeezie

Tome 2 chapitre 8 : Si loin, si proche :

- Raphaël ! Préviens ta gamine qu'on se tire. Je veux qu'elle soit prête dans 1 h.

L'homme regarda son ancien ami avec de grands yeux. Déjà ? Il ne pensait pas que Marc les ferai changer de lieu si rapidement ! Il devait se dépêcher de laisser une indication à Lucas, afin d'espérer avoir une chance que sa fille s'enfuie avec l'aide du youtubeur. Il réfléchit le plus vite qu'il pu afin de trouver une idée mais rien ne lui vint. Il se dirigea vers la pièce où était retenu Eléna et toqua à sa porte.

- M-Marc ? Demanda la jeune fille, d'une voix très peu assurée.

Raphaël serra les dents en remarquant la peur présente dans la voix de sa fille.

- Non, c'est Raphaël... C'était pour te prévenir que nous partons dans une heure.

Eléna hocha doucement la tête puis commença à préparer son sac. Son père resta dans l'encadrement de la porte un petit moment avant de se redresser et de s'éloigner. Il entra dans sa chambre et fouilla dans un tiroir de celle-ci. L'homme y trouva un couteau avec lequel il força une dans planches en bois de la pièce. Le morceau de plancher s'ouvrit sur un stylo, quelques feuille en vrac et un vieux téléphone de quelques années. Il s'empara du stylo, rangea le reste des affaires dans une poche intérieure d'un petit sac et referma soigneusement la cachette à l'aide de la planche. Raphaël se dirigea discrètement vers le bureau de Marc ou deux hommes y compris celui-ci chuchotaient. Il se colla contre la porte, espérant entendre une information lui permettant de donner les indications au gamer qui, il espérait de tout cœur, pouvait être en chemin pour retrouver Eléna. Il entendit une voix, étouffée par les murs de la salle.

- Qu'on soit bien clair, Jack. Il ne faut qu'aucun des deux ne soupçonnent quoi que ce soit. Ni le lieu, ni nos projets. Je connais Raphaël depuis un grands nombres d'années maintenant. Il serait près à n'importe quoi pour sa famille, et surtout pour sa fille. Il va tout faire pour la protéger, nous devons donc être très prudent.

Un silence se fit dans la pièce, seulement un plissement de papier se fit entendre.

- Je veux que ton gars nous emmène là, en moins de 6 heures. Tu peux faire ça ?

- Ça dépend... Qu'est ce que j'y gagne ?

- En vue des circonstances, la somme habituel plus un petit bonus.

Le bruit d'un lot de billets jetté sur la table résonna dans le bureau. Le sifflement de l'homme aux côtés de Marc fit rire son effroyable compagnon.

- Je te donne la moitié et tu aura l'autre à la fin du trajet, comme d'habitude.

Après un accord entre les deux hommes, Raphaël entendit des bruits de pas se rapprocher de la porte. Il se cacha avec hâte dans une pièce voisine avant d'être découvert. Après quelques minutes, il quitta celle ci et se dirigea vers la chambre d'ami, où devait sûrement se préparer l'homme du bureau. Le père d'Eléna tenta de regarder à travers la serrure afin de vérifier si il était dans la pièce mais ne vit personne. Il pria pour que la porte ne soit pas fermée à clefs et baissa la poignée. La porte s'ouvrit sans effort et l'Homme pénétra dans la chambre. Son cœur battait si fort dans sa poitrine qu'il craignait que quelqu'un l'entende. Il referma rapidement la porte et chercha une cachette. En effet, l'homme pensait que le compagnon de Marc n'avait pas eu le temps d'aller dans cette pièce pour se préparer. Raphaël comptait donc attendre que celui ci se prépare dans la chambre et cache le papier où l'adresse de leur future destination était écrite.
L'homme opta pour le dessous du lit. Il se baissa et sa cacha sous le meuble puis attendit. Il ne fallu pas longtemps avant que le fameux Jack arrive. Il jetta un sac à dos au sol qu'il ouvra ensuite pour y jeter des habits, un pistolet, et autres affaires. Le père d'Eléna, retenant sa respiration, tentait de ne pas céder à la panique. Le visage de la jeune fille apparu dans son esprit, calmant les tremblements qui commençaient à agiter ses mains. Les minutes qui suivèrent parurent interminables. Jack s'était assis sur son lit, à quelques centimètres de la cachette de Raphaël, et tapotait sur son téléphone. Un rire gras échappa de sa bouche, puis, quelques instant, il se leva et fouilla dans sa poche. Un bruit de froissement de papier se fit entendre puis, l'homme quitta la pièce. Après s'être assuré qu'il était bel et bien seul, Raphaël se leva et se dirigea vers la poubelle. Il fouilla parmi les papier et trouva celui qu'il recherchait. Il l'ouvrit précipitamment pour y découvrir une adresse.