Les Larmes du Coeur // Bughead

Un Dernier Souffle

*Point de vue Betty*

Je regarde Jughead s'éloigner sur sa moto en chuchotant "Je t'aime.". J'aurais aimé le prendre dans mes bras, l'embrasser et lui dirt a quel point je l'aime. Ou raconter tout ce qu'il m'était arrivé. Mais non, c'était la dernière que je le voyais. Il y a quelques jours encore je pouvais l'embrasser, j'avais tant de chance. Je suis si conne de ne pas en avoir tant profiter. De lui, de Veronica, d'Archie...Ils vont tant me manquer mais ce monde ne veut pas de moi. Je fait lentement le tour de ma ville comme pour lui dire au revoir...Riverdale, ma ville. Les larmes coulaient. Je resta plus longtemps à la sweet river. Les pique-nique en famille, les apres-midi d'été avec Veronica et Archie. Et Chuc...Je m'en vais vers chez Pop's. J'entre et commande un milkshake à la vanille, mon préféré, mon dernier. Je savoure chaque gorgé puis m'en vais lui laissant un pourboire. Toutes ces soirées à rigoler autour d'un milkshake...puis je passe devant le cinéma, nos premiers "Je t'aime". Je regarde ma montre, 15minutes. En rentrant chez moi je range ma chambre et mets tout en ordre. Je prend un marqueur noir et écris "Je t'aime maman, Je t'aime papa, Je t'aime Polly, Adieu." sur le miroir de la salle de bain. Je regarde ce dernier mot puis me regarde moi, yeux dans les yeux. Qu'est ce que tu compte faire Betty? Qui es tu? Es tu sûr? Tous les bons moments de ma vie me revinrent comme un flash. Non Betty pense au négatif. Regarde personne ne veut de toi, personne ne t'aime t'es juste une erreur. Regarde tout le monde te deteste. Pense aux photos, aux disputes à Chuc...Mes poings se serrent et je ferme les yeux plus déterminée que jamais.
Je descends les marches jusqu'au garage et vais chercher ce qui me fera donner mon dentier souffle. J'ouvre une boîte et regarde le revolver comme la huitième merveille du monde. Je la caresse puis la prend en main. Mon père chassait alors on a encore quelques armes à la maison. Je referme la boîte et monte dans la salle de bain. Non, il manque quelque chose. Je prends le lecteur CD de ma chambre et le met sur le lavabo, mets le disque avant d'appuyer sur pause. Si je dois mourir seul et triste je veux au moins mourir en écoutant cette musique. Peu être que je revivrais cette soirée au bal à l'infini? Le revolver dans une main, pointé contre mon ventre, mon notre main levé pour que je regarde l'heur. 2 minutes...Je mets une alarme et mets ma main sur "Play" en attendant le signal pour commencer la musique. Je me regarde une dernière fois dans la classe une larme coulait le long de ma joue.

Betty- Adieu, Betty Cooper. On se revoit bientôt.

Je ferme les yeux et c'est alors que j'entends une moto se garer devant chez moi. La porte s'ouvre assez violemment et je l'entends. Je l'entends crier mon nom. Je souris, appuie sur "play" puis entend le signal. Je prends une grande inspiration et appuie sur la gâchette.
La douleur est indescriptible. Quelle conne je ne veux pas mourir lentement en souffrant. Je m'appuie contre le mur sur lequel j'étais tombé après le coup, et avec la force qu'il me reste je lève le pistolet vers mon épaule. Je tire une deuxième fois puis une troisième je ne sais où sur mon corps, la douleur à déjà rempli mon corps je ne ressens plus rien. Je tombe par terre et lâche l'arme au sol. J'entends des brief moments. Des larmes, des cries. Jughead. Tu es là. Je sens qu'on me porte. On me prend ma main et qu'on la serre très fort. Putain Betty ouvre les yeux, dis lui que tu l'aimes,  une dernière fois. Non je ne veux plus partir je veux vivre avec lui. J'ouvre les yeux le plus que je peux et le vois, là, au dessus de moi. Il est recouvert de sang et raccroche, il a téléphoné à quelqu'un. Il me regarde, je sens ses larmes coulé sur son visage si parfait puis tombé sur le miens.

Jughead- Betty! Betty reste avec moi je t'en prie je t'aime tellement je suis désolé...

Il serrait ma main contre son coeur.

Betty- Jug...Je...

Ma voix est presque inaudible et mes forces me perdent peu à peu. Nan reste avec lui. Dis lui que tu l'aimes putain.