Nuits blanches

VIII : Tristesse

De colère à tristesse, le temps s'est écoulé,

Et je t'ai pardonné, mon coeur s'est apaisé,

Du moins, une partie, car je suis prisonnier,

D'une peine horrible qui me fait dérivé,

Dans un flot de sanglots, je finirais noyé,

Si ma peine grandit, s'il te plait viens m'aider...

J'ai toujours ce besoin, que tu sois dans mes bras,

Que tu me chuchotes que tu resteras là,

Pour sécher mes larmes, pour venir m'enlever,

Les chaînes de ma peine en les faisant brûler,

Afin que plus jamais, elle ne revienne sur moi.

J'ai toujours ce besoin, que tu sois avec moi.

Mais tu es parti loin, tout comme mon bonheur,

Laissant place à mes larmes, à mon profond malheur,

Au vide abyssales, dans mon coeur, dans ma tête,

Rien ne peut le combler, voilà donc ma défaite,

Je n'y arrive plus, car tout est différent,

Depuis ta décision, ton dernier battement.

Tu manques affreusement à ma vie, à mon coeur,

Reviens auprès de moi, viens éponger mes pleurs,

Une dernière fois, sauves moi s'il te plait,

Pour que ma tristesse puisse me délivrer,

De sa lourde emprise, qui ne me laisse plus vivre,

Si ce n'est dans mes larmes et cette triste fièvre.